La librairie chrétienne Agapè, à Orléans, cherche un repreneur

Le couple qui gère la librairie chrétienne va prendre sa retraite. Geneviève et Nicolas Joanne, 64 ans, aspirent à un repos mérité. Mais ils ne veulent pas fermer sans avoir trouvé un successeur. Qu’ils promettent d’accompagner.

Agapè est la seule librairie chrétienne d’Orléans. Et même du Loiret. Elle a ouvert, à l’automne 2017, dans un grand local clair, très haut de plafond, à deux pas de la gare, au 79, boulevard Alexandre-Martin. Joliment aménagé, l’espace propose des livres, bien sûr, pour adultes et enfants mais aussi des bibles, santons, bijoux, produits monastiques… Elle prenait, en quelque sorte, la suite de la Procure, qui avait baissé le rideau six mois plus tôt.

Agapè a ouvert il y a 6 ans et demi, au 79, boulevard Alexandre-Martin.

Il a fallu quelques mois pour se faire un trou, un réseau, une clientèle. Mais aujourd’hui, elle est présente et fidèle. « Ça marche bien. Le chiffre d’affaires est même en hausse », résume Geneviève Joanne, devenue libraire en 2009, en ouvrant un premier Agapè à Nevers.

Y a-t-il trop de librairies à Orléans et son agglo ? Voici ce qu’en pensent les principaux intéressés

Cette librairie spécialisée répond à une demande. « On a une clientèle de tradition chrétienne. Des catholiques, des protestants. On a soit des particuliers qui vivent surtout dans l’agglo, soit des paroisses, salons et associations », complète Nicolas, son mari.

Accompagnement garanti

Maintenant qu’ils ont « fait la preuve qu’on pouvait en vivre », ils cherchent à passer le flambeau. « C’est un métier passionnant mais on commence à fatiguer. On a fait des très belles rencontres, eu de riches conservations spirituelles. »

Le couple projetait, dès l’ouverture, de partir à la retraite vers 2024-2025. « On a commencé à en parler dès le mois de juin dernier. On l’a annoncé dans nos réseaux : syndicat de la librairie française et cercles chrétiens. On a eu une piste qui n’a pas abouti. On a relancé en début d’année et on espère avoir des candidats sérieux et motivés. L’objectif, c’est de ne pas fermer. Cela nous ferait mal à nous mais aussi à tous nos clients. »

« C’était ça ou la fermeture » : en difficulté, la librairie Jaune Citron, à Orléans, lance un appel aux dons

Pour se lancer, Geneviève et Nicolas assurent qu’il faut « aimer les livres, les gens et la vie d’entreprise. Et être aussi porté par une dimension religieuse ou spirituelle ». Pour assurer la transition, ils se disent « prêts à accompagner la reprise le temps qu’il faut. Car on souhaite que ça marche ! »

Pratique. Les intéressés peuvent les contacter par mail à contact@librairieagape.fr ou au 02.38.73.49.58. Le fonds de commerce est estimé à 140.000 euros et le stock à 120.000 euros.Des livres pour adultes et enfants mais pas seulement.

Marie Guibal

sainte-marie-orleans.org vous produit ce texte qui aborde le thème « Paroisse Sainte-Marie d’Orléans ». Le but de sainte-marie-orleans.org étant de rassembler en ligne des données sur le sujet de Paroisse Sainte-Marie d’Orléans puis les diffuser en essayant de répondre du mieux possible aux interrogations que tout le monde se pose. Cet article se veut reconstitué de la façon la plus correcte que possible. Si jamais vous projetez d’apporter quelques précisions autour du sujet « Paroisse Sainte-Marie d’Orléans », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre rédaction. Dans les prochaines heures on rendra accessibles à tout le monde d’autres annonces autour du sujet « Paroisse Sainte-Marie d’Orléans ». Alors, consultez régulièrement notre blog.

Migrants déplacés depuis Paris : à Orléans, le coup de gueule du maire surprend les associations

Dans les cuisines du Secours catholique à Orléans, Joselle et d’autres bénévoles préparent le petit déjeuner de ce mercredi pour une centaine de bénéficiaires : beaucoup d’hommes, quelques familles et une part substantielle de ressortissants étrangers. Ces derniers mois, l’accueil de jour, ouvert toute l’année du lundi au dimanche, a connu un sursaut spectaculaire de son activité, franchissant régulièrement le seuil des 200 couverts par matinée. « Il y a deux ans, ils étaient 50 à 60. Les petites journées d’aujourd’hui sont les pics d’hier », avance Emmanuel Barbier, le délégué départemental de l’association dans le Loiret, qui compte dorénavant plus de 600 bénévoles.

Ce jour-là, Dominique Marc est venu prêter main-forte en cuisine. Depuis l’année dernière, ce bénévole de longue date du Secours catholique, préside aux destinées du Relais Orléanais, « la seule association de la ville à servir quotidiennement entre 250 et 300 repas chauds le midi aux personnes en situation de grande précarité », détaille-t-il. Comme au Secours catholique, il constate que « le volume des personnes accompagnées augmente d’année en année », tout en restant néanmoins très en deçà des chiffres de 2022, liés au début de la guerre en Ukraine, « où nous servions jusqu’à 450 repas par jour ».

Des associations surprises

Avec Dominique Guy, le président du Secours catholique du Loiret, ils ont été pris de court par les déclarations de Serge Grouard, le maire d’Orléans (ex-LR), qui au cours d’une conférence de presse convoquée à la surprise générale lundi 25 mars, a dénoncé l’arrivée dans sa ville de plus de 500 migrants en moins d’un an pour décongestionner la capitale à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques. Selon lui, un car – affrété par les services de l’État – transférerait toutes les trois semaines entre trente et cinquante sans-abris depuis la capitale, saturant les dispositifs d’hébergements d’urgence : « 70 % des places dans les logements d’urgence de la métropole d’Orléans sont occupées par des personnes sans titre de séjour », estime l’édile.

Cet afflux de migrants ne serait, selon Emmanuel Barbier, « pas suffisant pour expliquer le sursaut d’activité des associations caritatives ». Dans la ruralité, où l’accompagnement de ressortissants étrangers reste très marginal, les courbes de l’activité suivent la même pente ascendante. « À Chatillon-Coligny, au sud du Loiret, nous recevions une dizaine de familles, toutes françaises, il y a quelques années. Elles sont plus de 70 aujourd’hui. » Dans un contexte de « dégradation économique générale », Dominique Marc se dit aussi incapable d’identifier les causes de ce sursaut : « Comme au Secours catholique, nous sommes un lieu d’accueil inconditionnel. Nous ne savons pas toujours exactement d’où viennent nos bénéficiaires », admet-il. « Il y a aussi une grande variabilité de la fréquentation selon les mois ou les semaines, à laquelle nous devons nous adapter. »

« Nous ne sommes pas dans la même situation qu’à Calais »

Dans un communiqué, répondant aux accusations du maire, la préfecture du Loiret indique que 134 personnes seulement sont restées dans des structures du département depuis mai 2023. « En dix mois, 519 personnes ont été prises en charge en région Centre-Val de Loire dans l’un des dix sas d’accueil, ouvert dans le Loiret en mai 2023. À l’issue de leur prise en charge, 146 ont été orientées vers le dispositif national d’accueil pour demandeur d’asile, 335 dans l’hébergement d’urgence – leur situation au regard du droit au séjour étant en cours d’examen – et les autres ont quitté volontairement le territoire ».

Ce qui inquiète dorénavant le plus les associations, c’est la fin prochaine de la trêve hivernale. « Cela risque de mettre en avant le manque criant de structures d’hébergements d’urgence », redoute Dominique Guy. Un autre bénévole abonde : « Pour l’instant, nous ne sommes pas dans la même situation qu’à Calais ou dans le XXe arrondissement de Paris : les SDF sont très peu visibles à Orléans. Qu’en sera-t-il au printemps ou cet été ? »

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Le coup de gueule du maire d’Orléans face à l’arrivée de centaines de sans-abri en provenance de Paris

Depuis plusieurs mois, près d’une cinquantaine de sans-abri en provenance de la région parisienne débarque à Orléans tous les mois. Est-ce la proximité des Jeux olympiques ? En tout cas, la situation exaspère le maire d’Orléans.

Il passe une partie de ses journées assis sur son matelas sous les arcades du conseil régional. Il observe, il discute. Le sablier de son temps s’écoule doucement.

« Depuis plusieurs mois, je vois de nouvelles têtes parmi les sans-abri à Orléans. Lorsque je vais au Relais orléanais pour manger ou bien au Secours catholique rue des Murlins, il y a des gens qui viennent de Paris. Ils me l’ont dit. »

« Ils ont été éjectés de Paris pour que la France soit belle pour les Jeux olympiques. »

Juste à côté, l’un de ses amis confirme. « Regardez, sous la couverture, là-bas, il y a un gars qui est arrivé de Paris il y a trois semaines. Deux Albanais, également, sont maintenant ici. On ne comprend rien à ce qu’ils racontent, mais ils pourraient venir également de Paris. »

Environ 500 personnes arrivées à Orléans

Voilà pourquoi la situation irrite fortement le maire divers droite, Serge Grouard.

« Orléans n’a pas vocation à accueillir la colline du crack de Paris. J’en ai assez de ces politiques ! »

Il dénonce un dispositif planifié par les services de l’État. « Depuis mai dernier, toutes les trois semaines, un car vient de Paris, avec trente à cinquante personnes SDF migrantes, le plus souvent en situation irrégulière, à son bord.  Environ 500 sont déjà arrivées à Orléans. » Existe-t-il un lien direct avec les Jeux olympiques ? « Je ne sais pas, mais c’est troublant… » 

Des nuitées d’hôtel

À leur arrivée, elles sont prises en charge par une association, puis dirigées vers des hôtels. « C’est choquant de déménager des gens plus ou moins volontairement ; c’est choquant, aussi, que les maires ne soient avertis de rien. D’après ce que je sais, elles sont prises en charge pour une durée de trois semaines. Comme les logements d’urgence sont saturés, l’État prend en charge des nuitées d’hôtel. Et après trois semaines, je ne sais pas exactement ce qu’elles deviennent… » 

Les répétitions des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux de Paris ne se feront pas à Orléans et à Olivet

Sous les arcades du conseil régional, face à la cathédrale, les occupants le savent. Ils connaissent ce scénario. Et cela les agace profondément.

« Nous, lorsque nous appelons le 115, on nous dit qu’il n’y a plus de place. On continue donc à dormir dehors. Et eux n’ont pas de papiers et on leur donne un toit. Alors, si vous voyez le maire, demandez-lui ce qu’il peut faire pour nous… »

« J’entends ce qu’ils disent, assure Serge Grouard. Au CCAS, on fait le maximum pour les aider, on a augmenté de 30.000 euros le budget aux associations caritatives. On travaille, aussi, beaucoup avec les associations d’accueil qui font un énorme boulot. On ne peut pas éternellement suppléer les carences de l’État. On a mis des moyens supplémentaires, mais on n’a pas de réponse à tout. 70% des places dans les logements d’urgence de la Métropole sont occupées par des personnes sans titre de séjour. »

L’occasion pour le maire de dénoncer, une nouvelle fois, la politique migratoire de la France.

La République du Centre avait interrogé la préfecture du Loiret, en mai 2023, sur « les sas d’hébergement temporaires ».
Sa réponse : « Dans le cadre de la solidarité nationale qui existe depuis plusieurs mois afin de répartir sur l’ensemble du territoire français la pression pesant sur l’accueil des migrants dans certaines régions, la région Centre-Val de Loire pend sa part, à l’instar des autres régions. Les migrants sont accueillis dans un premier temps dans le département du Loiret aux fins d’examen de leur situation administrative par la préfecture chef-lieu de région et, à l’issue, sont répartis pour prise en charge de la suite des procédures administratives les concernant dans l’ensemble des départements de la région. L’objectif du dispositif est ainsi d’équilibrer le traitement des différentes situations sur le territoire national. »

Nicolas Da Cunha

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« Orléans n’a pas vocation à accueillir la colline du crack de Paris »… Le coup de gueule du maire face à l’arrivée de centaines de sans-abri

Depuis plusieurs mois, près d’une cinquantaine de sans-abri en provenance de la région parisienne débarque à Orléans tous les mois. Est-ce la proximité des Jeux olympiques ? En tout cas, la situation exaspère le maire d’Orléans.

Il passe une partie de ses journées assis sur son matelas sous les arcades du conseil régional. Il observe, il discute. Le sablier de son temps s’écoule doucement.

« Depuis plusieurs mois, je vois de nouvelles têtes parmi les sans-abri à Orléans. Lorsque je vais au Relais orléanais pour manger ou bien au Secours catholique rue des Murlins, il y a des gens qui viennent de Paris. Ils me l’ont dit. »

« Ils ont été éjectés de Paris pour que la France soit belle pour les Jeux olympiques. »

Juste à côté, l’un de ses amis confirme. « Regardez, sous la couverture, là-bas, il y a un gars qui est arrivé de Paris il y a trois semaines. Deux Albanais, également, sont maintenant ici. On ne comprend rien à ce qu’ils racontent, mais ils pourraient venir également de Paris. »

Environ 500 personnes arrivées à Orléans

Voilà pourquoi la situation irrite fortement le maire divers droite, Serge Grouard.

« Orléans n’a pas vocation à accueillir la colline du crack de Paris. J’en ai assez de ces politiques ! »

Il dénonce un dispositif planifié par les services de l’État. « Depuis mai dernier, toutes les trois semaines, un car vient de Paris, avec trente à cinquante personnes SDF migrantes, le plus souvent en situation irrégulière, à son bord.  Environ 500 sont déjà arrivées à Orléans. » Existe-t-il un lien direct avec les Jeux olympiques ? « Je ne sais pas, mais c’est troublant… » 

Des nuitées d’hôtel

À leur arrivée, elles sont prises en charge par une association, puis dirigées vers des hôtels. « C’est choquant de déménager des gens plus ou moins volontairement ; c’est choquant, aussi, que les maires ne soient avertis de rien. D’après ce que je sais, elles sont prises en charge pour une durée de trois semaines. Comme les logements d’urgence sont saturés, l’État prend en charge des nuitées d’hôtel. Et après trois semaines, je ne sais pas exactement ce qu’elles deviennent… » 

Les répétitions des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux de Paris ne se feront pas à Orléans et à Olivet

Sous les arcades du conseil régional, face à la cathédrale, les occupants le savent. Ils connaissent ce scénario. Et cela les agace profondément.

« Nous, lorsque nous appelons le 115, on nous dit qu’il n’y a plus de place. On continue donc à dormir dehors. Et eux n’ont pas de papiers et on leur donne un toit. Alors, si vous voyez le maire, demandez-lui ce qu’il peut faire pour nous… »

« J’entends ce qu’ils disent, assure Serge Grouard. Au CCAS, on fait le maximum pour les aider, on a augmenté de 30.000 euros le budget aux associations caritatives. On travaille, aussi, beaucoup avec les associations d’accueil qui font un énorme boulot. On ne peut pas éternellement suppléer les carences de l’État. On a mis des moyens supplémentaires, mais on n’a pas de réponse à tout. 70% des places dans les logements d’urgence de la Métropole sont occupées par des personnes sans titre de séjour. »

L’occasion pour le maire de dénoncer, une nouvelle fois, la politique migratoire de la France.

La République du Centre avait interrogé la préfecture du Loiret, en mai 2023, sur « les sas d’hébergement temporaires ».
Sa réponse : « Dans le cadre de la solidarité nationale qui existe depuis plusieurs mois afin de répartir sur l’ensemble du territoire français la pression pesant sur l’accueil des migrants dans certaines régions, la région Centre-Val de Loire pend sa part, à l’instar des autres régions. Les migrants sont accueillis dans un premier temps dans le département du Loiret aux fins d’examen de leur situation administrative par la préfecture chef-lieu de région et, à l’issue, sont répartis pour prise en charge de la suite des procédures administratives les concernant dans l’ensemble des départements de la région. L’objectif du dispositif est ainsi d’équilibrer le traitement des différentes situations sur le territoire national. »

Nicolas Da Cunha

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Les témoins de l’Actu : 400.000€ d’économies pour les étudiants grâce à ESOPE, l’épicerie solidaire d’Orléans

Les étudiants d’Orléans n’échappent pas à la précarité, en hausse depuis la crise sanitaire. Pour preuve, la fréquentation d’ESOPE, l’épicerie solidaire qui leur propose des produits à prix très bas : ils sont plus d’un millier à s’y rendre, c’est 30% de plus en un an.

Ils sont de plus en plus nombreux à venir y faire leurs courses à moindre coût : ESOPE, l’épicerie solidaire à destination des étudiants d’Orléans accueille un peu plus d’un millier d’entre eux. Une augmentation de 30% en un an, après l’ouverture de ce mini-supermarché qui se fournit auprès de la Banque Alimentaire et du Secours Catholique, avec l’aide de l’Etat et des dons. Une chausse qui s’explique par deux facteurs selon Benoît Delmotte, le responsable de l’association. « On a ouvert il y a peu, et le bouche-à-oreille fonctionne, et donc ils sont de plus en plus nombreux à venir, mais l’inflation sur les loyers, la nourriture, les produits d’entretiens fait qu’il y a une hausse de la demande ».

30€ d’économie sur un panier moyen

Sur place, les étudiants peuvent faire leurs courses avec du choix, et payer bien moins cher qu’en grande surface : en moyenne 30€ de moins sur un panier. « En 2023, il y a eu 17.000 passages en caisse, et on a fait économiser 400.000€ à nos étudiants, ce qui leur permet de passer le permis de conduire, ou de se faire des petits plaisirs d’étudiants » se réjouit Benoît Delmotte. Une épicerie solidaire à destination de tous les étudiants, sous réserve de ressources. « Il n’y a pas de profil-type » souligne le président, « 60 nationalités, des boursiers, des non-boursiers. La difficulté financière est la seule caractéristique commune ».

Pour venir en aide à davantage d’étudiants, ESOPE prévoit l’ouverture d’une deuxième épicerie solidaire, cette fois-ci en centre-ville. « L’idée c’est de se rapprocher de ceux qui ne viennent pas à La Source parce que ça fait un peu loin, mais aussi dans la perspective de l’ouverture de l’université Porte Madeleine ».

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ESOPE, l’épicerie solidaire pour étudiants, veut ouvrir un second local en centre-ville d’Orléans

Née de la crise sanitaire, ESOPE, l’épicerie solidaire pour les étudiants à Orléans est installée depuis novembre 2022 dans le quartier de la Source. Ce mini supermarché, qui fonctionne avec les aides de la Banque Alimentaire, du Secours Catholique, de l’Etat, de la Région et de dons privés, compte aujourd’hui plus de 1.000 étudiants bénéficiaires, soit une hausse de 30% par rapport à l’an passé. L’association souhaite s’implanter désormais en centre-ville.

Avec des prix 6 à 7 fois moins cher que dans les grandes surfaces, entre 20 et 50 centimes par exemple le kilo de fruits ou de légumes, ESOPE est une aide précieuse pour les étudiants. L’épicerie solidaire comptabilise 600 passages en caisse par semaine pour un panier moyen de 5 euros. Les étudiants sont de plus en nombreux à fréquenter l’ancien gymnase de l’avenue de Montesquieu à la Source. Le signe de toujours plus de précarité mais aussi le sentiment de moins de honte à franchir la porte de l’épicerie.

L'épicerie loue également du matériel électro-ménager
L’épicerie loue également du matériel électro-ménager © Radio FranceChristophe Dupuy

Un nouveau local près de Porte Madeleine

« J’étais aux Restos du Cœur, il y a une différence énorme » témoigne Marianne, « là le fait de payer, c’est faire ses courses comme tout le monde, avoir le choix comme tout le monde et ca cela change complétement la donne » poursuit la bénévole et trésorière de l’association. Mais il y a encore des étudiants qui ne viennent pas parce que « c’est trop loin« . Pour coller encore au plus près des difficultés des étudiants, Esope a pour but d’ouvrir une seconde épicerie en centre-ville. L’association reste encore discrète sur le lieu mais il devrait se situer à proximité du futur campus universitaire de Porte-Madeleine, « cela aurait du sens » conclut Marianne.

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Concert empêché par des intégristes catholiques à Carnac : 5 mois de prison avec sursis et une relaxe

La justice a condamné, ce 25 mars 2024, un membre de Civitas à de la prison avec sursis. Une trentaine de membres de cette association catholique intégriste, aujourd’hui dissoute, avait manifesté leur opposition à un concert dans une église de Carnac.

Un membre de Civitas, mouvement catholique intégriste, a été condamné ce 25 mars 2024 à cinq mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Lorient. L’homme a été jugé coupable « d’entrave concertée et avec menace à l’exercice de la liberté d’expression » pour avoir empêché un concert de l’organiste américaine Kali Malone, dans l’église Sainte-Cornely de Carnac, dans le Morbihan, en mai 2023.
Il devra verser un euro au titre du préjudice moral et 1.200 euros au titre des frais de justice à cette musicienne et compositrice. Il a aussi été condamné à une interdiction de détenir une arme pendant trois ans.

Une autre prévenue, poursuivie pour « violence volontaire » sur une conseillère municipale de Carnac, a été relaxée.

À LIRE : Des militants de l’extrême droite catholique font annuler un concert à Carnac

« J’étais au pied du mur en tant que catholique, on doit défendre notre religion », avait déclaré le prévenu lors de l’audience qui s’est tenue le 13 mars, indiquant qu’il recommencerait si la situation devait se reproduire.
L’homme de 29 ans avait appelé plusieurs militants du mouvement Civitas, dissous par décret ministériel du 4 octobre 2023, à manifester contre le concert de Kali Malone, prévu devant près de 250 spectateurs.
Un policier municipal avait constaté que la trentaine de manifestants, réunie sous le porche de l’église, en barrait l’accès. Ils récitaient des prières et brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Concert électro dans une église : que font nos évêques ? », « ma maison est une maison de prière ».

Face à cette situation tendue, le maire, Olivier Lepick, avait été contraint d’annuler le concert, pourtant autorisé par le curé et le diocèse de Vannes.

À LIRE : Dissolution du mouvement Civitas. L’organisation catholique intégriste avait empêché un concert dans une église à Carnac 

Me Tangi Noël, avocat des prévenus, a salué la relaxe de sa cliente, mais a estimé que l’action de son client « n’était pas pénalement répréhensible puisque la manifestation n’était pas sur la voie publique… Nous allons sans doute inscrire un appel et rediscuter de cette question juridique devant la cour d’appel » a-t-il annoncé.

Le tribunal a rejeté la demande de supplément d’information de Me Vincent Tolédano, avocat de Kali Malone, qui avait déploré, lors de l’audience du 13 mars, que les autres manifestants ne soient pas poursuivis.
« En s’abstenant de poursuivre la trentaine de manifestants qui ont obtenu par la menace l’annulation du concert, la justice fait bien peu de cas d’une atteinte intolérable aux principes fondamentaux de la République dont les auteurs resteront impunis » avait déploré auprès de l’AFP Me Tolédano.

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École catholique, l’élitisme en question

Les récentes actualités autour du lycée Stanislas, à Paris, ont braqué les projecteurs sur une réalité gênante pour l’enseignement catholique : son caractère de plus en plus élitiste. Certes, il peut sembler légitime de former des sujets de haut niveau, nourris par des valeurs chrétiennes, capables de prendre ensuite des responsabilités. Pour autant, est-il chrétiennement tolérable de voir les populations les plus fragiles, les moins favorisées, laissées de côté par les écoles catholiques ? Cela est-il compatible avec la doctrine sociale de l’Église et l’option préférentielle pour les pauvres ?

L’enquête menée par La Croix toute cette semaine montre bien que la réalité est plus complexe. Dans de nombreuses écoles catholiques, surtout en régions, des efforts sont faits pour tenir compte de la situation de chaque enfant, une vraie attention est portée aux difficultés familiales et sociales. Cela étant, on ne peut nier certains facteurs structurels : les établissements religieux sont souvent en centre-ville ; le catholicisme est plus présent dans les catégories sociales favorisées ; il est difficile d’obtenir l’autorisation d’ouvrir de nouvelles écoles en banlieue…

Or, en France, le système éducatif qui laisse une partie de nos jeunes en chemin connaît une crise profonde. L’enseignement catholique, qui se veut présent au monde, ne peut fermer les yeux sur cette réalité. Il lui faut sans doute pour cela résister à la pression de parents anxieux pour l’avenir de leurs enfants dans une société désemparée, et inquiets des insuffisances de réussite scolaire prêtées aux écoles publiques. Car justement, l’élève n’est pas juste un cartable, il est une personne. Réussir sa scolarité n’a aucun sens si on ne le prépare pas, aussi, à réussir sa vie. Ce que l’enseignement catholique appelle l’éducation intégrale, et qui doit être accessible à tous.

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Le Secours catholique ouvre une antenne

Depuis cette semaine, une nouvelle antenne du Secours catholique a pris naissance à Montarnaud dans le local de la paroisse derrière l’église. Ce sont sept bénévoles qui assurent les permanences le lundi de 10 h à 12 h et le jeudi de 15 h à 17 h. « Nous avons souhaité créer un lieu de rencontre et de partage, ouvert à tous pour rompre l’isolement des habitants du village », explique Catherine, l’une des deux coresponsables avec Lisa.

Paula, présente ce jeudi, qui parfois se sent un peu seule est ravie de l’initiative : « Cela me fait bouger et me permet de rencontrer du monde. »

Parrainés par l’équipe de Gignac, les bénévoles suivent des formations avec les responsables départementaux, liées à l’accueil ou aux aides possibles. En effet, au-delà des rencontres autour d’un café et de petits gâteaux, les personnes qui le souhaitent peuvent solliciter des aides spécifiques dont les dossiers sont transmis à l’antenne de Montpellier. Avant l’inauguration officielle qui aura lieu en avril, un apéritif sera offert ce dimanche 24 mars à la sortie de la messe des Rameaux à 12 h pour permettre aux habitants de mieux connaître l’équipe et le lieu.

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sainte-marie-orleans.org vous produit ce texte qui aborde le thème « Paroisse Sainte-Marie d’Orléans ». Le but de sainte-marie-orleans.org étant de rassembler en ligne des données sur le sujet de Paroisse Sainte-Marie d’Orléans puis les diffuser en essayant de répondre du mieux possible aux interrogations que tout le monde se pose. Cet article se veut reconstitué de la façon la plus correcte que possible. Si jamais vous projetez d’apporter quelques précisions autour du sujet « Paroisse Sainte-Marie d’Orléans », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre rédaction. Dans les prochaines heures on rendra accessibles à tout le monde d’autres annonces autour du sujet « Paroisse Sainte-Marie d’Orléans ». Alors, consultez régulièrement notre blog.

Radios et TV catholiques travaillent à un rapprochement pour plus d’efficacité et moins de coûts

Ainsi, « nous formons le vœu de constituer un média catholique aux canaux multiples qui abrite toutes les réalités qui voudront se mettre sous son aile », a déclaré à la presse le président de la Conférence des évêques de France, Éric de Moulins-Beaufort, à l’issue de l’assemblée de printemps de Lourdes. Dans une résolution, les évêques ont voté la constitution progressive d’un « media radio-audio-TV multimarques, à l’instar de ce qui existe dans d’autres médias privés et publics », mais « au service de l’Eglise en France ». Ce média permettrait de mutualiser les services (direction, rédaction nationale, services techniques…). Il engloberait « plusieurs radios régionales, dont l’alliance RCF/Radio Notre-Dame et d’autres radios locales indépendantes », mais aussi la radio-télévision KTO et les services digitaux audio-vidéo des diocèses, précise la résolution. « Ces différents canaux de diffusion alimenteront et auront tous accès à une plateforme digitale commune (banque d’image, de son et de vidéo) », ajoute la résolution. Il s’agit notamment de s’organiser autour d’une stratégie commune « pour plus d’efficacité et moins de coûts », mais aussi de s’adapter aux évolutions technologiques, notamment autour de la radio numérique terrestre (DAB+).

Le paysage des radios catholiques est aujourd’hui très morcelé, avec environ 75 radios, dont une grosse soixantaine pour le réseau RCF (Radio chrétienne francophone) et une quinzaine de radios indépendantes. Côté diocèses, le coût est élevé. « Ils donnent 5 millions d’euros par an pour les radios catholiques, dont 4,5 millions pour RCF », explique à l’AFP Mgr François Touvet, qui a mené pour la CEF un audit de 18 mois auprès d’experts, responsables de radios, évêques… Radio Notre-Dame est-elle autonome puisque, selon ses données, 85% de son financement provient des auditeurs et 15% des recettes commerciales. Mais côté radio, il faut faire face à plusieurs défis, dont le virage de la DAB+. Le paysage a aussi été bousculé par le lancement, en septembre, DAB+ d’une radio par la télévision KTO qui a obtenu une fréquence numérique. Radio Notre-Dame et le réseau RCF (qui revendique 600.000 auditeurs chaque jour) ont elles engagé un rapprochement. Sur ce sujet complexe, les évêques énoncent des « pistes », avec un horizon allant d’un à cinq ans.

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