Qu’est-ce qu’un catholique, pardon, « un catho » ? Une sorte de benêt réactionnaire, un peu méchant, un peu sénile, qui marmonne des textes abscons, préfère la messe à la grasse matinée et s’obstine à obéir à une secte rétrograde dont la principale activité est de couvrir des abus sexuels. Ce dévot-là n’a que trois obsessions : interdire aux femmes de faire ce qu’elles veulent de leurs corps, empêcher les personnes LGBT de mener leur vie et obliger les malades à souffrir le plus longtemps possible. Ce catho-là est, logiquement, le dernier des Mohicans, un démodé, un poussiéreux. Pour ne rien arranger, cet ahuri n’a pas compris que Jésus n’a jamais existé, puisque ainsi Michel Onfray l’affirme. Cela vous fait envie ? Comment ça, non ? À moi non plus, cela dit, maintenant que j’y songe.
Et voilà que le nombre d’adultes qui ont été baptisés au cours de la vigile pascale fait un bond sans doute jamais vu, comme La Croix l’a relevé. Depuis plusieurs mois d’ailleurs, les capteurs catholiques sentent d’ailleurs qu’il se passe quelque chose, qui échappe au discours officiel sur la société française. Dans certains diocèses, comme à Montpellier, les catéchumènes ont été cette année deux fois plus nombreux que l’an dernier. C’est choquant ! On aurait pu prévenir ! Comment ces gens peuvent-ils vouloir tomber dans le bénitier quand tout est fait pour les en dissuader, et quand ils ne savent même plus ce qu’est un bénitier ? Ces nouveaux catholiques surgis de nulle part ignorent-ils l’image que les médias et les réseaux sociaux véhiculent ? Ont-ils demandé l’autorisation à l’administration de la société sécularisée ? Sont-ils mal informés ? Manipulés ? Après tous les efforts déployés pour les dégoûter, ils y mettent sans doute de la mauvaise volonté. Que fait la police ?
Nul ne sait si le printemps de la foi durera. Il y a parfois de ces gelées tardives qui vous mettent à bas une jolie floraison et hop ! finie la récolte que l’on fantasmait. En attendant, Dieu se rit. C’est écrit dans les psaumes, d’ailleurs : « Les rois de la terre se dressent, les grands se liguent entre eux contre le Seigneur et son messie : faisons sauter nos chaînes, rejetons ces entraves ! Celui qui règne dans les Cieux s’en amuse. »
Le facétieux Créateur se moque tout autant de nos plans pastoraux, probablement, si j’en juge par nos résultats. Dieu va chercher les « cathos » où ça lui chante, et même là où nous ne chantons pas. Ne lis-je pas dans Le Pèlerin l’humble témoignage d’un jeune assistant parlementaire que le Messie est venu chercher quand il avait douze ans ? Le jeune homme s’est acheté clandestinement un évangile avec ses petites économies, et le mal était fait : le voici chrétien. Il n’est pas le seul à qui semblable mésaventure soit arrivée, même en politique, de la France insoumise à Reconquête en passant par toutes les couleurs, j’en connais.
L’Évangile nous le dit pourtant : les disciples s’éparpillent quand le temps se fait noir. Dans la Passion selon saint Marc, seuls deux marginaux confessent en geste ou en mot la messianité du Christ. Une femme brise un vase de parfum précieux sur la tête de Jésus, et quand tout est achevé dans le plus effarant des échecs le flic de garde — un centurion romain, même pas catholique de toujours — proclame le crucifié « Fils de Dieu ». Et si, au fond, ils étaient les plus grands théologiens, ces nouveaux chrétiens qui ne connaissent rien à rien, mais rien, vraiment rien ? C’est au plus bas que le très-haut se laisse toucher. Quand l’Église est par terre et que nous, les disciples canal historique, nous errons hébétés au milieu des dernières pierres qui tombent, c’est le bon moment pour entrer dans le club des loosers. Tout cela sent les commencements.
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Opération déminage. Après les polémiques sur l’établissement parisien Stanislas et face à la menace d’un rapport parlementaire à charge sur le financement public des écoles privées, le secrétaire général de l’enseignement catholique, Philippe Delorme, a tenu ce mercredi une conférence de presse. « Ce débat public sur notre prétendue opacité m’interloque », a-t-il déclaré en préambule, faisant allusion aux accusations du député LFI Paul Vannier, corapporteur du texte.
Dans une vidéo postée sur X annonçant les trois axes du texte qu’il présentera mardi prochain, le parlementaire a en effet déclaré que personne n’était en mesure de donner le montant total de la dépense publique consacrée chaque année aux établissements privés sous contrat. D’après lui, ces derniers seraient en outre « hors de contrôle ». Plus grave encore, dit-il, ce financement public subventionnerait « massivement un processus de ségrégation socio-scolaire qui conduit à l’aggravation des inégalités scolaires et sociales entre les établissements privés qui s’affirment de plus en plus comme des établissements réservés aux plus riches et les établissements publics pour tous les autres ».
« Des questions se posent, certaines sont légitimes, d’autres moins », a estimé Philippe Delorme tout en dénonçant un « soupçon généralisé à des fins idéologiques » fondé sur « des fantasmes, des inexactitudes et des contre-vérités » qu’il s’est employé à réfuter point par point. S’agissant des contrôles financiers et pédagogiques des écoles privées dont la rareté a été pointée dans un rapport de la Cour des comptes publié en juin 2023, le secrétaire de l’enseignement privé catholique a reconnu qu’ils n’étaient en effet pas toujours mis en œuvre. « Mais nous y sommes disposés, voire nous les réclamons », a-t-il jugé nécessaire de justifier, alors que ces contrôles incombent aux directions départementales et régionales des finances publiques et aux inspecteurs d’académies.
Quant au manque de mixité sociale et scolaire au sein des établissements privés : « L’ouverture à tous fait partie de notre projet chrétien éducatif, et c’est un défi que nous relevons », a-t-il assuré. Soulignant le nombre important d’élèves boursiers accueillis dans le privé, il a également fait valoir que la gentrification de certains établissements était étroitement liée à celle des quartiers et des villes où les prix de l’immobilier augmentent. Philippe Delorme a tenu également à dissiper le fantasme au sujet d’une école privée catholique « très riche » qui serait subventionnée par de généreux donateurs.
Un élève du privé coûte deux fois moins cher à l’État qu’un élève du public
« La majorité de nos établissements sont pauvres, a-t-il affirmé, 30 % d’entre eux ont une cotation d’aptitude financière (CAF) inférieure à 5 %. En outre, le bâti scolaire est un vrai souci, notamment en ce qui concerne la mise en conformité aux normes. » Il a tenu à rappeler aussi qu’un élève du privé coûtait deux fois moins cher à l’État qu’un élève du public…
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Alors que des journalistes présents sur place évoquaient de manière récurrente l’établissement Stanislas, Philippe Delorme a rappelé d’une part, que le rapport académique avait conclu au caractère infondé des accusations portées à son encontre et, d’autre part, que « Stan » ne résumait pas à lui seul l’enseignement privé catholique qui regroupait à la rentrée 2022 plus de deux millions d’élèves, soit 17,6 % des effectifs scolarisés, dans un peu plus de 7 500 établissements.
« Si nous avons du succès, c’est parce que nous fonctionnons bien et que les familles nous font confiance », a-t-il conclu.
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« Les chrétiens sont des mécréants qui méritent une balle dans la tête. » Élevé en France au sein d’une famille salafiste d’origine algérienne, Raphaël a été bercé par ce discours durant toute son enfance. Jusqu’à l’âge de 18 ans, il a récité ses cinq prières quotidiennes, respecté le ramadan et s’est rendu tous les vendredis à la mosquée de son quartier. « Un jour, j’ai entamé un dialogue avec des catholiques pour les convertir à l’islam, mais finalement ça ne s’est pas passé comme prévu, relate-t-il.
Ils m’ont parlé du pardon et de la miséricorde de Dieu. Je les ai écoutés à titre informatif. Quelques mois après, je me suis rendu malgré moi dans une église avec l’un d’eux, et là, devant le Saint-Sacrement, j’ai été envahi par une paix, une joie, un amour qui m’étaient jusqu’alors inconnus. Une nuit, dans mon sommeil, le Christ m’est apparu et m’a tendu les bras. Toutes mes certitudes se sont écroulées. » Raphaël s’est alors installé dans une double vie : musulman aux yeux de tous, chrétien dans le secret de sa chambre, où il priait Dieu et lisait la Bible.
Chaque année en France, des musulmans se convertissent au catholicisme. D’après l’enquête « Catéchuménat 2024 » publiée ce 27 mars par la Conférence des évêques de France, 5 % des adultes baptisés cette année sont issus de familles de tradition musulmane, soit aux alentours de 350 personnes. « Ils sont en réalité plus nombreux, car ces chiffres n’incluent pas les 5 % de catéchumènes venant de familles de religions mixtes, c’est-à-dire avec un parent chrétien et l’autre pas. Or, dans la plupart des cas, ce dernier est musulman », rectifie un prêtre du diocèse de Paris. Le nombre de ces convertis reste de toute façon difficile à évaluer, car « beaucoup se cachent ou restent invisibles. Soit ils sont d’une discrétion absolue dans leur pratique religieuse publique, soit ils ne deviennent jamais paroissiens ou membres d’une église », indique l’European Centre for Law and Justice (ECLJ) dans un rapport publié en 2022 sur « La persécution des chrétiens ex-musulmans en France et en Europe ».
Pendant huit ans, Raphaël n’a rien dit à ses proches de sa conversion
Car le chemin de conversion qu’empruntent ces musulmans s’apparente bien souvent à un parcours du combattant. À l’instar de Raphaël, beaucoup se convertissent à la suite d’apparitions ou de songes. D’autres, aiguillés par des sites internet ou diverses lectures, suivent un cheminement plus intellectuel. « Pascal a été ma première grande rencontre catholique, au détour d’un passage des Pensées étudié en cours de littérature au lycée », témoigne Marie, 36 ans. C’est en s’interrogeant sur le Jésus du Coran que Pierre, né dans un milieu proche des Frères musulmans, est devenu chrétien : « On nous disait que Jésus était un prophète mais qu’il était interdit de lire l’Évangile. Je me suis plongé dans la Bible en me disant : soit ce que dit Jésus est faux et il ne peut pas être un prophète, soit ce qu’il dit est vrai, auquel cas ce que dit l’islam est faux », explique ce trentenaire qui a reçu le baptême la nuit dernière pendant la vigile pascale. Une cérémonie dont il n’a osé parler qu’à sa mère, par crainte de représailles.
« Une écrasante majorité de personnes quittant l’islam pour rejoindre le christianisme subissent une persécution familiale et communautaire. La conversion, qui implique l’apostasie, est condamnée dans le Coran et violemment condamnée dans les hadiths, ce qui justifie pour beaucoup de musulmans une persécution physique et morale des convertis », souligne en effet le rapport de l’ECLJ avant d’en détailler l’éventail : mépris, menaces, rejet, violences physiques allant des crachats jusqu’aux coups, voire au meurtre ; et pour les filles s’ajoutent parfois séquestration, viol ou mariage forcé…
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Pendant huit ans, Raphaël n’a rien dit de sa conversion à ses proches. Puis il a craqué en janvier dernier. « Mes parents m’ont renié. Ils ne veulent plus me voir mais ils m’envoient des messages et des vidéos de propagande pour m’expliquer que je vais aller en enfer, et eux aussi à cause de moi », confesse-t-il. Une douleur d’autant plus vive qu’il n’a pas été accueilli à bras ouverts dans l’Église catholique.
Avant de trouver un prêtre qui accepte de le préparer au baptême, trois paroisses l’ont rejeté. « Un curé m’a dit qu’il ne voulait pas avoir de problèmes, les deux autres m’ont expliqué que je pouvais rester musulman parce que j’avais déjà une religion qui était très bien aussi », révèle-t-il. Et depuis qu’il a été baptisé, Raphaël reste isolé. « Ma vie a enfin un sens, j’en suis heureux, mais quand je vais à la messe, il arrive que des gens me dévisagent comme si j’étais un terroriste, et je suis seul tous les dimanches et à chaque fête religieuse », se désole-t-il.
Des situations attestées par de nombreux convertis de l’islam. « Beaucoup sont largués et certains repartent même vers l’islam dont les communautés cultivent mieux l’esprit fraternel que les catholiques, note Vincent Neymon, directeur de Mission Ismérie, une association justement dédiée à l’accompagnement des convertis, en particulier musulmans. Nous leur permettons de se retrouver au sein de leur paroisse pour qu’ils échangent et s’épaulent. Nos bénévoles sont également formés pour sensibiliser la communauté paroissiale à leur accueil. » Des formations similaires à celles proposées par l’association Ananie, lancée en 2020 par le diocèse de Paris. Dans l’Église, certains commencent à se préoccuper du suivi de ces nouveaux baptisés, a fortiori lorsque la conversion implique une rupture familiale. « Les conversions de musulmans sont de plus en plus nombreuses et vont continuer d’augmenter. Leur intégration est un enjeu majeur pour l’Église catholique dont l’avenir repose en partie sur eux », analyse Vincent Neymon.
La fougue de certains d’entre eux pourrait contribuer à réveiller une Église en perte de vitesse. Car certains convertis n’hésitent pas à monter au créneau, comme le comédien Mehdi Djaadi, dont la pièce Coming out retrace le parcours de conversion avec humour et profondeur. Ou la journaliste Claire Koç, auteur de Le jour où je me suis convertie (Plon, 2023), qui ne comprend pas que la France « tente d’effacer son héritage chrétien » et célèbre une « foi chrétienne qui élève l’âme vers le beau et la perfection ». Thérèse, une jeune femme d’origine marocaine baptisée l’an passé, fait de l’évangélisation de rue : « Le problème est que les catholiques ont déserté le terrain et qu’ils se retranchent derrière une certaine tiédeur. Le franc-parler fait du bien. Si on est conscient que le Christ sauve et que Lui seul peut rendre heureux, il ne faut pas avoir peur de l’annoncer clairement. »
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Une catéchumène d’Italie reçoit le baptême du pape François lors de la messe de la Veillée pascale le 16 avril 2022 à la basilique Saint-Pierre au Vatican.
Atlantico : Plus de 12.000 adultes et adolescents seront baptisés à Pâques cette année en France. Derrière ce chiffre impressionnant enregistré par l’Eglise catholique, le nombre d’adultes (7100) progresse de plus de 30% en un an et celui des adolescents (5000) de plus de 50 %. Comment expliquer ce renouveau catholique et cette progression des baptêmes à l’occasion de Pâques ? Comment expliquer ce phénomène et quelle est la réalité de cet engouement ?
Jean-Baptiste Noé : Il y a en effet, depuis une dizaine d’années, une hausse régulière des baptêmes d’adultes : 3 400 en 2013, 5 400 en 2023 pour une moyenne d’environ 4 200 chaque année.
La foi catholique, que beaucoup disait en déshérence et destinée uniquement à une population vieillie, connait en réalité une nouvelle forme de dynamisme. L’accroissement du nombre de baptêmes est l’aboutissement d’un regain de la foi qui se manifeste dans de nombreuses démonstrations publiques du culte : les pèlerinages nationaux et locaux font le plein, il y a toujours du monde à la messe dominicale, les mouvements de jeunes, que ce soit le scoutisme ou les patronages, attirent et se développent. Ce qui se passe aujourd’hui, personne ne l’avait prévu il y a 20 ans et il y a 40 ans en arrière personne ne pouvait l’imaginer.
À quoi est dû ce renouveau ? À plusieurs facteurs, mais notamment au grand dynamisme des laïcs, engagés dans de nombreux mouvements et associations, et aux familles catholiques qui, en France, ont mieux tenu qu’ailleurs en Europe, et qui sont les premières cellules d’évangélisation.
Bernard Lecomte : Ce chiffre est impressionnant, certes, parce qu’il vient contredire un long processus de déchristianisation de la société française. Le nombre de catholiques pratiquants ne cesse de baisser, en France, depuis les années 1960. Leur nombre tourne aujourd’hui, selon toutes les enquêtes, autour de 2 à 4 % de la population. En quelques décennies, les nouvelles générations ont vu le nombre de baptisés diminuer, au point que la transmission quasi-automatique de la pratique chrétienne s’est pratiquement arrêtée. C’est ce qui explique qu’on observe, dans les nouveaux baptisés, une telle proportion d’adultes et d’adolescents : il est bien fini, le temps où les familles françaises procédaient naturellement au baptême des nouveau-nés aussitôt après la naissance !
Mais cette hausse inattendue du nombre de baptêmes ne doit pas faire illusion. Il serait imprudent, pour l‘Eglise, d’y voir une inversion spectaculaire du processus de déchristianisation de la société française ! La chute des pratiques et des vocations avait atteint connu une telle accélération, depuis une vingtaine d’années, qu’elle occultait tous les phénomènes de conversion, de renouveau, voire de résistance assurant la permanence du christianisme dans la France d’aujourd’hui. Or, si l’Eglise catholique semble être devenus une association comme les autres, on aurait tort de ne pas souligner l’importance qu’elle a gardée dans le patrimoine, la culture, l’édition, les médias, etc, etc.
Qu’est-ce que cela traduit et nous dit sur l’Eglise catholique et son évolution ? Est-ce lié à un regain de religiosité, de foi et de pratique ?
Jean-Baptiste Noé : Cela démontre que l’Église n’est pas morte et que toutes les analyses sociologiques et pseudo-marxistes portées depuis les années 1960 se sont trompées. Non seulement il y a un regain des baptêmes et de la foi en général, mais ces populations sont aussi en demande de messes mieux célébrées, de liturgies plus soignées et fidèles au missel romain. Les temps de prière, d’adoration au Saint-Sacrement et de confession sont en essor. La foi catholique n’est plus vécue uniquement comme le fait de participer à des activités sociales, mais d’abord et avant tout comme une rencontre personnelle avec le Christ.
Bernard Lecomte : Ces chiffres montrent que l’Eglise catholique, même marginalisée, n’est pas en voie de disparition. La foi chrétienne n’est pas une mode fugace, un engouement passager. Elle est une donnée fondamentale de la culture française, comme on a pu le mesurer lors de l’incendie de Notre-Dame. Rappelons que la France est régulièrement qualifiée par ses dirigeants de « fille aînée de l’Eglise », une expression qui rappelle qu’elle s’est constituée en nation majoritairement chrétienne lors du baptême de Clovis en 496 ! On n’efface pas en quelques dizaines d’années plus de 1.500 ans de culture et de civilisation. On aurait tort de passer l‘Eglise par pertes et profits au prétexte que les églises de nos campagnes sont vides : l’expression de la foi, la spiritualité, l’engagement religieux n’ont plus les formes d’antan, mais elles perdurent dans une société elle-même en forte mutation.
Jean-Baptiste Noé : Si le nombre d’adultes baptisés augmente, c’est aussi que ces personnes n’ont pas été baptisées étant enfants. Le nombre de baptêmes d’enfants est en grande chute : 380 000 en 2000, 180 000 en 2019. Mais personne n’oblige ces enfants non baptisés à se faire baptiser adulte. Peut-être que certains demandent le baptême pour pouvoir se marier, mais cette cause utilitariste me parait peu recevable. D’une part parce que de moins en moins de monde se marie, et encore moins à l’église, d’autre part parce que le processus pour être baptisé est long, au moins 2 ans, de quoi décourager ceux qui n’ont pas une foi réellement ancrée.
Il est indéniable qu’il y a un réel retour de la foi, qui n’est pas majoritaire et qui reste faible au regard de la population générale, mais qui est réelle et en croissance.
Bernard Lecomte : Il est trop tôt, me semble-t-il, pour tirer des conclusions sociologiques aussi précises. Ainsi, une question se pose : ces nouveaux convertis, ces adultes qui n’ont pas hérité leur foi d’un baptême familial, vont-ils eux-mêmes baptiser leurs enfants ? Le renouveau de la foi passe-t-il aujourd’hui par les sacrements, les rites, et plus généralement par l’institution ecclésiale, ses règles, ses prêtres, ses références vaticanes ? Il est à noter que les nouveaux baptisés, quand on les interroge, parlent de spiritualité, de lumière, de générosité, d’amour, de fins dernières, voire de mysticisme, mais jamais de l’institution !
Est-ce prometteur pour les années à venir et pour l’Eglise catholique ? L’Eglise doit-elle revoir sa manière d’accompagner les personnes baptisées au regard de ce phénomène ?
Jean-Baptiste Noé : Tout réveil et tout regain est prometteur même si l’histoire n’est jamais gagnée d’avance. En revanche deux problèmes se posent à l’Église. Le premier est celui du temps de préparation au baptême, près de 2 ans, ce qui est trop long et trop fastidieux. D’autant qu’ensuite, et c’est le second problème, ces jeunes baptisés sont souvent peu accompagnés et beaucoup disparaissent. Le défi est donc de mieux accueillir et intégrer ces nouveaux chrétiens pour qu’ils puissent vivre leur foi après leur baptême.
Bernard Lecomte : Il est normal que les cadres de l’Eglise, prêtres ou laïcs, se réjouissent de cette « divine surprise » qui éclaire les fêtes de Pâques cette année. Un peu de lumière dans une période bien sombre ! De la Manif pour tous aux affaires de pédophilie, l’Eglise a connu bien des déboires et des drames, ces dernières années, qui ont assombri son horizon comme rarement dans une histoire pourtant mouvementée. Evidemment que ces chiffres vont faire l’objet de bien des réflexions chez les évêques de France, en particulier sur l’accompagnement proposé par l’Eglise à ces nouveaux arrivants. Mais on peut déjà parier que ces jeunes et ces moins jeunes ne vont pas se précipiter aveuglément dans des structures anciennes, dans des mouvements archaïques, dans une pratique religieuse dépassée : si les fondements et le cadre du christianisme restent les mêmes depuis deux mille ans, ce sont les croyants eux-mêmes qui portent les questions, les engagements, les débats internes, les pratiques nouvelles, les priorités vitales. Le christianisme est une religion vivante, et son avenir n’est inscrit nulle part !
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La célébration de Pâques est l’occasion pour les chrétiens de célébrer la résurrection de Jésus-Christ trois jours après sa mise à mort sur la croix. Cette année, les protestants et les catholiques célèbreront cette fête dimanche 31 mars. Dans ces deux branches de la religion catholique, la date de Pâques s’appuie traditionnellement sur le calendrier grégorien.
Elle est célébrée le premier dimanche après la première pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps, fixé lui au 21 mars. Ladite pleine lune n’est pas celle qu’on observe dans le ciel, il s’agit plutôt d’une lune fictive dite « lune ecclésiastique ». Ainsi, la date de Pâques varie chaque année, mais tombe toujours entre 22 mars et le 25 avril
La date de Pâques dans le calendrier catholique et protestant peut différer de celle d’autres branches du christianisme, comme chez les orthodoxes. Le mode de calcul est le même, mais les orthodoxes s’appuient, eux, sur le calendrier julien. Il est donc courant que la Pâques orthodoxe tombe quelques semaines après la célébration catholique et protestante. Cette année, elle aura lieu le 5 mai. Il arrive parfois que les deux dates coïncident. La dernière fois que les catholiques, protestants et orthodoxes ont célébré Pâques le même jour, c’était en 2017, le dimanche 16 avril.
Qu’en est-il de la Pâque juive ?
La religion juive fête également Pâque, plus communément appelés « Pessa’h ». Ils commémorent la libération du peuple juif de l’esclavage en Égypte ancienne, raconté dans le récit biblique de l’Exode. C’est l’une des fêtes les plus importantes du calendrier juif et elle dure généralement sept jours, huit pour les Juifs orthodoxes. Cette fête est associée à beaucoup de pratiques et de rituels comme le seder, repas rituel qui se déroule le premier soir, ou encore la consommation du pain azyme, ou matzah. Cette année, « Pessa’h » débute le 22 avril.
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Les bénévoles de l’association humanitaire le Secours catholique de Rambouillet ont dû se résoudre à prendre la décision. Le dimanche 17 mars 2024, à l’issue de la braderie de printemps, qui s’est déroulée pendant trois jours, ils ont décidé de fermer définitivement le vestiaire après cinquante ans d’activité.
Le vestiaire permettait de donner des vêtements aux personnes défavorisées tout au long de l’année. Deux braderies étaient organisées par an, celles-ci permettaient de récolter des fonds pour l’association.
Le vestiaire était installé dans des locaux attenants à l’église Saint-Bernadette, dans le quartier de la Louvière. Deux raisons ont conduit les membres du Secours catholique à prendre cette décision : la baisse du nombre de bénévoles et la difficulté à les recruter, mais aussi la sécurité du local.
La dernière commission de sécurité qui est passée dans les locaux, composée notamment de pompiers, » n’avait pas émis un avis défavorable, mais avait préconisé des conseils pour rendre les locaux plus dégagés « , rappelle Véronique Matillon, le maire de Rambouillet.
Face à la fermeture du vestiaire du Secours catholique, les bénéficiaires sont réorientés vers la Croix-Rouge et La Ressourcerie de Rambouillet. » On va faire un bilan suite à l’arrêt de ce vestiaire et réfléchir avec le réseau solidarités à la suite à donner », conclut Véronique Matillon.
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Quelque 12 000 adolescents et adultes seront baptisés en 2024, un chiffre en nette hausse par rapport à l’année dernière. Une «tendance de fond», dont se réjouit l’épiscopat français, mais qui ne compense pas la déchristianisation de la société française.
Dans l’Eglise catholique en France, frappée de plein fouet depuis une dizaine de d’années par la crise des violences sexuelles, les bonnes nouvelles ne sont pas légion. Alors, les évêques s’accrochent, ces derniers temps, à l’embellie des baptêmes d’adultes et de jeunes qui sont en forte augmentation. D’après les chiffres de la Conférence des évêques de France (CEF) rendus publics ce mercredi, 7 135 catéchumènes adultes (les personnes qui postulent à ce sacrement) seront baptisés en 2024, ce qui représente une augmentation de 30 % par rapport à l’année dernière, où ils étaient 5 463. Traditionnellement, ceux-ci sont baptisés à la Vigile de Pâques, c’est-à-dire dans la nuit de samedi à dimanche.
Des marges de progression significatives
Avant l’épidémie de Covid, l’Eglise catholique enregistrait, chaque année, environ 4 500 baptêmes d’adultes. La progression constatée en 2023 avait été, à l’époque, analysée comme une compensation des cérémonies qui n’avaient pas pu se tenir pendant la pandémie. Le bond en avant de 2024 change l’optique. «Il ne s’agit plus d’un rattrapage mais d’une tendance de fond», estime Catherine Chevalier, directrice du service national pour la catéchèse et le catéchuménat de la CEF.
Ce rebond est confirmé par l’augmentation également très significative des baptêmes d’adolescents, ceux âgés de 11 à 17 ans. Selon la CEF, 5 025 ados seront baptisés, cette année, dans les 68 diocèses (sur 94) qui ont répondu à l’enquête. Là aussi, les marges de progression sont significatives, une hausse, en moyenne, de 50 %.
Parmi les 7 135 adultes qui seront baptisés en 2024, 36 % ont entre 18 et 25 ans. La population est également, c’est une constante, majoritairement féminine, 62 % de femmes pour 38 % d’hommes. Phénomène qui était majoritairement urbain, les demandes de baptêmes à l’âge adulte connaissent désormais une progression significative en milieu rural : 29 % des catéchumènes baptisés en 2024 vivent à la campagne. Leur origine religieuse se diversifie également. Si 61 % d’entre eux ont grandi dans des familles de tradition chrétienne, presque un quart provient de milieu sans religion et 5 % ont une origine musulmane.
Catholicisme en perte de vitesse
Le phénomène est trop récent pour donner lieu à des études approfondies qui expliqueraient ce rebond. «Les jeunes abordent la question de la foi de façon plus décomplexée que les générations précédentes», estime cependant Catherine Chevalier, qui évoque aussi «un besoin de fraternité, de tisser des relations». Selon la responsable de la CEF, l’épidémie de Covid et la crise climatique ont également mis en exergue une quête renouvelée de sens. De fait, les jeunes générations sont marquées par un retour de la religiosité comme le soulignait une enquête, publiée en décembre, sur les jeunes et la laïcité.
Quoi qu’il en soit, ce n’est pas, en France, le grand printemps du catholicisme, en perte de vitesse dans l’Hexagone. A preuve, les chiffres des baptêmes ont drastiquement chuté en vingt ans, diminuant de moitié. En l’an 2000, il y a eu en France 400 327 baptêmes et en 2019, leur nombre était tombé à 204 304. En 2020, le chiffre (le dernier disponible publiquement) était dramatiquement bas pour l’Eglise catholique, chutant à 93 464, mais il s’agissait de l’année des confinements liés à la pandémie. Pour l’institution, la flambée des baptêmes d’adultes et d’adolescents ne compense pas pour le moment, la déchristianisation de la société française.
sainte-marie-orleans.org vous produit ce texte qui aborde le thème « Paroisse Sainte-Marie d’Orléans ». Le but de sainte-marie-orleans.org étant de rassembler en ligne des données sur le sujet de Paroisse Sainte-Marie d’Orléans puis les diffuser en essayant de répondre du mieux possible aux interrogations que tout le monde se pose. Cet article se veut reconstitué de la façon la plus correcte que possible. Si jamais vous projetez d’apporter quelques précisions autour du sujet « Paroisse Sainte-Marie d’Orléans », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre rédaction. Dans les prochaines heures on rendra accessibles à tout le monde d’autres annonces autour du sujet « Paroisse Sainte-Marie d’Orléans ». Alors, consultez régulièrement notre blog.
Le couple qui gère la librairie chrétienne va prendre sa retraite. Geneviève et Nicolas Joanne, 64 ans, aspirent à un repos mérité. Mais ils ne veulent pas fermer sans avoir trouvé un successeur. Qu’ils promettent d’accompagner.
Agapè est la seule librairie chrétienne d’Orléans. Et même du Loiret. Elle a ouvert, à l’automne 2017, dans un grand local clair, très haut de plafond, à deux pas de la gare, au 79, boulevard Alexandre-Martin. Joliment aménagé, l’espace propose des livres, bien sûr, pour adultes et enfants mais aussi des bibles, santons, bijoux, produits monastiques… Elle prenait, en quelque sorte, la suite de la Procure, qui avait baissé le rideau six mois plus tôt.
Agapè a ouvert il y a 6 ans et demi, au 79, boulevard Alexandre-Martin.
Il a fallu quelques mois pour se faire un trou, un réseau, une clientèle. Mais aujourd’hui, elle est présente et fidèle. « Ça marche bien. Le chiffre d’affaires est même en hausse », résume Geneviève Joanne, devenue libraire en 2009, en ouvrant un premier Agapè à Nevers.
Cette librairie spécialisée répond à une demande. « On a une clientèle de tradition chrétienne. Des catholiques, des protestants. On a soit des particuliers qui vivent surtout dans l’agglo, soit des paroisses, salons et associations », complète Nicolas, son mari.
Accompagnement garanti
Maintenant qu’ils ont « fait la preuve qu’on pouvait en vivre », ils cherchent à passer le flambeau. « C’est un métier passionnant mais on commence à fatiguer. On a fait des très belles rencontres, eu de riches conservations spirituelles. »
Le couple projetait, dès l’ouverture, de partir à la retraite vers 2024-2025. « On a commencé à en parler dès le mois de juin dernier. On l’a annoncé dans nos réseaux : syndicat de la librairie française et cercles chrétiens. On a eu une piste qui n’a pas abouti. On a relancé en début d’année et on espère avoir des candidats sérieux et motivés. L’objectif, c’est de ne pas fermer. Cela nous ferait mal à nous mais aussi à tous nos clients. »
Pour se lancer, Geneviève et Nicolas assurent qu’il faut « aimer les livres, les gens et la vie d’entreprise. Et être aussi porté par une dimension religieuse ou spirituelle ». Pour assurer la transition, ils se disent « prêts à accompagner la reprise le temps qu’il faut. Car on souhaite que ça marche ! »
Pratique. Les intéressés peuvent les contacter par mail à contact@librairieagape.fr ou au 02.38.73.49.58. Le fonds de commerce est estimé à 140.000 euros et le stock à 120.000 euros.Des livres pour adultes et enfants mais pas seulement.
Marie Guibal
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Quand on demande à Armelle pourquoi elle a mis ses deux enfants dans le privé, elle parle de sa propre enfance. « Je me suis souvenue de mon passage dans le privé en CE1, après un CP difficile dans le public avec la méthode globale, du contraste avec ma nouvelle classe toute calme, tenue par une religieuse. Alors j’ai voulu la même chose pour mes enfants : du calme et des méthodes classiques. » Qu’importe que la méthode globale ait disparu dans le public depuis longtemps, ou que les religieuses soient devenues rares dans le privé. Comme de nombreux jeunes parents, Armelle est venue chercher à l’école privée catholique un cadre rassurant et des « valeurs traditionnelles », deux motivations fréquentes, selon un récent sondage de l’Association des parents d’élèves de l’enseignement libre, l’Apel.
« Peu de parents disent venir pour l’Évangile en tant que tel, reconnaît Vivien Joby, à la tête du groupe scolaire La Providence, à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Mais en creux, ils plébiscitent notre identité catholique, qui se traduit par l’attention aux élèves. Nos familles considèrent qu’on s’occupe bien de leurs enfants. »
À l’heure où les incertitudes sur l’avenir sont nombreuses, certains parents voient dans ces écoles une offre éducative rassurante, et une façon de donner « le meilleur à leurs enfants ». La Cour des comptes, dans un rapport de 2023, pointait aussi le poids des difficultés du public dans ce succès du privé. Les magistrats expliquaient avoir visité des établissements sous contrat, dans le cadre de leurs travaux. « Pour les parents rencontrés lors de ces visites, les établissements publics font souvent figure de repoussoir », notaient les juges. Ces familles avaient trouvé dans le privé une forme de refuge après que leur enfant a été confronté, dans le public, à des problèmes « de sécurité, à l’insuffisance des remplacements en cas d’absence des enseignants ou à la moindre personnalisation des relations avec l’équipe pédagogique ou de direction », listait la Cour.
Une capacité à répondre à des attentes différentes
Les établissements estiment, eux, que leur succès s’explique surtout par la souplesse, qui permet de s’adapter aux demandes des familles aujourd’hui en quête d’aide éducative pour leurs enfants. «Nous sommes face à un changement de société évident, les parents qui viennent chez nous cherchent des valeurs, des références », estime Catherine Redon, cheffe d’établissement de Notre-Dame de Bellegarde, près de Lyon (Rhône). Or, grâce au statut particulier du privé, qui bénéficie d’une liberté pédagogique et d’une autonomie accrue, il peut coller aux demandes dans l’air du temps, qu’elles concernent le bien-être des enfants, la performance scolaire ou encore… l’écologie.
Chaque établissement catholique est, en effet, régi par un projet d’établissement qui lui est propre et auxquels les parents doivent adhérer au moment de l’inscription. Le développement intégral de l’enfant, c’est-à-dire intellectuel, humain, spirituel, y est central, quitte à ce que ce grand principe se décline de façons très diverses selon les écoles. Par exemple, Notre-Dame de Bellegarde est un établissement écolabellisé dont tout le projet pédagogique est irrigué par l’encyclique Laudato si’.« Nous l’avons décliné en trois axes : apprendre à prendre soin de soi, des autres et du bien commun », liste Catherine Redon. De là ont germé des tas de projets pédagogiques : relaxation, yoga, mais aussi visites de la synagogue et de la mosquée voisines, « afin de connaître l’autre ». Sans compter divers projets solidaires : cross pour financer une école à Ouagadougou, pyramide de boîtes de conserve pour les Restos du cœur, ou carnaval avec les résidents d’un hôpital gériatrique…
Un statut particulier
Tout cela est possible grâce à l’autonomie des chefs d’établissement du privé. « Il me suffit de signer pour faire partir une classe en voyage scolaire au Liban ou remplacer un ordinateur dans la salle informatique. Nos collègues du public sont beaucoup plus contraints par les procédures, alors forcément ça les freine », avance Catherine Redon. « Nous avons les marges de manœuvre pour faire de nos classes des lieux d’expérimentation », confirme Lionel Fauthoux, à la communication des établissements lasalliens. Cette souplesse pédagogique est jugée « intéressante » par le neuropsychologue Johannes Ziegler, membre du conseil scientifique de l’éducation, qui confirme ce côté foisonnant. « Il est vrai que les enseignants du privé sont facilement partants pour mener des expérimentations dans leur classe. C’est stimulant », estime-t-il.
Vu du public, cette autonomie est perçue comme un atout, certes réel, mais qui ne serait que la partie émergée de l’iceberg. Didier Georges, secrétaire national du SNPDEN, principal syndicat des personnels de direction du public, concède que « le statut de chef d’établissement du privé est efficace », mais assortit aussitôt ce constat d’une réserve : « Ce n’est quand même qu’une partie de l’équation. C’est facile d’être bon quand on est autorisé à renvoyer dans le public les élèves qui ne font pas l’affaire. »
Beaucoup s’interrogent sur leurs pratiques
L’école privée se voit régulièrement accusée de creuser les difficultés du public, en attirant les meilleurs éléments. Ce reproche, très relayé ces derniers mois par les syndicats d’enseignants, trouve un écho auprès de nombreux personnels du privé. Nombre d’entre eux s’interrogent sur leurs pratiques de sélection notamment. « Je constate que certains collègues, et pas seulement à Paris, accordent une très grande importance au comportement pour sélectionner leurs élèves, reprend Vivien Joby. Il va peut-être falloir que ça évolue. »
Certains parents avouent qu’ils risquent de payer au prix fort les restrictions d’accès à l’école privée, liées à l’afflux des candidatures. Pour Paul Vitart, père de deux enfants scolarisés à Caen et trésorier de l’Apel nationale, l’un des défis de l’enseignement catholique dans les années qui viennent sera de jouer le jeu de l’accueil de tous. « J’ose espérer que les chefs d’établissement ne sélectionnent pas qu’en fonction des notes. S’ils le font, l’enseignement catholique court à sa perte, car la société civile ne l’acceptera pas », lâche-t-il.
Ces questions, qui traversent la communauté éducative, ne semblent pas entamer la confiance des familles, qui plébiscitent l’école de leurs enfants, comme le montre encore le sondage de l’Apel. Les récentes polémiques qui ont porté, par exemple, sur Stanislas à Paris, n’y ont rien changé. « Certains parents sont agacés, d’autres peut-être en colère, mais l’immense majorité ne reconnaît absolument pas l’école de leurs enfants dans la caricature qui en est faite », juge Gilles Demarquet, le président de l’Apel.
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Dans les cuisines du Secours catholique à Orléans, Joselle et d’autres bénévoles préparent le petit déjeuner de ce mercredi pour une centaine de bénéficiaires : beaucoup d’hommes, quelques familles et une part substantielle de ressortissants étrangers. Ces derniers mois, l’accueil de jour, ouvert toute l’année du lundi au dimanche, a connu un sursaut spectaculaire de son activité, franchissant régulièrement le seuil des 200 couverts par matinée. « Il y a deux ans, ils étaient 50 à 60. Les petites journées d’aujourd’hui sont les pics d’hier », avance Emmanuel Barbier, le délégué départemental de l’association dans le Loiret, qui compte dorénavant plus de 600 bénévoles.
Ce jour-là, Dominique Marc est venu prêter main-forte en cuisine. Depuis l’année dernière, ce bénévole de longue date du Secours catholique, préside aux destinées du Relais Orléanais, « la seule association de la ville à servir quotidiennement entre 250 et 300 repas chauds le midi aux personnes en situation de grande précarité », détaille-t-il. Comme au Secours catholique, il constate que « le volume des personnes accompagnées augmente d’année en année », tout en restant néanmoins très en deçà des chiffres de 2022, liés au début de la guerre en Ukraine, « où nous servions jusqu’à 450 repas par jour ».
Des associations surprises
Avec Dominique Guy, le président du Secours catholique du Loiret, ils ont été pris de court par les déclarations de Serge Grouard, le maire d’Orléans (ex-LR), qui au cours d’une conférence de presse convoquée à la surprise générale lundi 25 mars, a dénoncé l’arrivée dans sa ville de plus de 500 migrants en moins d’un an pour décongestionner la capitale à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques. Selon lui, un car – affrété par les services de l’État – transférerait toutes les trois semaines entre trente et cinquante sans-abris depuis la capitale, saturant les dispositifs d’hébergements d’urgence : « 70 % des places dans les logements d’urgence de la métropole d’Orléans sont occupées par des personnes sans titre de séjour », estime l’édile.
Cet afflux de migrants ne serait, selon Emmanuel Barbier, « pas suffisant pour expliquer le sursaut d’activité des associations caritatives ». Dans la ruralité, où l’accompagnement de ressortissants étrangers reste très marginal, les courbes de l’activité suivent la même pente ascendante. « À Chatillon-Coligny, au sud du Loiret, nous recevions une dizaine de familles, toutes françaises, il y a quelques années. Elles sont plus de 70 aujourd’hui. » Dans un contexte de « dégradation économique générale », Dominique Marc se dit aussi incapable d’identifier les causes de ce sursaut : « Comme au Secours catholique, nous sommes un lieu d’accueil inconditionnel. Nous ne savons pas toujours exactement d’où viennent nos bénéficiaires », admet-il. « Il y a aussi une grande variabilité de la fréquentation selon les mois ou les semaines, à laquelle nous devons nous adapter. »
« Nous ne sommes pas dans la même situation qu’à Calais »
Dans un communiqué, répondant aux accusations du maire, la préfecture du Loiret indique que 134 personnes seulement sont restées dans des structures du département depuis mai 2023. « En dix mois, 519 personnes ont été prises en charge en région Centre-Val de Loire dans l’un des dix sas d’accueil, ouvert dans le Loiret en mai 2023. À l’issue de leur prise en charge, 146 ont été orientées vers le dispositif national d’accueil pour demandeur d’asile, 335 dans l’hébergement d’urgence – leur situation au regard du droit au séjour étant en cours d’examen – et les autres ont quitté volontairement le territoire ».
Ce qui inquiète dorénavant le plus les associations, c’est la fin prochaine de la trêve hivernale. « Cela risque de mettre en avant le manque criant de structures d’hébergements d’urgence », redoute Dominique Guy. Un autre bénévole abonde : « Pour l’instant, nous ne sommes pas dans la même situation qu’à Calais ou dans le XXe arrondissement de Paris : les SDF sont très peu visibles à Orléans. Qu’en sera-t-il au printemps ou cet été ? »
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