Au Secours Catholique du Loiret, « on fait tout pour que les gens ne basculent pas dans la grande précarité »

Avec plus de 600 bénévoles, 6.000 foyers accompagnés sur 25 sites dans le Loiret : le Secours Catholique est un acteur incontournable de la solidarité dans le département. Depuis 2 ans, l’association est elle aussi confrontée à une hausse de la précarité.  » On est passé de 4.500 ménages suivis à plus de 6.000 aujourd’hui » explique Dominique Guy, le président départemental de l’association. « C’est vrai que nos dispositifs sont montés en puissance et donc on touche plus de gens. Mais, on sent bien qu’il y a une demande de plus en plus forte ». C’est le cas notamment pour l’aide alimentaire. Après Neuville-aux-Bois et Ferrières-en-Gâtinais, le Secours Catholique s’apprête d’ailleurs à ouvrir deux nouvelles épiceries solidaires à Pithiviers et Châtillon-Coligny. Dans ces épiceries, les bénéficiaires payent une petit part de leurs achats et « ça change tout » insiste Dominique Guy,  » ils viennent à l’épicerie et pas pour une simple distribution, c’est une question aussi de dignité ».

 » Ma crainte, c’est de ne plus pouvoir payer mon logement »

Le Secours Catholique reconnait avoir un panel de bénéficiaires très large : des étudiants, des retraités, des mères seules avec leurs enfants. « Globalement, ce sont des gens qui sont sur le fil » explique Emmanuel Barbier, le délégué départemental de l’association, « après une perte d’emploi, par exemple, il faut le temps que les dossiers de prestations sociales aboutissent et là, ça peut basculer très vite. Nous justement, on fait tout pour que les gens ne basculent pas dans la grande précarité ». C’est précisément ce que veut éviter Evelyne, cette ancienne aide-soignante, à la fois bénévole et bénéficiaire sur l’une des antennes du Secours Catholique. « Avec ma retraite, j’ai seulement 900 euros par mois et un loyer de 500. Donc, oui, c’est compliqué et heureusement, de temps en temps, j’ai des bons alimentaires. Mais, ma crainte, c’est effectivement de ne plus pouvoir payer mon logement un jour et de me retrouver à la rue« .

Deux nouvelles épiceries et une boutique solidaire en projet

Pour répondre aux besoins, au plus près des bénéficiaires, le Secours Catholique du Loiret va également ouvrir cette année une 11ème boutique solidaire, sur le quartier de la Source, à Orléans. Ce dispositif permet aux personnes en précarité d’acheter à petits prix des habits de seconde main. L’association a aussi en projet un garage solidaire à Saint-Jean-de-la Ruelle. Enfin, l’association reste la seule sur Orléans à offrir des petits déjeuners, tous les jours, dans ses locaux de la rue des Murlins. Et là encore, l’association a dû s’adapter. En deux ans, elle est passée de 80 personnes accueillies chaque matin à 140 aujourd’hui. « On est vraiment dans les limites de ce qu’on peut faire » explique Dominique Guy, « on ne pourra pas pousser les murs et financièrement, on ne pourra pas non plus aller plus loin pour ce dispositif ».

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