« Les valeurs portées par ce mouvement n’ont pas leur place dans notre République », a affirmé sur X (ex-Twitter) le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, postant le décret à l’appui, après avoir initié la dissolution début août.
Le mouvement, très présent sur les réseaux sociaux, est notamment accusé d’appeler à « entrer en guerre contre la République », y compris en recourant « à la force », a de son côté souligné le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.
Des recours « seront bien entendu rapidement déposés »
« Civitas considère les droits de l’Homme comme des outils de destruction de la civilisation chrétienne, Civitas a organisé des rassemblements en hommage à des personnalités emblématiques de la collaboration, Civitas assure la promotion d’une hiérarchie entre les citoyens français avec des thèses clairement antisémites et islamophobes », a énuméré le ministre lors de son compte rendu du Conseil des ministres.
Il a également critiqué sa vision des LGBT + comme « une communauté néfaste ».
Le président de Civitas, Alain Escada, a aussitôt répliqué sur les réseaux sociaux que des recours « seront bien entendu rapidement déposés » et affirmé que « le combat continue ». Mardi sur Radio Courtoisie, il avait évoqué des actions « en suspension, sur le fond, question de priorité constitutionnelle », en insistant : « Civitas est un parti politique catholique » et bénéficie du statut de parti depuis 2016.
« Satanisme »
L’annonce de la dissolution a en revanche été saluée mercredi par plusieurs associations (SOS Homophobie, la Licra, Progressistes LGBT +…). Fondé en 1999, l’« Institut Civitas » s’inscrit alors dans une lignée traditionaliste. Le mouvement sort de l’ombre en 2011 avec des actions spectaculaires contre plusieurs manifestations culturelles, notamment la pièce Golgotha Picnic de Rodrigo Garcia, qu’il juge « christianophobe ». Plusieurs milliers de personnes descendent dans la rue en novembre.
Fer de lance des premières manifestations contre le mariage pour tous en 2012, Civitas avait fait reparler de lui à l’occasion de la pandémie de Covid-19, se mobilisant contre le pass sanitaire. Mais c’est l’antisémitisme qui a marqué son dernier fait d’armes, entraînant le lancement de la procédure de dissolution, lors des universités d’été de Civitas consacrées au « satanisme du nouvel ordre mondial ».
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