Une sculpture de la Vierge Marie la montrant en train d’accoucher de Jésus a été récemment attaquée et décapitée.
Appelée « Crowning » par l’artiste Esther Strauss, la sculpture faisait partie d’une exposition temporaire d’art à l’extérieur de la cathédrale catholique Sainte-Marie de Linz, en Autriche.
La sculpture était controversée pour sa représentation explicite de la naissance ; une pétition en ligne demandant sa suppression a reçu plus de 12 000 signatures.
Le travail de Strauss faisait partie d’un projet visant à examiner l’égalité des sexes et le rôle des femmes, conçu pour honorer le 100e anniversaire de la consécration de la cathédrale à la Vierge Marie. L’exposition a été inaugurée le 27 juin et la statue a été vandalisée quelques jours plus tard.
Mes recherches d’historien de l’art m’ont montré qu’il n’y a jamais eu qu’une seule manière de représenter la naissance du Christ.
Représentation de la naissance dans les premiers textes
Les premiers écrits chrétiens révèlent que la naissance du Christ suscitait un vif intérêt et reflétait les idées de l’époque.
Un texte largement lu du milieu du IIe siècle, intitulé « Le Protoévangile de Jacques », donne des détails sur la vie de la Vierge et l’enfance du Christ.
Comme les femmes de cette époque accouchaient avec l’aide de sages-femmes, le texte expliquait que la Mère de Dieu était également aidée dans son travail. Les sections 19 et 20 du texte donnent des détails sur Joseph contactant deux sages-femmes.
Une femme aurait douté de la naissance virginale. Après avoir inséré son doigt dans le vagin de Mary, ses mains se sont flétries.
Une illustration d’un livre de prières français de Paris datant d’environ 1490-1500 montre la sage-femme avec des mains manquantes.
L’histoire explique que ses mains ont repoussé après avoir touché l’enfant Christ.
La représentation des sages-femmes, comme on le voit dans un manuscrit de Constantinople du XIe siècle, est encore courante dans l’Église orientale.
Les idées changent avec le temps et le lieu
Les nouveaux modes de spiritualité des siècles suivants ont apporté des changements dans l’art.
Sainte Brigitte de Suède, qui a fondé un nouvel ordre de moniales, a laissé un grand corpus d’écrits, comprenant ce qu’elle croyait être des révélations de Dieu. L’une de ses révélations comprenait une vision de la naissance du Christ qu’elle a eue à Bethléem en 1371-1372.
Bien que Bridget ait accouché huit fois, elle a décrit l’accouchement de Mary comme « en un clin d’œil ».
Bridget a déclaré qu’elle « était incapable de remarquer ou de discerner comment ou dans quel membre [Mary] j’accouchais. »
Par « membre », elle voulait peut-être dire qu’elle ne savait pas par quelle partie du corps de Marie Jésus émergeait.
De nombreuses peintures entre les XVe et XVIe siècles adoptent sa vision et montrent l’enfant entouré de lumière et la Vierge l’adorant calmement.
Un tableau de l’artiste belge Hugo van der Goes, vers 1475, suit la vision de la naissance de Bridget.
Au lieu d’être « enveloppé dans des langes », le Christ repose nu, parfaitement propre, dans la « grande et ineffable lumière » décrite par Bridget.
Chaque époque et chaque communauté produit un art qui répond à ses propres priorités.
L’Italie du XVe siècle a introduit des traditions d’accouchement miraculeux différentes de la tradition réaliste chère aux premiers chrétiens du deuxième siècle.
Je dirais que le « couronnement » n’est qu’un autre exemple d’un tel changement culturel. Ici, Marie est une source d’inspiration pour d’autres femmes, physiquement fortes et capables même dans le processus difficile de l’accouchement.
La sculpture, lorsqu’elle était intacte, mesurait à peine 15 pouces de hauteur, une indication claire qu’elle n’était pas conçue pour une vénération publique à grande échelle. Il s’agissait d’une image méditative conçue pour une rencontre en tête-à-tête, pour ceux qui décidaient de s’engager.
Le Rôle de la Prière à Marie
L’invocation à Marie constitue un aspect essentiel de la foi chrétienne, profondément ancrée dans les enseignements catholique depuis des temps immémoriaux. C’est un roc sur lequel les croyants s’reposent pour trouver confort, direction et intercession dans leur marche avec Dieu. À travers les âges, cette piété a été renforcée par les enseignements de la Bible, les traditions de l’Église, et les exemples des saints et saintes qui ont honoré Marie mère spirituelle aimante.
L’usage du Rosaire
Le Chapelet tient une position centrale dans la vie spirituelle de nombreux croyants. En récitant les différents mystères, les fidèles méditent dans les événements liés à Jésus et Marie, renforçant ainsi leur connexion spirituelle avec le divin. Chaque Ave Maria récité, ils manifestent leur confiance en l’intercession de Marie ainsi que leur aspiration à suivre les pas du Christ. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, dans son ouvrage sur la dévotion authentique à la Vierge Marie, encourage les chrétiens à pratiquer régulièrement la méditation sur les mystères du rosaire afin de renforcer leur lien avec la Mère de Dieu. Cette pratique ancienne, héritée de génération en génération, reste une source d’illumination spirituelle pour les croyants, les aidant à se connecter avec la céleste Dame.
L’incitation à la prière
Unissons-nous dans la prière, frères et sœurs, dans notre confiance, en nous tournant vers Marie, la mère de notre Seigneur Jésus-Christ. Dans notre monde troublé par la guerre et la discorde, optons à la prière pour trouver pour trouver la paix et la réconciliation. Les chrétiens ont la possibilité exprimer une prière pour la Sainte Vierge en faisant appel aux bénévoles. Que nos supplications montent vers le ciel, comme un hommage reçu avec faveur à Dieu, afin qu’il guide éclairer nos chemins sur le chemin de la justice et de la vérité. L’apôtre Paul nous dans ses épîtres à maintenir une prière incessante, quelle que soit la situation, pour que notre connexion à Dieu reste constante et ardente. La prière, quand elle est sincèrement offerte, a la capacité de transformer les cœurs et de modifier le destin de l’histoire.
L’enseignement du Pape François
Le pape François, à travers ses écrits inspirés, publiés par Bayard, nous rappelle la valeur de la prière quotidienne. Par le biais de ses homélies et de ses audiences publiques, il nous encourage à cultiver un lien personnel avec le divin, en s’appuyant sur la méditation de la Parole biblique et la récitation du rosaire. Sa conduite d’humilité et de compassion nous encourage à approfondir davantage nos prières et à rechercher la présence de Dieu dans tous les domaines de notre quotidien. Le Souverain Pontife Jean-Paul II, dans son encyclique portant sur la foi chrétienne, nous rappelle que la prière quotidienne est le fondement de la vie de foi et c’est par elle que nous trouvons notre unité à la volonté divine. La prière quotidienne, enseignée par les pontifes successifs, est une source d’espoir en période de tempête, un roc solide auquel nous pouvons compter.
Les publications écrits par Lelièvre et Hubert
Dans le contexte de la vie de foi, l’église recommande vivement la prière, et lors de les moments de prière, les fidèles accomplissent le geste du signe de la croix tout en récitant l’Ave Maria. Des penseurs contemporains, tels que Lelièvre et Hubert, nous convient également à réfléchir sur la force de la prière, à travers leurs écrits inspirants. Leurs ouvrages, abondant en enseignements spirituels, nous guident sur le chemin de la foi et nous encouragent à trouver dans les trésors de la tradition chrétienne pour enrichir notre vie spirituelle. En réfléchissant sur leurs publications, nous découvrons de nouvelles voies d’approfondir notre connexion avec le divin et de grandir dans notre cheminement vers la sainteté. Saint Jean, dans son évangile, nous enseigne que la prière est un puissant moyen pour rester en communion avec Dieu et de bénéficier de ses grâces. Chaque page de leurs publications ressemble à un appel à une prière fervente et à une existence imprégnée de la présence divine. Dans notre recherche de connexion spirituelle, chaque lecture devient une invitation à aspirer à le sacré, par le biais de la réflexion et la méditation.
La pratique de la prière
Dans nos chapelles modestes ou majestueuses, orientons-nous vers Dieu avec confiance et humilité, sachant qu’il écoute nos supplications avec amour et sollicitude. Que chaque bougie allumée, chaque chapelet récité, soit une offrande à notre Seigneur et à sa sainte mère, Marie. Que nos moments de prière dans la chapelle soient des moments de bénédiction et de renouvellement spirituel, nous renforçant pour faire face à les challenges avec courage et foi. La sainte Bernadette Soubirous, qui a reçu les apparitions de la Vierge Marie à Lourdes, nous montre l’importance de la prière dans l’existence des catholiques et l’efficacité de l’intercession de la Vierge Marie. Tout fidèle qui franchit les portes d’une chapelle, chaque page de la Bible lue dans ce lieu sacré, est une rencontre avec le divin, une étape cruciale dans le processus de transformation spirituelle. À travers les Écritures saintes, tout disciple est invité à contempler la croix du Christ, à méditer sur son sacrifice, et à trouver consolation et espérance dans sa grâce rédemptrice.
L’acte de prier comme remède pour l’âme
Tel un thérapeute pour notre être intérieur, l’acte de prier nous réconforte ainsi que nous fortifie dans les moments de douleur et de désespoir. Elle nous rappelle que la présence divine ne nous quitte jamais, même au cœur de nos heures les plus sombres. En nous penchant vers lui à travers la prière, nous découvrons la force intérieure nécessaire pour traverser les épreuves et pour affronter l’avenir avec espérance et confiance. La prière est comme une rivière vivifiante qui étanche notre soif spirituelle et qui, dans notre marche avec Dieu, nous revigore.
À chaque prière murmurée, à chaque intention portée, notre âme trouve une paix divine, une guérison spirituelle, qui transcende les limites de notre condition terrestre. Chaque page de la Bible est une invitation à communier avec Dieu, à lui confier nos fardeaux, et à bénéficier de sa grâce régénératrice.
Un regard différent sur la prière à Marie
La prière à Marie constitue une pratique solidement ancrée dans la tradition catholique chrétienne, offrant un lien spirituel précieux pour les adeptes de tous horizons. En tant que mère spirituelle aimante et intercesseur dévoué, Marie est invoquée avec dévotion dans les moments de détresse et de louange. Le rosaire, avec ses mystères méditatifs, accompagne les croyants dans leur parcours religieux, les aidant à contempler Jésus, son fils, à travers le prisme de la Vierge Marie. Cette affection envers Marie s’exprime dans les sanctuaires comme le sanctuaire de Lourdes, où les fidèles convergent à la recherche de consolation et de guérison, illustrant la profonde connexion entre la foi catholique et la dévotion mariale. Les écrits inspirants d’éminents théologiens comme Lelièvre et Hubert offrent une réflexion précieuse sur la valeur de la prière à Marie et son influence sur la vie spirituelle des fidèles. Par le biais d’une lecture approfondie de livres dévotionnels et bibliques, les croyants élargissent leur compréhension de la vénération de Marie et développent une relation plus profonde avec la Vierge Marie, notre mère spirituelle. Dans un monde caractérisé par la guerre et les conflits, l’invocation de Marie offre un refuge de calme et de confiance, invitant chaque personne, quelle que soit sa position dans la foi catholique, à s’adresser à la Vierge Marie avec confiance et dévotion. Unissons donc nos prières, avec un cœur sincère et humble, en saluant Marie comme notre mère et notre intercesseur, et en lui confiant nos requêtes et nos souhaits les plus profonds. Dans cette démarche de foi, chaque croyant est invité à suivre la voie des prières et des désirs du cœur, sous la direction du saint Père et les ressources spirituelles précieuses fournies par des plateformes comme Aleteia. Par conséquent, avec une humble confiance et un cœur ouvert, saluons Marie dans notre prière quotidienne, lui demandant son intercession affectueuse, et la grâce de persévérer dans la prière fervente.
Que la prière constitue notre refuge et notre réconfort en toute circonstance. Que nous nous tournions vers Marie, notre mère céleste, avec un cœur ouvert et une croyance inébranlable, en ayant conscience qu’elle intercède pour nous devant son fils bien-aimé. Que notre dévotion soit notre guide dans notre quête de sainteté, nous approchant toujours plus de Dieu et de son amour éternel.
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L’Antoniade/Troisième Âge/Dieu seul !.,Article complet.
Dictionnaire de théologie catholique/IMMACULÉE CONCEPTION II. Dans l’Eglise grecque après le concile d’Ephèse. III Doctrine des byzantins du XIè au XVè siècle.,Cliquer ICI.
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