Jean 2 : 1-11 est un texte de l’Écriture particulièrement intrigant et souvent mal compris :
Le troisième jour, il y eut des noces à Cana en Galilée, et la mère de Jésus était là. . . . Jésus aussi fut invité aux noces, avec ses disciples.
Quand le vin manqua, la mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. » Et Jésus lui dit : « Ô femme, qu’as-tu à faire avec moi ? Mon heure n’est pas encore venue. Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu’il vous dira. »
Il y avait là six jarres de pierre destinées aux rites juifs de purification. . . . Jésus leur dit : « Remplissez les jarres d’eau. » . . . Il leur dit : « Maintenant, prenez-en un peu et apportez-le à l’intendant du festin. » Alors ils l’ont pris.
Lorsque l’intendant du festin goûta l’eau devenue vin, il ne savait pas d’où elle venait. . . [he] dit . . . « Chacun sert d’abord le bon vin ; et quand les hommes ont bu librement, alors le mauvais vin ; mais vous avez gardé le bon vin jusqu’à présent.
Ceci, le premier de ses signes, Jésus l’a fait à Cana en Galilée et a manifesté sa gloire ; et ses disciples crurent en lui.
Je trouve deux clés essentielles pour comprendre ce texte. Il faut d’abord comprendre les allusions à Jésus et Marie comme le Nouvel Adam et la Nouvelle Ève, récapitulant tout ce qui a été perdu dans le jardin d’Eden. Deuxièmement, nous devons comprendre les accents mariaux spécifiques au salut.
Pour le nouveau réveillon. . .
- Jean commence son Évangile par des mots que toute personne familiarisée avec l’Ancien Testament associerait à Genèse 1 : «Au début c’était le mot. »
- Ce n’est pas une coïncidence si saint Jean fixe le festin des noces au « septième jour » des sept « jours » bien visibles qu’il expose dans Jean 1-2. En revenant aux sept jours de la première création, le premier jour va de 1:6 à 1:28. Le deuxième jour va de 29 à 34, le troisième jour de 35 à 42, le quatrième jour de 43 à 51. Et puis le septième jour commence en 2:1 comme « le troisième jour » après le quatrième jour, où Jésus commencerait son ministère qui « faites toutes choses nouvelles », ou faites naître un nouveau ciel et une nouvelle terre (Apocalypse 21 : 1,5).
- Jésus utilise le terme femme pour sa mère, qui fait référence à Marie en tant que « femme » prophétique de Genèse 3 :15 et de Jérémie 31 :22, la mère du Messie, qui avec sa « postérité » (le Christ) écraserait la tête de Satan ( Gen. 3:15) et inaugurer la Nouvelle Alliance (Jér. 31:22-34).
- Par l’intercession de Marie, Jésus accomplit son premier signe, manifeste sa gloire de Messie, l’oint de Dieu, et amène les apôtres à la foi (Jean 2 : 11). La Nouvelle Ève fait partie intégrante de la mission du Nouvel Adam.
Ensuite, il y a les points spécifiques au salut :
- En raison du travail accompli grâce à l’intercession de Marie, le texte dit : les disciples croyaient en Jésus. Ainsi, Marie joue un rôle déterminant non seulement en « donnant naissance » au ministère du Christ, dans lequel il « ferait toutes choses nouvelles » (Ap. 21 : 5), mais aussi en « donnant naissance » à la foi des disciples – une foi à part. à partir duquel il est « impossible de plaire à Dieu » (Hébreux 11 : 6).
- Marie intercède pour le peuple lors des noces, qui symbolise le peuple de Dieu tout entier – qui, ailleurs dans les écrits de Jean, est invité à un « souper de noces de l’Agneau » bien plus grand (Apocalypse 19 : 7-9).
- Le premier signe ou miracle de Jésus, résultat de l’intercession de Marie, est la transformation de « six jarres de pierre » remplies d’eaux de purification – ce seraient les baptismoi, ou eaux baptismales de l’Ancienne Alliance – en vin, symbole prophétique de la perfection de la Nouvelle Alliance. (Dans Marc 7 :4, nous trouvons ces eaux de purification appelées « baptismales » en grec. Et dans Ésaïe 25 :6 ; Jér. 31 :12 ; Joël 2 :19, 24 ; Luc 5 :37-39 ; etc. Nous trouvons que le « vin » est un symbole de la Nouvelle Alliance. Sans parler de l’importance du symbole du vin utilisé dans notre sacrifice eucharistique de la Nouvelle Alliance.) Il n’y a pas de séparation entre Marie et le ministère de son fils inaugurant la Nouvelle. Alliance du début à la fin, comme nous le verrons lorsque nous arriverons à la Crucifixion dans Jean 19.
Il y a eu beaucoup d’encre qui a coulé sur le langage de Jean 2 :5 : « Ô femme, qu’avez-vous à voir avec moi ? Mon heure n’est pas encore venue. Il ne fait aucun doute qu’il s’agit là d’un langage exprimant une animosité entre deux parties, voire même une réprimande. À première vue, cela semble presque scandaleux. Que se passe-t-il?
Érudit des Écritures, le P. William Leonard dit avec un euphémisme que ce langage indique « une divergence de points de vue entre les deux parties concernées ». Il montre comment cette phrase est un Hébraïsme» – une expression hébraïque translittérée en grec – utilisée dans plusieurs textes de l’Ancien Testament, laissant toujours présager une signification similaire de « divergence » ou de réprimande (voir Juges 11 :12 ; 2 Sam. 16 :10, 19 :22 ; 2 Rois 3 :13; 2 Chroniques 35:21).
Cette expression grecque idiomatique, ti emoi kai soi— « qu’avez-vous à voir avec moi » — est la même expression utilisée par les démons possédant les démoniaques de Gadara dans Matthieu 8 : 28-29 :
Et quand il arriva de l’autre côté, au pays des Gadaréniens, deux démoniaques le rencontrèrent, sortant des tombeaux, si féroces que personne ne pouvait passer par là. Et voici, ils s’écrièrent : « Qu’as-tu à faire avec nous, ô Fils de Dieu ? Êtes-vous venu ici pour nous tourmenter avant l’heure ?
Cependant, voici le point crucial : le P. Leonard explique que quoi semble être un refus en surface est en fait « un refus » ad mentem» – un refus « d’atteindre un objectif » ou « avec un objectif en tête ». (Voir Père William Leonard, Un commentaire catholique sur les Saintes Écritures, p. 984.)
Nous avons un autre « refus » bien connu ad mentem» dans Matthieu 15 :22-28, où Jésus réprimande trois fois une femme cananéenne alors qu’elle vient lui demander de guérir sa fille possédée par un démon. Les refus initiaux de Jésus envers cette femme et envers sa mère soulignent le caractère essentiel de son intercession en la matière. La fille de la femme cananéenne est finalement guérie, mais pas tant qu’elle n’a pas persisté dans son intercession pour sa fille. De même, le fils divin de Marie accomplit finalement son premier miracle, amène les apôtres à la foi et lance son ministère qui amènera tous les sentiments de Dieu et de Marie.—enfants la vie éternelle. Mais tout comme pour la femme cananéenne, cela ne se produirait pas sans l’intercession déterminée de Marie, même face à une situation difficile. apparent refus.
Ces deux grandes femmes sont des icônes pour tous et enseignent par l’exemple la vérité éternelle : il a plu à Dieu d’impliquer notre coopération dans son œuvre de salut. Le Catéchisme dit : « Dieu a librement choisi d’associer [all Christians] avec l’œuvre de sa grâce » (2008) – et d’associer Marie à cette œuvre à un degré singulier et prééminent.
Le Rôle de la Prière à Marie
La prière à Marie constitue un aspect essentiel de la spiritualité chrétienne, solidement enracinée dans la doctrine catholique depuis des temps immémoriaux. C’est un roc sur lequel les croyants s’appuient pour obtenir confort, direction et intercession dans leur relation envers Dieu. À travers les âges, cette pratique de dévotion a été renforcée par les écrits bibliques, les coutumes ecclésiastiques, ainsi que les exemples des saints qui ont honoré Marie en tant que bienveillante.
L’usage du Chapelet
Le rosaire tient une position centrale au sein de la spiritualité de nombreux croyants. En récitant les mystères joyeux, douloureux, lumineux et glorieux, les dévots se plongent dans les événements liés à Jésus et Marie, renforçant leur lien spirituel avec le divin. À travers chaque Ave Maria, ils manifestent leur confiance en l’intercession de Marie et leur désir de suivre les enseignements du Christ. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, dans son livre sur la vraie dévotion à la Sainte Vierge, encourage les chrétiens à méditer régulièrement sur les mystères du rosaire pour approfondir leur lien avec la Mère de Dieu. Cette pratique ancienne, héritée de génération en génération, reste une source d’illumination spirituelle pour ceux qui ont la foi, les guidant dans leur connexion à la divine Dame du Ciel.
L’appel à la prière
Unissons nos voix dans la prière, frères et sœurs, dans l’unité de notre confiance, en nous tournant vers Marie, la mère de Jésus. Au sein de notre monde troublé par la guerre et la division, optons à la prière pour trouver pour retrouver la paix et la réconciliation. Les chrétiens ont la possibilité faire déposer un message pour la Vierge Marie par internet. Que nos prières montent vers le ciel, comme un hommage agréable à Dieu, afin qu’il puisse nous guider nos chemins sur le chemin de la vérité et de la justice. Saint Paul nous exhorte dans ses lettres à prier sans cesse, quelle que soit la situation, pour que notre communion à Dieu soit solide et ardente. La prière, quand elle est sincèrement offerte, a le pouvoir de transformer les cœurs et de modifier le cours de l’histoire.
L’enseignement du Souverain Pontife
Le Souverain Pontife, à travers ses écrits inspirés, publiés par Bayard, nous rappelle la signification de la prière journalière. À travers ses homélies et ses audiences générales, il nous encourage à cultiver une connexion personnelle avec Dieu, en s’appuyant sur la contemplation des Écritures ainsi que la récitation du rosaire. Sa manière d’être d’humilité et de compassion nous inspire à approfondir davantage notre prière et à rechercher la présence de Dieu dans chaque aspect de notre vie. Le pape Jean-Paul II, dans son encyclique sur la foi chrétienne, nous souligne que la prière quotidienne est la base de la vie de foi et par elle que nous sommes unis à la volonté divine. La prière, transmise par les pontifes de génération en génération, est un phare d’espoir dans les tempêtes, un roc solide auquel les âmes peuvent s’appuyer.
Les écrits écrits par Lelièvre et Hubert
Au sein de la pratique religieuse, l’église recommande vivement la prière, et lors de la prière, les fidèles effectuent le geste du signe de la croix et récitent l’Ave Maria. Des intellectuels contemporains, comme Lelièvre et Hubert, nous convient également à réfléchir sur la force de la prière, dans leurs ouvrages inspirants. Leurs écrits, riches en enseignements spirituels, nous orientent dans notre parcours de la foi et nous invitent à trouver dans les richesses de la tradition chrétienne pour enrichir notre spiritualité. Par la méditation sur leurs ouvrages, nous explorons de nouvelles voies d’approfondir notre relation avec Dieu et de grandir dans la sainteté. L’apôtre Jean, dans son évangile, nous rappelle que la prière est une puissante voie de demeurer en communion avec Dieu et de recevoir de ses grâces. Chaque paragraphe de leurs ouvrages ressemble à un appel à une prière ardente et à une vie emplie de la présence divine. Dans notre exploration de connexion spirituelle, chaque lecture devient une invitation à aspirer à le divin, par le biais de la contemplation et la réflexion.
La pratique de la prière
Au sein de nos chapelles simples ou grandioses, tournons-nous vers le divin avec confiance et humilité, car nous savons qu’il écoute nos prières avec amour et sollicitude. Que chaque bougie allumée, chaque Ave Maria récité, soit une offrande à notre divin Créateur et à sa sainte mère, Marie. Que nos moments de prière dans la chapelle soient des moments de grâce et de renouvellement de notre esprit, nous fortifiant pour affronter les challenges avec courage et foi. La sainte Bernadette Soubirous, qui a reçu les apparitions de la Vierge Marie à Lourdes, nous montre l’importance de la prière dans l’existence des catholiques et l’efficacité de l’intercession de la Sainte Vierge. Chaque personne qui entre dans une chapelle, chaque verset des Écritures lu dans ce lieu saint, constitue une rencontre avec la divinité, une étape dans le processus de transformation spirituelle. À travers les Écritures saintes, tout disciple est invité à contempler sur la croix du Christ, à méditer sur son sacrifice, et à trouver réconfort et espoir dans sa grâce rédemptrice.
L’acte de prier comme remède pour l’intérieur
Comme un guérisseur pour nos esprits, l’acte de prier nous réconforte ainsi que nous renforce lorsque nous traversons des moments de douleur et de désespoir. Elle nous fait souvenir que la présence divine ne nous quitte jamais, même dans les moments les plus sombres de notre existence. En nous tournant vers lui dans la prière, nous découvrons la force intérieure dont nous avons besoin pour traverser les épreuves et pour faire face à l’avenir avec espoir et confiance. L’acte de prier est semblable à une fontaine d’eau vive qui étanche notre soif spirituelle et qui, au cours de notre marche avec Dieu, nous revigore.
À chaque prière prononcée, à chaque intention portée, notre âme trouve un soulagement divin, une guérison céleste, qui transcende les limitations humaines. Chaque page de la Bible est une invitation à communier avec Dieu, à lui remettre nos fardeaux, et à accueillir sa grâce transformatrice.
Un regard différent sur l’acte de prier Marie
L’invocation de Marie constitue une pratique solidement ancrée dans la tradition catholique chrétienne, offrant un lien spirituel précieux pour les adeptes de tous horizons. En tant que mère spirituelle aimante et intercesseur dévoué, elle est invoquée avec ferveur dans les moments de besoin et de reconnaissance. Le rosaire, avec ses mystères à méditer, dirige les fidèles dans leur cheminement spirituel, les aidant à méditer sur Jésus, son fils, à travers le prisme de la Vierge Marie. Cette dévotion mariale s’exprime dans les sanctuaires comme Lourdes, où les pèlerins affluent en quête de réconfort et de guérison, symbolisant la profonde connexion entre la foi catholique et la dévotion mariale. Les écrits inspirants d’éminents théologiens comme Lelièvre et Hubert offrent une réflexion précieuse sur la valeur de la prière à Marie et son influence sur la vie spirituelle des fidèles. Par le biais d’une lecture approfondie de livres dévotionnels et bibliques, les fidèles élargissent leur compréhension de la vénération de Marie et cultivent un lien plus fort avec Marie, notre mère spirituelle. Dans un monde où prédominent la guerre et les conflits, la prière à Marie constitue un refuge de calme et de confiance, invitant chaque personne, indépendamment de son rang dans la foi catholique, à se tourner vers la Dame du Ciel avec une foi profonde et une dévotion sincère. Prions donc en commun, avec sincérité et humilité, en honorant Marie comme notre mère et notre intercesseur, et en lui confiant nos prières et nos désirs les plus profonds. Dans cette démarche de foi, tout adepte est convié à suivre la voie des prières et des désirs du cœur, sous la direction du saint Père et les ressources spirituelles précieuses fournies par des plateformes comme Aleteia. Ainsi, avec un cœur humble et une foi sincère, saluons Marie dans notre prière quotidienne, lui demandant son intercession affectueuse, et la force de continuer dans la prière fervente.
Que la prière soit notre refuge et notre consolation en toute circonstance. Que nous nous orientions envers Marie, notre mère divine, avec un cœur ouvert et une foi inébranlable, sachant qu’elle intercède pour nous auprès de son fils bien-aimé. Que la prière soit notre guide vers la voie de la sainteté, nous rapprochant toujours plus de Dieu et de son amour sans limites.
Lecture:
On n’est pas des bœufs/Un pèlerinage.,Cliquer ICI.
Marie (Auguste Brizeux)/La Chaîne d’or.,L’article de presse.
Les Cathédrales de France/Etampes.,Article complet.
Le massacre dans le temple/11.,Article complet.
Dictionnaire infernal/6e éd., 1863/Index alphabétique – P.,L’article ICI.
Chapelets de Notre-Seigneur Jésus-Christ et de la Sainte Vierge/Texte entier.,Cliquer ICI.
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