La 17e édition du Festival Objectif Cinéma Desjardins se déroulera du 5 au 10 novembre 2024 à l’auditorium de l’École secondaire catholique Béatrice-Desloges (1999, avenue Provence). Il s’agit d’un déménagement, puisque le festival avait pris l’habitude d’organiser ses projections et activités au Centre des arts Shenkman, ou au MIFO.
La programmation est constituée de 13 longs métrages francophones d’ici et d’ailleurs. Grâce à un partenariat avec Plein(s) Écran(s), les festivaliers pourront aussi apprécier quatre courts métrages, qui seront projetés avant certains des longs métrages.
La directrice artistique du MIFO, Anne Gutknecht, se dit ravie de pouvoir accueillir, cette année encore, plusieurs invités venus assister aux projections de leur film et en profiteront pour bavarder avec les cinéphiles.
Ce sera notamment le cas des comédien.ne.s Sébastien Ricard, Mylène Mackay et Lise Roy, qui viendront présenter respectivement les films Hôtel Silence (de Léa Pool) le 8 novembre à 20 h; Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles (de Lyne Charlebois) le 9 novembre à 13 h; et Lucy Grizzli Sophie (d’Anne Émond) le 9 novembre à 19 h.
Le comédien et animateur franco-ontarien Pascal Justin Boyer sera quant à lui de passage à Béatrice-Desloges le 9 novembre pour évoquer sa participation dans le documentaire Le dernier Canadien français (qui sera projeté à 15 h 30).
Dans ce film co-signé Jill Lefaive et Simon Madore, M. Boyer, un «Québécois de naissance et Franco-Ontarien d’adoption», traverse le Canada en tendant son micro à des gens susceptibles de l’éclairer sur la grande question identitaire qu’il se pose, à savoir: est-il encore possible, quand on est Fanco-Canadien, de s’identifier en tant que «Canadien français» (ou «Canadienne française»)?
«Riche programmation»
«La riche programmation nous fera voyager des années trente aux histoires contemporaines, de la fiction fantaisiste au documentaire poignant», fait valoir Mme Gutknecht.
Le film d’ouverture de cette 17e édition sera consacré au grand succès commercial du cinéma «d’ici» , cette année: la comédie musicale Nos Belles-sœurs, adaptation filmée d’une adaptation scénique de l’œuvre théâtrale de Michel Tremblay consacrée au million de timbres remporté par Germaine Lauzon.
Ce film de René Richard Cyr (produit par la Franco-Ontarienne Denise Robert) sera présenté le 5 novembre à 19h; la projection sera précédée, dès 18h, par un mocktail et de quelques messages de bienvenue.
Le festival se poursuivra le 6 novembre à 16h, avec le long métrage Johanne, tout simplement, documentaire biographique de Nadine Valcin sur le parcours «inspirant» de la comédienne et écrivaine québécoise Johanne Harrelle (1930-1994); celle-ci fut l’une des premières mannequins noires à s’imposer en Amérique du Nord. (La sortie du film est prévue pour le 25 octobre).
C’est en avant-première qu’Orléans accueillera, le 6 novembre à 19 h, Le cyclone de Noël. Le film, qui s’inspire de la populaire série de Radio-Canada L’œil du cyclone, mettant en vedette Christine Beaulieu, ne prendra l’affiche que le 8 novembre. Plusieurs des artisans du film seront présents lors de cette avant-première.
Les cinéphiles pourront ensuite apprécier Daaaaaali!, surréaliste film de Quentin Dupieux (le 7 novembre à 18h) et 1995, suite des aventures du jeune Ricardo Trogi (le 7 novembre à 20 h), dans lequel le cinéaste revient sur sa participation à l’émission La course destination monde, et se retrouve au Caire.
Rêver en néon, film tourné dans la région du Grand Sudbury, sera proposé le 8 novembre à 18 h. On y fait la rencontre de Billie, 8 ans, jeune fille à l’imagination débordante, cherchant à démêler les secrets entourant la véritable identité de sa mère.
Samedi 9 novembre sera l’occasion de voir le drame (familial) Écho à Delta (présenté à 10 h, peu avant Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles), étonnant film historique explorant la relation du Frère Marie-Victorin et de son assistante Marcelle Gauvreau, à travers le regard contemporain des deux comédiens qui les incarnent.
Le festival s’achèvera le 10 novembre, sur les images de deux films français: Le retour (projeté à 13 h) et Le comte de Monte-Cristo (à 15 h 30). Le premier film permet de visiter la Corse, en compagnie de Khédidja, nounou d’une famille parisienne aisée dont le voyage sera l’occasion d’apprendre à mieux connaître ses propres filles. Le second est évidemment la nouvelle adaptation au grand écran des aventures littéraires d’Edmond Dantès, signées Alexandre Dumas.
Au menu des courts métrages figurent YUL de Marc-Antoine Girard (projeté avant 1995); Le clan de l’ours d’Arielle Moreau, Laurie Filion et Tommy Leblanc (avant Rêver en néon); Nid d’oiseau de Nadia Louis-Desmarais (avant Écho à Delta); Le mal du siècle de Catherine Lepage (avant Lucie Grizzli Sophie); et le court franco-ontarien Géométrika de Nicole Blundell (avant Le dernier Canadien français).
Les billets sont aussi disponibles en personne aux locaux du MIFO (du lundi au vendredi, de 8 h à 12 h et de 13 h à 16 h) et avant les projections.
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