La Toussaint est fêtée par l’Église catholique. En France, comme dans plusieurs pays européens, c’est un jour férié. Et ce mercredi ne fait pas exception. Cette journée précède celle des défunts, qui a lieu le 2 novembre qui, elle, n’est pas fériée. C’est la raison pour laquelle les Français vont traditionnellement au cimetière le 1er plutôt que le 2 novembre. La Toussaint est célébrée en l’honneur, comme son nom l’indique, de tous les saints « connus et inconnus » de l’Église catholique latine.
Elle débute le soir du 31 octobre et se poursuit jusqu’à la fin du 1er novembre. Ce jour-là était historiquement chômé par les catholiques pour « honorer la foule innombrable de celles et ceux qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ », explique l’Église française sur son site Internet. Le jour de la Toussaint est reconnu férié en France depuis le Concordat de 1801, organisant les rapports entre les différentes religions et l’État.
Une histoire qui remonte au IVe siècle
Au IVe siècle, l’Église syrienne consacrait déjà un jour pour fêter les martyrs. Les peuples celtes d’Irlande et de « Grande Bretagne » célébraient également « Samain » à la date du 1er novembre, une fête dédiée aux morts et qui correspondait au Nouvel An celte. C’est finalement en 835 que la date du 1er novembre fut fixée pour les catholiques. Chez les orthodoxes, elle a lieu le dimanche qui suit la Pentecôte. Le jour des Morts sera ensuite fixé, en 998, au 2 novembre. Cette célébration catholique s’est étendue aux athées et aux croyants d’autres religions qui en profitent également pour honorer la mémoire de proches disparus.
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Bâti au fond d’une valleuse, non loin du Tréport sur la Côte normande, ce château en briques rouges s’élève en surplomb de la Bresle, entre forêt et village. Depuis la disparition de la princesse d’Alcantara d’Orléans- Bragance, sa dernière occupante, le bâtiment accueille d’une part l’hôtel de ville d’Eu et, d’autre part, le musée Louis-Philippe. La visite commence par le portique, longue pièce décorée de vitraux, ultime oeuvre de Viollet-le-Duc. Après l’abdication de Louis-Philippe en 1848, le domaine est en effet confisqué par Napoléon III, qui avait tenté deux coups d’État contre lui. « C’est le premier vol de l’Aigle! », s’était emporté le sénateur André Dupin. « À l’époque, la demeure comptait 16 000 meubles et 1 000 tableaux, souligne Alban Duparc, conservateur du château. »
Après sa restitution en 1872, Philippe d’Orléans, petit-fils de Louis-Philippe et comte de Paris fait appel à Viollet-le-Duc pour restaurer le lieu. L’architecte y travaille jusqu’à sa disparition, réalisant notamment les décors des salons ainsi que le carrelage de coquillages et de calamars de la salle de bains. La reine Victoria ne les a pas connus, mais elle est venue deux fois à Eu pour fêter l’Entente cordiale avec Louis-Philippe et apparaît sur des gravures visitant la Collégiale. À l’étage, voici la vaisselle de Sèvres, provenant des cinq résidences de Louis-Philippe, représentées sur un coffret à bijoux: les Tuileries, Saint- Cloud, Neuilly, Fontainebleau et Eu, sa préférée. La visite se poursuit par la chambre dorée de la Grande Mademoiselle puis celle du Comte de Paris dont tout le mobilier néorenaissance est signé Viollet-le-Duc. Dans le salon noir, plusieurs portraits attirent l’attention, comme celui de l’empereur du Brésil, aïeul d’Isabelle d’Orléans-Bragance qui a vécu au château, ainsi que le buste de la duchesse d’Alençon, soeur de l’impératrice Sissi, qui a trouvé la mort dans l’incendie du Bazar de la charité en 1897 à Paris.
Parmi les curiosités du château figurent l’ascenseur à traction manuelle et l’escalier d’honneur décoré des blasons des comtes d’Eu. Sans oublier la galerie des ducs de Guise, ornée de 46 portraits. En sortant, il faut admirer la berline de Jean V du Portugal qu’a utilisé l’empereur du Brésil Pedro 1er et gagner le village. En face du château, la Collégiale abrite le buste reliquaire de Saint-Laurent O’Toole ainsi que son cénotaphe. La promenade se termine dans la chapelle du XVIIe où reposent les fondateurs du château. Construite par Catherine de Clèves, elle accueille son gisant en marbre de Carrare en face de celui de son époux, le duc de Guise…
En 1570, le duc de Guise épouse Catherine de Clèves, comtesse d’Eu. Fervent catholique, il participe au massacre de la Saint-Barthélemy. Blessé contre les protestants, il y gagne son surnom d’Henri le Balafré. Craignant ce rival, le roi Henri III le fait assassiner en 1588.
La Grande Mademoiselle
Née en 1627, la cousine de Louis XIV est la plus riche héritière du royaume. Forte personnalité, elle s’oppose au roi lors de la Fronde ainsi qu’à tous les mariages qu’on veut lui imposer. Le roi l’exile d’abord à Saint-Fargeau, puis à Eu. Après avoir acquis le château en 1660, elle l’embellit, y créant le parc à la française. Elle y rédige une partie de ses Mémoires devenues un classique de la littérature française.
Louis-Philippe, dernier roi de France
Fils du duc d’Orléans, appelé Philippe-Égalité pour avoir voté la mort de Louis XVI, Louis-Philippe s’exile en 1793 quand son père est guillotiné. À 20 ans, il voyage en Suisse, au cap Nord puis embarque pour les États-Unis et Cuba. Revenu en Europe après l’abdication de Napoléon, il finit par incarner une opposition modérée face aux ultraroyalistes. S’inspirant du régime britannique, il est porté au pouvoir par la Révolution de 1830 sous le titre de « Roi des Français ». Son règne est marqué par le début de l’industrialisation et la conquête de l’Algérie. Renversé en 1848, il s’exile alors en Angleterre où il meurt en 1850.
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Il en faut du cran pour un tel voyage. Caroline de Bodinat n’en manque pas, elle qui confesse sa « trouille abyssale », sa « panique animale » devant le corps d’un défunt. Cette intel- lectuelle parisienne a décidé, mue par le sombre désir de pénétrer ce qu’elle nomme « l’ultramort », la part indicible de nos existences éphémères, de s’immerger pendant des mois dans une entreprise de pompes funèbres, près d’Orléans. Chez les Caton, père et fils, croque-morts depuis cinq générations, qui ont convoyé tant des siens vers leur dernière demeure.
« J’ai toujours préféré les enterrements aux mariages », fanfaronne-t-elle, avant de rejoindre les hommes en noir « que l’on regarde sans voir » et sans réaliser qu’ils s’occupent des vivants éplorés, et soutiennent les familles effondrées. Ils ont appris, sanglés dans leur maintien impassible, à se tenir à distance des émotions. Mais, disent-ils, « parfois la nuit, on se réveille avec les défunts entre les bras ».
Caroline de Bodinat s’impose de coller aux basques de tous les corps de métier – conseiller funéraire, thanatopracteur, maître de cérémonie, porteur, marbrier. Elle mouille son chemisier, s’active avec eux, met la main à la silicone. Elle suit toutes les étapes, éponge de larmes refoulées, luttant contre la tentation de fuir, « les guiboles en barbe à papa ».
On découvre avec elle l’ordre de bataille d’un convoi funéraire. Tout est millimétré, réglé comme à l’armée. Aucun détail ne doit être négligé. La moindre imprécision est irrattrapable. Au chevet des morts, les artisans des pompes funèbres lui confient qu’ils trouvent un sens à leur vie. Mais l’enterrement d’un enfant reste le tabou absolu. Rien de plus dur à affronter.
Caroline de Bodinat n’élude rien. La découverte des corps jusque dans les circonstances les plus sordides, le frigo, la toilette attentionnée, la préparation, la précision des derniers gestes, les exhumations, et même l’opération technique de la crémation, processus de « transformation » que nul ne veut ni n’ose imaginer, où le mot « cendres » prend toute sa signification.
Avec son style crépitant, émouvant et drôle, ourlé de tourments personnels, ses reparties vives, son art acéré du portrait, sa compassion en flanelle, Caroline de Bodinat captive, touche, bouleverse. Avec empathie, dévoilant la réalité de cet indispensable métier de l’ombre, elle réhabilite les croque-morts, cette étrange corporation que nous n’osons ni regarder, ni approcher. Jusqu’au jour où…
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Alerte à la bombe : les trois sites de l’université catholique de Lyon ont été évacués ce lundi 23 octobre, en milieu d’après-midi, à la suite d’un message menaçant. Les cours ont été suspendus pour la journée et doivent reprendre mardi.
Ce sont près de 7000 personnes, étudiants, professeurs et personnels de l’UCLy, université catholique de Lyon, qui ont été évacués ce lundi après-midi. Une évacuation éclair, en moins de 15 minutes, pour les trois sites : Saint-Paul, place Carnot et Annecy.
Sur le site de Saint-Paul, situé tout près de la gare de Perrache, les images de l’évacuation du site UCLy installé dans l’ancienne prison lyonnaise, ont été diffusées sur les réseaux sociaux.
Sur le site de la place Carnot, installé dans un ancien bâtiment militaire, même évacuation au même moment, pour les étudiants et le personnel.
À Annecy, la préfecture de Haute-Savoie n’a pas pris l’alerte à la légère. « Par précaution, Étatservices de l’Etat ont décidé de procéder à l’évacuation du bâtiment jusqu’à la levée de doute », indiquent les autorités.
#sécurité | intervention en cours à l’UCLy à #Annecy suite à une alerte à la bombe. Par précaution, les services de l’État ont décidé de procéder à l’évacuation du bâtiment jusqu’à la levée de doute. ⚠️Évitez le secteur et ne gênez pas l’intervention de @PoliceNat74pic.twitter.com/CfvKbs2RGR
C’est une alerte à la bombe, comportant un ultimatum, que la direction de l’université a reçu vers 15h30. « Le message donnait 60 à 105 minutes avant l’explosion d’une bombe », explique Franck Pissochet, le responsable communication de l’institution universitaire, joint par téléphone. L’évacuation a aussitôt été ordonnée, « A Lyon, la police était sur place en dix minutes. À Annecy aussi, les policiers sont arrivés très rapidement », assure le responsable.
Nulle trace d’un quelconque engin explosif. S’agit-il d’une mauvaise plaisanterie ? Du côté de l’UCLy, on est persuadé qu’il s’agit d’un message envoyé de l’extérieur. « Le message a été envoyé à l’université catholique de Lyon. Or, entre nous, on dit UCLy ou Fac catholique de Lyon, » explique Franck Pissochet.
Vérification a été faite auprès des autres universités catholiques, notamment à Paris, pour savoir si le même message avait été reçu. « Nous sommes les seuls à avoir reçu ces menaces », assure-t-on à Lyon. Le responsable ne cache pas son agacement. « Nous ne sommes pas spécialement inquiets, mais agacés, car ça risque de se reproduire. On n’a pas envie de faire comme Versailles », ajoute le responsable.
Les trois sites de l’université catholique de Lyon sont déjà équipés de portiques aux entrées principales, certaines sorties ont été fermées, la sécurité et notamment la présence d’agents a été renforcée. Les cours ont été suspendus pour la journée et doivent reprendre mardi.
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L’équipe du Secours Catholique de Briec, composée de huit membres, s’est réunie autour de Philippe Lajentes, le vendredi 20 octobre, pour présenter ses missions et actions.
En partenariat avec le Centre communal d’action sociale (CCAS) et l’Épicerie sociale, la structure caritative intervient auprès des familles nécessiteuses dont les dossiers lui ont été transmis par le CCAS, l’assistante sociale ou directement. L’équipe effectue une prise en charge de 10 % des factures à l’Épicerie sociale, des factures d’énergie, des loyers, de transport où des dépenses quotidiennes imprévues, pour un montant de 200 € par personne ou par foyer.
Pour les situations plus complexes, les dossiers sont traités en commission mensuelle du territoire, à Châteaulin.
Les membres du Secours catholique participeront aux journées nationales du Secours catholique des 18 et 19 novembre et proposeront une vente de gâteaux, de bougies et petits objets à la sortie de la messe.
L’équipe recherche un local de 100 m2, à Briec, pour y créer une boutique solidaire de vêtements, jouets, vaisselle, meubles, livres… Elle sera gérée par des bénévoles.
Pratique
Les dons sont les bienvenus. Le dîner de Noël aura lieu le vendredi 15 décembre. Fraternibus est présent sur le marché de Briec, le vendredi matin. Un service d’accueil-écoute est proposé toutes les quinzaines, le samedi de 10 h à 12 h, au presbytère. Contact : philippelajentes@gmail.com.
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On ne sait s’il faut s’en réjouir ou s’en désoler : l’épicerie solidaire du Secours catholique de Neuville-aux-Bois fêtait, samedi 21 octobre, ses dix ans d’existence.
Ce qui est sûr, c’est que ce dispositif, qui irrigue sur 33 communes alentour, soit un bassin de population d’environ 25.000 habitants, a permis d’accompagner quelque 300 familles depuis une décennie. Et ce, grâce au soutien indéfectible de la mairie, qui met gracieusement à disposition ces locaux rénovés, au 2, place de l’Église.
« On s’est battues pour avoir cette épicerie »
Un couloir/salle d’attente avec des chaises et une bibliothèque garnie de livres pour patienter, un bureau pour recevoir les bénéficiaires puis l’épicerie avec son rayon épicerie, son frigo, son congélateur et ses produits d’hygiène.
« On s’est battues pour avoir cette épicerie car certaines personnes ne comprenaient pas », rappelle Marie-Noëlle Martin, adjointe aux affaires sociales et familiales. La responsable d’équipe, Marie-José Taupin, se souvient :
« L’idée est née en 2008 mais l’épicerie n’a ouvert qu’en 2013, le 18 mai. Le directeur du Super U a donné des rayonnages et un frigo. Nous voulions maintenir à flot les familles en difficulté, les aider dans la dignité. J’insiste là-dessus car ce n’est pas de l’assistanat. »
« Aider dans la dignité car ce n’est pas de l’assistanat »
En effet, le but n’est pas ici de distribuer des colis aux bénéficiaires (sauf demande urgente) mais que ces derniers puissent venir y faire leurs courses, librement, en payant seulement 30 % du prix indiqué. Ainsi, une conserve de haricots verts étiquetée 1 euro ne sera payée en caisse que 30 centimes. « Chaque famille a droit à un montant, selon la composition de la famille. C’est 10 euros par personne (prix marchand). »
Toutes ces denrées proviennent de la collecte annuelle organisée sur deux jours, au Super U de la ville. Les 6 et 7 octobre 2023, 1,4 tonne de marchandises a été déposée. Et patiemment transportée, triée et rangée par des bénévoles. « C’est le double de l’an dernier », estime Marie-José. Les produits frais, eux, sont achetés par le Secours catholique une fois par mois.
Les bénéficiaires sont envoyés par les services sociaux de la commune ou une assistante sociale. L’accès à l’épicerie sera temporaire : entre 3 et 6 mois, généralement, le temps de sortir de l’ornière. « C’est un coup de pouce. »
« On retrouve ici toutes les valeurs du Secours catholique que sont l’accueil inconditionnel et la dignité des personnes », se réjouit le président loirétain, Dominique Guy.
L’épicerie sociale est ouverte tous les 15 jours, le samedi matin, de 9 heures à 12 h 30. Les bénéficiaires viennent sur rendez-vous, par tranche d’une demi-heure. L’occasion aussi de créer du lien social, tout aussi essentiel. Un service rendu possible grâce à l’engagement des bénévoles (en plus des donateurs et de la Ville). Qui ne sont que cinq et cherchent des renforts. « Il faut mieux faire connaître les activités du Secours catholique et l’existence de cette épicerie dans nos paroisses », assène le prêtre Stanislas de Christen.
S’y trouve sans doute un vivier de bonnes volontés, susceptibles de prendre en charge les demandes, toujours plus nombreuses. Tous les bénévoles, de toute confession, sont également les bienvenus pour œuvre à la « révolution fraternelle ».
Je m’engage. Équipe locale du Secours catholique : 2, rue de l’Église, à Neuville. 06.37.04.34.42 et equipe.neuville.450@secours-catholique.org.
Marie Guibal
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ENTRETIEN – L’anecdote et l’humain permettent d’éveiller le goût du passé, explique la journaliste, qui publie un livre divertissant et instructif, Petites manies et lubies des grands personnages de l’histoire (Larousse).
LE FIGARO : Vous avez dépeint des personnages historiques célèbres qui ont sinon perdu la raison, du moins été affectés par des troubles mentaux, ainsi que des hommes d’Etat fameux pour leurs bizarreries. Pourquoi un tel choix ?
Charlotte CHAULIN: J’ai voulu trouver une manière de raconter le passé à un public le plus large possible, pour amener un maximum de personnes à l’Histoire. Au lieu de dépeindre de manière traditionnelle les grands personnages qui l’ont faite et de mettre l’accent sur ce qui fait leur célébrité, j’ai choisi de m’intéresser à leurs traits de caractère fantasques. L’idée n’est pas de « casser » leur image, mais d’essayer de les montrer sous un jour plus humain, dans tous les sens du terme. Capricieux, parfois vicieux, toqués ou complètement fous, les personnages que je présente ont souvent transgressé les règles de la morale. Sans ça, ils ne seraient probablement pas devenus des génies. Je me suis demandé ce qu’ils avaient dans la tête. Certains portraits ressemblent à des essais de psychobiographies, mais je n’ai pas la prétention de proposer des diagnostics médicaux. Je laisse la parole à ceux qui, hier et aujourd’hui, se sont penchés sur leurs cas.
Prenons un roi de France au comportement erratique, Charles VI (1368-1422). Était-il « simplement » bipolaire ou vraiment fou ?
Rappelons que le règne en dents de scie de Charles VI a entraîné l’assassinat de son frère Louis d’Orléans, puis la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Les Anglais en ont profité pour relancer la Guerre de Cent ans. Michelet résume : «Pour entrer dans Paris, les Anglais ont pris le chemin de la forêt du Mans», faisant référence au premier d’une longue série d’épisodes de démence de Charles VI, survenu le 5 août 1392.
Entre chaque épisode de démence, le roi Charles VI assume pleinement ses fonctions
La notion de folie a considérablement évolué depuis l’Antiquité. Aux XIXe et XXe siècles, on lui a préféré les termes d’aliénation, puis de maladie mentale. Aujourd’hui, le terme, dans le langage courant, englobe sinon toutes les pathologies de santé mentale, du moins les conduites et propos contraires à la raison. En ce sens, Charles VI mérite le surnom que les historiens du XIXe siècle lui ont donné. Je raconte quelques épisodes fameux et incongrus. Celui où il a peur de se briser, pensant être en verre; le jour où il court nu dans son palais, voulant qu’on l’appelle George. Pourtant, entre chaque épisode de démence, le roi assume pleinement et efficacement ses fonctions, ce qui témoigne du maintien de ses capacités physiques et cognitives.
Quelle est donc sa maladie ? Les chroniqueurs de l’époque comme Froissart ont évoqué une frénésie, une démence, une aberration de l’entendement. Les chercheurs ont ensuite creusé du côté de maladies infectieuses comme la fièvre typhoïde et la syphilis. Charles VI présenterait en définitive les symptômes de ce qu’on appelle aujourd’hui la bipolarité. C’est notamment la conclusion de Sonia Hakimi, dans une thèse de psychiatrie soutenue en 2017. Mais a-t-on besoin d’un diagnostic précis pour aller à la rencontre de ce personnage fascinant, dont la folie a changé le cours de l’Histoire ?
Autre cas fameux, environ un siècle après, la mère de Charles-Quint, dite Jeanne la Folle. Quel rapport avait-elle avec son fils roi et Empereur, qui n’a survécu à sa mère que trois ans ?
À la fin du XVIe siècle, le jésuite Juan de Mariana raconte dans son Histoire d’Espagne, que « sa démence lui fit donner dans l’histoire le nom de Jeanne-la-Folle ». Fille des Rois Catholiques, héritière du trône de Castille, Jeanne épouse le fils de l’empereur Maximilien Ier du Saint-Empire romain germanique, le bien-nommé Philippe le Beau, en 1496. S’il s’agit d’une union à visée politique, cela ne l’empêche pas d’en tomber éperdument amoureuse. Elle lui donne six enfants, dont le futur Charles Quint. Mais si l’amour rend aveugle, la jalousie, elle, la rend folle. Jeanne en est sévèrement atteinte et « pique des crises » qui effraient ceux qui en sont témoins. Son instabilité mentale pousse sa mère, Isabelle Ière de Castille, à prendre des directives. Quand elle meurt en 1504, Jeanne devient reine de Castille, mais son père, Ferdinand d’Aragon, et son époux, vont l’exclure du gouvernement. À raison ? Difficile de répondre, mais la suite, si l’on se fie à ceux qui la racontent, peut le laisser penser.
La captivité de Jeanne la Folle va durer 47 ans. Son fils, devenu empereur sous le nom de Charles Quint, lui rendra quelques visites
La mort de Philippe le Beau, en 1506, bouleverse Jeanne qui refuse de s’y résoudre. Elle emmène le cadavre de son mari partout avec elle, l’embrasse sans cesse et vérifie qu’il ne quitte pas son cercueil pour aller batifoler ailleurs. Ferdinand d’Aragon, choqué par cette fille qu’il ne reconnaît plus, décide de l’enfermer au palais de Tordesillas, à 40 kilomètres de Valladolid. Pendant ce temps, la régence de Charles, alors âgé de six ans, a été mise en place. Jeanne vit comme une bête sauvage, accroupie à même le sol. Sa captivité va durer 47 ans. Son fils, devenu empereur sous le nom de Charles Quint en 1519, lui rendra quelques visites. À sa mort en 1555, celle qu’on surnommait Jeanne la Folle rejoint son époux bien-aimé à Grenade. Leurs deux corps reposant côte à côte, on imagine qu’elle fut enfin en paix.
Si l’on considère maintenant non les fous, mais les excentriques, le cas de Henri III s’impose. En quoi sa mise, ses goûts vestimentaires faisaient-il jaser ?
Le terme d’excentrique colle bien au personnage d’Henri III. Ce roi de France est connu pour ses extravagances stylistiques. Passionné de mode, il arbore des vêtements multicolores, garnis de dentelle, de nœuds, de perles et de rubans, des bas collants. Il porte des fraises impressionnantes, des diamants aux oreilles et des coiffures élaborées avec des perruques étonnantes. Il se parfume et se maquille. Son look fait jaser !
Henri III n’a rien inventé, il s’inspire seulement de la mode italienne. Mais la tradition française est bien plus sobre
Pourtant le roi n’a rien inventé, il s’inspire seulement de la mode italienne. Mais la tradition française est bien plus sobre avec des coupes classiques, des styles plus simples. Il y a autre chose qui dérange: les contemporains s’attendent à ce que le roi incarne une image de virilité. Au contraire, Henri III préfère s’entourer de jeunes hommes, ses «mignons» au style encore plus efféminé que lui. Les rumeurs vont bon train : on spécule sur son homosexualité ! Ces accusations remontent aux oreilles du roi, qui a conscience de heurter. Les guerres de religion mettent le royaume à feu et à sang depuis plus de vingt ans. La puissante Ligue catholique cherche à nuire au souverain.
Je raconte ce que j’ai considéré être la plus folle excentricité d’Henri III : sa passion immodérée pour les bichons. Le roi les aimait tant qu’il dépensait sans compter pour les chouchouter. Incroyable mais vrai : pour ne jamais s’en séparer, il les portait autour du cou, dans un panier ! Le souverain arborait ainsi un véritable collier de chiens. Le 2 août 1589, quand le moine Jacques Clément entre dans les appartements du roi à Saint-Cloud, l’un de ses fidèles compagnons se met à furieusement aboyer. Quelques minutes après, Henri III meurt assassiné…
On peut être un grand philosophe et casanier. Quelles étaient les habitudes obsessionnelles de Kant ?
Éternel sédentaire il est vrai – cet aventurier de la pensée, comme il se présente lui-même – n’a jamais quitté Königsberg, situé à la frontière nord-est de la Prusse d’alors. Son existence est millimétrée. Chaque matin, son valet vient le réveiller à 5h moins 5 exactement avec pour ordre d’énoncer : « Monsieur le professeur, voici l’heure ». Le repas du midi est pris à 12h45. Pour être sûr que ses horaires soient respectés à la seconde près, Kant tient plus que tout à sa montre. « Si j’étais dans le besoin, disait-il, ce serait le dernier objet que je vendrais ! ». Pratique pour ses voisins : si le philosophe est sur le pas de sa porte, vêtu de son habit gris, sa canne espagnole à la main, cela signifie qu’il est 15h30. A 22h tapantes, Kant se met au lit d’une drôle de manière. Il s’assoit au bord du lit, se glisse dedans, puis tire une pointe de la couverture par-dessus une épaule derrière son dos jusqu’à l’autre épaule, sous lui et enfin jusqu’au ventre. Emmailloté comme une momie, il peut se laisser aller au sommeil.
L’attitude obsessionnelle de Kant est liée à son désir de vivre le plus longtemps possible
L’attitude obsessionnelle de Kant est liée à son désir de vivre le plus longtemps possible. Le philosophe est un hypocondriaque notoire. S’il préfère faire sa promenade seul, c’est pour ne pas avoir à parler et éviter ainsi d’attraper des microbes. Il tient la liste des personnes âgées de sa a ville et de leurs dates de décès, dans l’espoir de tous les surpasser.
Vous racontez aussi le cas de Wagner, et le jugement de Nietzsche, qui se brouille avec lui après l’avoir admiré…
Wagner est atteint lui aussi d’hyponcondrie. Régulièrement, dans son journal, il confie à la troisième personne : « Richard ne se sent pas bien ». Le compositeur est sujet à des érysipèles à répétition sur le visage, ainsi que des maux d’estomac réguliers. Il psychosomatise beaucoup, en est conscient et écrit : « Les nerfs de mon cerveau ! – Voilà la source de tous les tracas ». Pour se soigner, il s’adresse à des charlatans qui lui recommandent toute sorte de traitements, comme l’hydrothérapie ou des régimes alimentaires draconiens. En vain ! Le cas Wagner écrit par Nietzsche en 1888, est éclairant. À ce moment-là, les deux anciens amis se sont brouillés, notamment en raison de l’antisémitisme affiché du compositeur. « Wagner est une névrose », écrit Nietzsche avant de poursuivre : «Il rend malade tout ce qu’il touche (….) Son art lui-même est malade (… ) Les problèmes qu’il porte à la scène : purs problèmes d’hystérie ; la convulsivité de son tempérament, sa sensibilité irritée, son goût qui réclamait toujours des saveurs plus pimentées, son instabilité». Mais un an après avoir écrit ces mots, le philosophe va lui-même sombrer dans la folie.
On apprend, en vous lisant, que Marcel Proust avait la manie de s’autodiagnostiquer et de se prescrire des traitements. Que révèle chez lui cette obsession de la maladie ?
Proust grandit dans un milieu de médecins : son père Adrien est hygiéniste et son frère Robert, chirurgien. Sa santé fragile est préoccupante. Un jour, âgé de neuf ans, lors d’une promenade au bois de Boulogne, il est atteint d’une crise d’asthme si violente que son père croit le voir mourir. S’il survit, son insouciance, elle, s’envole à jamais. Doté d’une sensibilité exacerbée, l’auteur de La Recherche va passer toute son existence à écouter et tenter de prévenir le moindre de ses maux, réels ou imaginaires.
Marcel Proust use et abuse de narcotiques, barbituriques, somnifères et opium
Jugeant les médecins incompétents, il pratique l’automédication, car les médicaments circulent en vente libre à cette époque. L’écrivain use et abuse de narcotiques, barbituriques, somnifères et opium. Pour son frère Robert, Marcel souffre d’une grave intoxication médicamenteuse. Les dernières années de sa vie, Proust les passe cloîtré dans une chambre tapissée de liège, sorte de cloche pneumatique. Ses domestiques désinfectent son courrier au formol. Malgré les précautions, il contracte une pneumonie et refuse de se faire hospitaliser, optant à la place pour une diète à base de bière glacée. Il meurt dans sa chambre à 51 ans. On peut penser que l’hypocondrie a eu raison de lui. Mais sans elle, serait-il devenu un monstre sacré de la littérature française ? Aurait-il passé des nuits et des journées entières à écrire dans son lit ? La quête de vérité est le thème central de son œuvre. L’obsession de la maladie (omniprésente dans La Recherche) est indissociable de l’angoisse de mort. Voilà qui rend Proust bizarre et humain à la fois.
Cela dit, ce qui nous semble aujourd’hui excentrique était-il perçu comme tel par les contemporains ? Prenons le cas de Hugo et du spiritisme, que vous racontez. C’était une mode au XIXe siècle. N’est-ce pas le regard contemporain qui décrète que c’est une bizarrerie ?
À l’été 1852, après le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte, Victor Hugo prend la route de l’exil et rejoint Jersey. En septembre 1853, il reçoit la visite d’une amie, Delphine de Girardin, qui débarque avec une mode qui agite le continent européen : celle des tables parlantes. Lancé par les sœurs Fox aux États-Unis, le spiritisme est en vogue à l’époque et trouve des adeptes un peu partout dans le monde (comme Allan Kardec en France). À Jersey, Delphine de Girardin propose à Hugo et ses proches de communiquer avec les morts via un guéridon à trépied dégoté chez un marchand de jouets.
Victor Hugo est convaincu de la présence d’esprits et pense découvrir une nouvelle religion
La première séance se déroule le 11 septembre 1853. Dans l’espoir de communiquer avec sa fille Léopoldine, disparue dix ans plus tôt dans un tragique accident de canot, l’écrivain va passer de longues soirées à dialoguer, parfois en vers, avec Jésus, Platon, Napoléon, Shakespeare ou bien Molière. Il est convaincu de la présence d’esprits et pense découvrir une nouvelle religion. Les procès-verbaux de ses dialogues avec les morts seront la Bible du futur, il en est sûr ! Dès une lettre datée du 14 septembre 1853, Juliette Drouet fait part de ses doutes : « Quant à vos diableries j’y vois pour l’avenir plus d’inconvénient que de plaisir, quelles que soient d’ailleurs vos convictions personnelles et collectives. Je m’explique mal, mais je sens que ce passe-temps a quelque chose de dangereux pour la raison, s’il est sérieux, comme je n’en doute pas de ta part, et d’impie, pour peu qu’il s’y mêle la moindre supercherie. » La réponse est subjective et varie au gré des convictions. « Esprit es-tu là ? »: celui de Victor Hugo fut en tout cas l’un des plus grands de son temps.
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L’imprimante tourne à plein régime. Il est 9 h 30, ce lundi 16 octobre, et la machine crache des badges : « Je suis professeur », « Je suis triste », « Je suis en colère »… en écho au slogan « Je suis Charlie » après les attentats de 2015. Une trentaine de professeurs du groupe scolaire Assomption-Saint-Marc-Saint-Aignan d’Orléans (Loiret) s’en accrochent un au revers de la veste. Une façon de montrer leur choc et leur inquiétude.
L’idée a germé lors d’une réunion qui vient de se terminer. Comme partout en France, les enseignants ont eu un temps d’échange au seuil de cette journée qui s’annonce difficile. Dans cet établissement catholique sous contrat, la mort de Dominique Bernard, professeur au lycée Gambetta d’Arras (Pas-de-Calais) assassiné vendredi 13 octobre par un islamiste, émeut et bouscule un projet pédagogique fondé sur l’ouverture.
« Nos élèves de sixième viennent de 50 écoles publiques différentes. Certains vivent dans des quartiers populaires, d’autres moins. Nous comptons de nombreux musulmans », résume Jacques Monnier, le chef d’établissement.
« Pour certains élèves, la religion passe avant les lois de la République »
En ce lundi matin, une trentaine d’enseignants ont participé à l’heure d’échange proposée par le ministère. Besoin de parler, de se soutenir aussi, alors que l’école est touchée de plein fouet par la violence terroriste. Beaucoup évoquent leurs doutes grandissants : « Pour certains élèves, la religion passe avant les lois de la République », résume une enseignante. Face à cela, que faire ? Être intraitable, ou n’y voir que de simples provocations ?
Les témoignages se succèdent. Il y a cette élève qui « ne voulait pas ôter sa veste en classe afin de ne pas montrer ses bras ». Ou celles qui, lors d’un voyage au Parc Astérix, se sont présentées voilées. Il y a aussi ces garçons qui écoutent poliment les femmes mais n’obéissent qu’aux hommes. Ou ceux qui ont détourné le regard devant un film à cause d’un décolleté. Jusqu’où faut-il composer ? Quand faut-il sévir ? Ces questions ne trouveront pas de réponse en une seule journée. Jacques Monnier promet une nouvelle réunion pour mettre au point une réponse éducative.
12 h 15. Au milieu de la cour d’honneur, la statue de la Vierge Marie veille. À ses pieds, un panneau a été encadré : « J’étais un professeur. » Il remplacera les deux précédentes plaques commémoratives au nom de Samuel Paty, assassiné trois ans plus tôt, et d’Agnès Lassalle, tuée en février dernier à Saint-Jean-de-Luz.
Sous les feuilles d’automne balayées par le vent, une trentaine de personnes se recueillent. Quelques parents d’élèves ont tenu à représenter les familles. « Merci de faire votre métier, commence l’une d’eux. C’est beau que vous ayez encore la foi d’être là. » Le directeur lit ensuite la prière pour la paix de saint François d’Assise, avant que chacun remonte en classe pour la minute de silence.
Une minute de silence parfaitement respectée
À ce moment, Clémence Mesnage stresse. La professeure de musique fait entrer dans la salle de chant une classe de quatrième. Il est 13 h 30 et la trentaine d’adolescents prend place sur des chaises à roulettes. « Savez-vous pourquoi nous ferons une minute de silence tout à l’heure ?, lance-t-elle. Tout le monde sait-il ce qui s’est passé vendredi ? »
Des doigts se lèvent. Yanis, Adhéramane Joannes ou Léonie avancent leurs idées. « Un professeur s’est fait poignarder par un ancien lycéen qui avait déjà eu des problèmes avec la justice avant », tente l’un. « Il est russe », complète un autre. « Il était fiché S parce qu’il avait regardé trop de vidéos d’Al-Qaida pour se radicaliser », complète un troisième.
La professeure précise, relance. Elle projette ensuite un diaporama préparé par l’académie d’Arras, et reprécise le vocabulaire. « Qu’est-ce que l’islam ? Qu’est-ce que l’islamisme ? Pourquoi ne faut-il pas confondre les deux ? » Puis plus un mot. La cloche a sonné pour le début de l’hommage national. Certains se cherchent un peu du regard, pas très à l’aise, mais on entend une mouche voler.
« Je n’ai même pas le mot pour dire à quel point ça aurait été horrible si on avait parlé pendant la minute de silence », commente après coup Léonie. « Quand on n’est pas d’accord on parle, mais on ne tue pas », soupire une de ses copines. « On va tous continuer à venir avec confiance à l’école, conclut Clémence Mesnage. Moi, je nous fais confiance. Et maintenant, on chante. » Elle se met au piano et la petite troupe se lève comme un seul homme pour entonner un air de blues, renouant avec sa part d’insouciance.
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Accélération des expulsions d’étrangers radicalisés
À l’issue d’une réunion de sécurité à l’Élysée lundi 16 octobre au matin, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a annoncé vouloir accélérer l’expulsion de 193 étrangers en situation irrégulière et inscrits au fichier des personnes radicalisées (FSPRT). 85 d’entre eux « ne sont sans doute plus sur le territoire », selon son entourage, précisant qu’il avait été demandé une « vérification au cas par cas ». Au total, la situation de 2 852 étrangers réguliers inscrits au FSPRT va être réexaminée. Gérald Darmanin a par ailleurs fait état de 102 interpellations pour actes antisémites, dont 27 étrangers, depuis l’attaque d’Israël par le Hamas.
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