D’une part parce que La Nouvelle Scène s’apprête à inaugurer sa nouvelle saison – en accueillant, du 23 au 26 octobre 2024, Iphigénie à Pointe-aux.
D’autre part, parce que la Comédie des deux rives – la troupe du département de théâtre de l’Université d’Ottawa – s’apprête à célébrer les 50 ans de Lavalléville, d’André Paiement, considérée comme la toute première comédie musicale «franco». Cette version mise en scène par le directeur artistique de Vox Théâtre, Pier Rodier, sera présentée du 31 octobre au 2 novembre sur le campus universitaire.
Et, enfin, parce que le théâtre communautaire francophone brillera lui aussi de mille feux, en novembre, au fil de trois pièces présentées dans les faubourgs situés à l’est d’Ottawa (Orléans, Vanier et Notre-Dame-des-Champs).
Adaptation contemporaine du mythe grec, Iphigénie à Pointe-aux est mise en scène par la directrice artistique (et codirectrice générale) du Théâtre Catapulte, Isabelle Bartkowiak.
Coproduite par la Catapulte et Les Stations sordides (un collectif cofondé par Isabelle Bartkowiak et Alice Tixidre en 2022), la pièce a été présentée au début du mois d’octobre au Théâtre Prospero, à Montréal, où elle a recueilli un indéniable succès critique.
Iphigénie, surnommée Effie, dans ce texte du Gallois Gary Owen, est une jeune femme «combative et révoltée» quoique cabossée, qui peine à trouver sa place dans le monde. On la découvre entourée de Kev, une «amie avec bénéfices» qu’elle méprise, de Léa, coloc «à l’influence discutable» et de sa grand-mère, qui tente de l’aider. La pièce réunit Katherine Céré, Virginie Charland, Cassandre Mentor et Caroline Tosti.
En novembre, LNS prendra son erre d’aller, en proposant deux productions : Amphibien et Coucou, ainsi que la biennale Actoral, festival multidisciplinaire (et bilingue) porté par le Théâtre du Trillium, qui déploiera des ailes du 5 au 9 octobre.
À lire aussi
La création Amphibien (vidéo promotionnelle ici), à découvrir du 13 au 16 novembre, est la transposition scénique du roman Amphibian, signé Carla Gunn. Le Théâtre de la Vieille 17 (en coproduction avec le Théâtre populaire d’Acadie) s’est emparé de ce récit à saveur écologique. Il y est question d’activisme en faveur des droits des animaux — pour en faire une pièce «tout public».
Les comédien.ne.s Lionel LeHouiller, Andrée Rainville, Sophie Ruest et Carlo Weka y cohabitent avec des marionettes, qu’ils manipulent eux-mêmes. La mise en scène est signée Geneviève Pineault.
Avec Coucou, pièce présentée le 23 novembre à 10 h (vidéo promotionnelle ici), Vox Théâtre invite le très jeune public à un voyage à travers le temps à la fois «hypnotisant et surprenant», en compagnie des trois «résidents» d’une grande horloge grand-père. Parmi eux, un coucou annonçant chaque heure de son «cou-cou» régulier. L’arrivée d’un intrus viendra bouleverser son quotidien jusqu’ici réglé comme du papier à musique.
La saison théâtrale à La Nouvelle Scène se poursuivra d’ici Noël, avec L’est du pays, premier volet du projet de théâtre documentaire Oh! Canada, à travers lequel le Théâtre Catapulte creusera «avec humour et lucidité» l’«explosive» question linguistique et le risque d’assimilation (du 4 au 7 décembre), puis avec la pièce Jeff Koons, «immersion performative» au fil de laquelle le Théâtre du Trillium se penchera sur l’art contemporain, en s’intéressant à l’un de ses plus emblématiques visages: le sculpteur et plasticien Jeff Koons (les 13 et 14 décembre).
Lavalléville
La comédie musicale Lavalléville plonge le spectateur dans un village franco-ontarien dirigé d’une main de fer par le vieux Adolphe Lavallé. Mais, parmi les «prisonniers» de ce village, s’élèvent de jeunes voix, celles d’Ambroise, Diane et Albert, déterminés à se rebeller contre l’autorité du maître des lieux.
«Lavalléville, c’est le monde en plus petit, mais tout aussi grand en aventures !» suggère le metteur en scène Pier Rodier. Lui-même animera, le 30 octobre à 17 h, une table ronde au sujet de la pièce.
«Vingt-cinq membres de la famille de feu André Paiement assisteront au spectacle, et certains membres de l’équipe de la création seront présents», précise-t-il.
Les représentations, prévues du 31 octobre au 2 novembre (à 20 h) à la Salle académique de l’UdO.
Billets: Eventbrite (via le site de l’Université d’Ottawa)
Trois pièces communautaires
Mais le théâtre communautaire francophone n’est pas en reste, puisque trois pièces pilotées par des citoyens-acteurs prendront l’affiche à l’est d’Ottawa, en novembre.
À Notre-Dame-des-Champs, le RAFO (berceau du Rendez-vous des aînés francophones d’Ottawa) ouvrira à nouveau ses portes à la troupe des Joyeux retraités. Ses membres viendront y présenter «De si vieux enfants» du 1er au 10 novembre.
De si vieux enfants est mis en scène par Richard Gratton, qui s’est emparé d’un texte de Frédérick Dubost.
«Cette pièce est un petit bijou», promet la comédienne-citoyenne Glady’s Roque, qui y tient le rôle de Marguerite. Elle donnera la réplique à un autre habitué de ces planches, Bernard Chagnon, ainsi qu’à Claire LaBrosse, Bernard Potvin, Marie-Rose Simon, Sue Cashman, Elisabeth Zagrodnik et Stephan Charbonneau. Lauriève Sabourin, une étudiante de l’École secondaire catholique Garneau, d’Orléans, les rejoindra sur scène.
La pièce sera présentée au RAFO (3349, chemin Navan) les 1er, 2, 8 novembre à 19 h 30, puis les 3, 6 et 10 novembre à 14 h. Une représentation spéciale, en formule Souper Théâtre (un souper gastronomique servi avec un accompagnement de vins), est aussi prévue le 9 novembre (50 places seulement).
Billets: RAFO(20 $ pour les membres de l’organisme; 120 $ ou 140$ pour le souper-spectacle)
Du côté du Centre Pauline-Charron, à Vanier (164, rue Jeanne-Mance), où l’on s’apprête à présenter Ma chère Jasmine, on a aussi opté pour la formule souper-théâtre.
La pièce, un texte de Ginette Proulx-Weber, est défendue par la troupe du Centre Pauline-Charron, dans une mise en scène de Robert Carrière. Sa distribution réunit Marie-Claire D’Aoust, Ginette Denis, René Emmel, Lucille Gaudet, Jules Lalonde, Francine Landry, Jean-Paul Lorrain, Robert Pilon et Liz Szucs, autour de Mme Proulx-Weber.
Ma chère Jasmine sera présentée les 2, 8, 9 novembre à 18h et le dimanche 10 novembre à 12h, ainsi que le 7 novembre, en formule «dessert seulement» (25$).
Billets : CPC (20$ ou 35$ avec repas ; 25$ le 7 novembre.)
Eric-Emmanuel Shmitt
Du 21 au 24, c’est au Centre des arts Shenkman que pointeront les regards des amateurs de théâtre, pour le retour sur les planches du Théâtre du Village d’Orléans. La troupe communautaire — au sein de laquelle on retrouve Glady’s Roque — fera résonner dans la salle Richcraft les mots d’Eric-Emmanuel Schmitt, avec la pièce L’hôtel des deux mondes.
Pièce métaphysique entre rêve et réalité, entre comédie et tragédie, L’hôtel des deux mondes a pour cadre un énigmatique hôtel dont les clients ignorent complètement comment ils se sont retrouvés là, n pourquoi la personne qui les accueille est un médecin qui ne répond pas directement à leurs questions. Et en ces murs, tout semble possible… même les petits miracles.
La pièce mise en scène par Francis Leblanc sera à l’affiche les 21, 22, 23 novembre à 19h30 et le 24 novembre à 13h30 à Shenkman… mais on pourra aussi l’apprécier au RAFO, le 20 novembre, à l’occasion d’une soirée spéciale pour les aînés. (Pour cette représentation en particulier, les billets [15$ au lieu de 20$] sont disponibles au RAFO seulement.)
Billets: Centre des arts Shenkman ; 613-580-2700
Renseignements: Théâtre du Village
sainte-marie-orleans.org vous produit ce texte qui aborde le thème « Paroisse Sainte-Marie d’Orléans ». Le but de sainte-marie-orleans.org étant de rassembler en ligne des données sur le sujet de Paroisse Sainte-Marie d’Orléans puis les diffuser en essayant de répondre du mieux possible aux interrogations que tout le monde se pose. Cet article se veut reconstitué de la façon la plus correcte que possible. Si jamais vous projetez d’apporter quelques précisions autour du sujet « Paroisse Sainte-Marie d’Orléans », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre rédaction. Dans les prochaines heures on rendra accessibles à tout le monde d’autres annonces autour du sujet « Paroisse Sainte-Marie d’Orléans ». Alors, consultez régulièrement notre blog.
