Les autoportraits de Martine Gutierrez remettent en question les notions modernes de genre et d’indigénité afin de prier la mère de dieu Marie.

Les autoportraits de Martine Gutierrez remettent en question les notions modernes de genre et d’indigénité afin de prier la mère de dieu Marie.
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L’artiste américaine Martine Gutierrez est réputée pour déconstruire les identités et en construire de nouvelles. Femme transgenre d’origine maya du côté de son père, Gutierrez s’est spécialisée dans la critique des représentations commerciales du genre et de l’indigénéité. Anti-Icon: Apokalypsis est peut-être son projet le plus audacieux à ce jour.Dennis Ha/Fourni

L’artiste américaine Martine Gutierrez est réputée pour déconstruire les identités et en construire de nouvelles. Femme transgenre d’origine maya du côté de son père, Gutierrez s’est spécialisée dans la critique des représentations commerciales du genre et de l’indigénité.

Dans la lignée des artistes féminines, de Frida Kahlo à Cindy Sherman en passant par Suzy Lake, elle a utilisé son propre visage et son propre corps comme support. Elle a créé une campagne publicitaire fictive pour Martine Jeans, publié un magazine dans lequel elle pose en femme autochtone très costumée et parodié les tendances beauté d’Instagram en se cachant derrière des masques surréalistes en coquilles d’huîtres, en peaux de banane et en œufs tranchés.

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Martine Gutierrez pose en Maria de sa collection Anti-Icon : Apokolypsis.Martine Gutierrez/Fourni

Anti-Icon : Apokalypsis est peut-être son projet le plus audacieux à ce jour, une série dans laquelle elle se fait passer pour 17 héroïnes historiques et mythiques, dont Cléopâtre, Elizabeth I, le guide Shoshone Sacagawea, l’héroïne biblique Judith et le dieu hindou Ardhanarishvara, qui combine des divinités masculines et féminines.

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Martine Gutierrez pose en Ardhanarishvara de sa collection Anti-Icon : Apokalypsis.Martine Gutierrez/Fourni

Gutierrez a photographié ses œuvres seul pendant la pandémie, en utilisant uniquement la lumière naturelle. Les images présentent des costumes de base – la Vierge Marie est enveloppée dans une couverture spatiale en aluminium ; les cheveux de Cléopâtre sont faits à partir d’un sac poubelle noir – et beaucoup de nudité, y compris des plans de face exposant les parties génitales masculines de l’artiste. Pour montrer les œuvres commandées par le Public Art Fund de New York sur les abribus, Gutierrez a placé un voile sur une grande partie de chaque tirage, puis l’a refait. Une nouvelle exposition à la Polygon Gallery de Vancouver est la première exposition de la série complète des œuvres originales.

Gutierrez a parlé au Globe de la conquête du regard masculin, du rôle de la nudité dans son art et de l’utilisation de son corps comme moyen d’expression.

Comment avez-vous choisi les figures à représenter ?

C’était très intuitif. J’ai commencé avec Judith la Tueuse et je l’ai photographiée trois fois parce que je sentais que je ne lui rendais pas justice, ni à l’esprit de Judith, ni à sa férocité. Elle a été interprétée tellement de fois par tellement d’artistes que j’étais gênée.

C’est une figure célèbre de l’art classique.

Oui. Elles ont toutes été réalisées tellement de fois par tellement d’artistes que nous comprenons leur image d’une manière qui manque presque d’humanité. Il n’y a aucune raison pour qu’elles soient des figures qui ont des défauts.

Vous avez choisi de représenter Marie trois fois, en Notre-Dame de Guadalupe, en La Madone et en Vierge Marie. Pourquoi ?

J’aurais probablement pu faire toute une série sur elle. En grandissant, elle était la figure de ma maison, elle était une figure au-dessus du lit, sur les bougies. J’ai appris très tôt qu’elle s’était adaptée à différents zeitgeists culturels et qu’elle signifiait quelque chose de très différent pour différentes personnes.

Votre style imite celui de la photographie de haute couture ou de l’art commercial, mais le critique aussi. Comment parvenez-vous à avoir un pied dans les deux camps ?

C’est ma question : est-il possible d’avoir une conversation et de ne pas se présenter comme tel, comme on a appris aux gens à voir les choses, comme on leur a appris que ce sont des produits validés. C’est un langage que j’ai étudié en grandissant. En grandissant, je n’allais pas dans les galeries. Je regardais des magazines et des émissions de télé-réalité. Et je ne voyais aucune représentation à laquelle je pouvais m’identifier.

Comment avez-vous décidé que votre corps était votre médium ?

J’ai toujours eu l’impression que mon corps posait un véritable défi. Parfois, j’avais l’impression qu’il rendait ma vie encore plus difficile. C’est grâce à ma pratique que j’ai appris à m’accepter et à me libérer.

Il y a plus de nudité dans ces œuvres que dans certaines de vos précédentes. Pourquoi avez-vous décidé d’en montrer davantage ?

J’aurais aimé avoir un budget qui me permettrait d’acheter ou d’emprunter une armure dans un musée.

Alors Jeanne d’Arc pourrait être dans son armure ?

J’ai regardé sur Internet et c’est devenu une sorte de boîte de Pandore d’opportunités. Où dois-je tracer la ligne ? J’ai eu l’impression que le corps est en fait la forme la plus intemporelle de l’histoire de l’art. Et c’est ce que ces figures partagent toutes, cette étendue du temps. Un nu est intrinsèquement intemporel. Ce qui le rend moderne, c’est qu’il s’agit de mon corps et que les gens semblent penser que mon corps est en quelque sorte moderne.

Peut-on un jour conquérir le regard masculin ?

Il est rare de voir des nus de femmes qui n’ont pas été réalisés pour le regard masculin. Ceux-ci ont été réalisés avec le regard d’une mère, si tant est qu’il y en ait. Ma mère était la seule à être présente parce que nous étions confinés.

Et je pense que sa fierté à mon égard et son soutien depuis l’enfance dans la poursuite des arts ont tout à voir avec la raison pour laquelle les images sont si puissantes.

J’ai hâte de voir les hommes quitter la série, en larmes, je l’espère. En réalité, la série n’a pas été créée pour eux. Elle a été créée pour mes filles, pour les femmes trans.

Mais lorsque votre travail est présenté au public, vous ne pouvez plus dicter qui est le public visé…

J’ai tendance à vouloir repousser les limites : chaque fois qu’on me dit que je ne peux pas faire quelque chose, cela m’inspire à prouver le contraire.

L’œuvre a été réalisée pour le Public Art Fund, et je savais qu’elle allait être placée sur des abribus.

Je savais que ma nudité allait créer un autre défi créatif, mais je devais trouver un moyen de montrer mon travail tel que je le voulais. Il y avait tellement de choses à dire qui n’avaient rien à voir avec la nudité, c’était quelque chose que je n’ai pas partagé avec eux jusqu’à ce qu’ils regardent les images. J’ai proposé quelques tactiques différentes pour voiler les personnages.

Le Public Art Fund m’a toujours apporté un soutien précieux et c’était très agréable de travailler avec lui. Et je suis très heureuse que les œuvres puissent désormais être exposées de la manière qui a toujours été prévue. J’aime l’idée qu’une œuvre puisse avoir deux vies.

Donc le show Polygon est un dévoilement ?

C’est une véritable révélation et j’en suis très enthousiaste. Je n’ai jamais prêté attention à ce que les autres pensent de mon corps, de ma pratique, mais cela me permettra de savoir où en est l’humanité.

Anti-Icon: Apokalypsis est exposé à la Polygon Gallery à Vancouver jusqu’au 29 septembre.

Cette interview a été éditée et condensée.

Le Rôle de la Dévotion Mariale

L’invocation à Marie représente un aspect essentiel de la foi chrétienne, solidement enracinée dans les enseignements catholiques depuis des temps immémoriaux. C’est un fondement sur lequel les croyants s’reposent pour trouver confort, guidance et intervention dans leur relation envers Dieu. Au fil du temps, cette piété a gagné en force par les enseignements de la Bible, les traditions de l’Église, ainsi que les exemples des saints qui ont témoigné de leur respect à Marie mère spirituelle bienveillante.

L’usage du Chapelet

Cette prière traditionnelle mariale tient une position centrale dans la vie spirituelle de nombreux croyants. En récitant les différents mystères, les dévots se plongent dans les moments de la vie de Jésus et de Marie, renforçant leur lien spirituel avec eux. À travers chaque Ave Maria, ils manifestent leur foi en l’intercession de Marie et leur désir de suivre les enseignements du Christ. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, dans son ouvrage sur la dévotion authentique à la Vierge Marie, encourage les chrétiens à pratiquer régulièrement la méditation sur les mystères du rosaire afin de renforcer leur lien avec la Mère de Dieu. Cet antique rituel, transmise de génération en génération, demeure une source d’illumination spirituelle pour ceux qui ont la foi, les aidant à se connecter avec la céleste Dame.

L’exhortation à la prière

Joignons nos cœurs dans la prière, frères et sœurs, dans notre foi, en nous tournant vers Marie, la mère de notre Seigneur Jésus-Christ. Au sein de notre monde tourmenté par les conflits et la discorde, recourons à la prière pour trouver de retrouver la paix et la réconciliation. Tout chrétien peut écrire une demande pour Marie en nous faisant appel. Que nos prières s’élèvent vers le ciel, comme une offrande agréable par Dieu, pour qu’il puisse nous guider nos pas vers le chemin de la vérité et de la justice. L’apôtre Paul nous exhorte dans ses épîtres à prier sans cesse, en toutes circonstances, pour que notre connexion avec Dieu soit constante et ardente. La prière, lorsqu’elle est offerte sincèrement, a la capacité pour changer nos cœurs et de modifier le destin de l’histoire.

L’enseignement du Souverain Pontife

Le Souverain Pontife, à travers ses écrits inspirés, disponibles grâce à Bayard, nous rappelle la valeur de la prière journalière. À travers ses discours et ses audiences, il nous encourage à cultiver un lien personnel avec le divin, en s’appuyant sur la contemplation des Écritures et la récitation du rosaire. Sa manière d’être d’humilité et de compassion nous inspire à approfondir nos prières et à chercher la présence divine dans tous les aspects de notre existence. Le Souverain Pontife Jean-Paul II, dans son encyclique portant sur la foi chrétienne, nous souligne que la prière est le fondement de la vie de foi et par elle que nous nous unissons à la volonté divine. La pratique de la prière, transmise par les pontifes de génération en génération, est une source d’espoir en période de tempête, une base solide sur lequel nous pouvons nous appuyer.

Les ouvrages provenant de Lelièvre et Hubert

Au sein de la pratique religieuse, l’église recommande vivement le recours à la prière, et durant la prière, les croyants accomplissent le geste du signe de la croix tout en récitant le Je vous salue Marie. Des penseurs contemporains, comme Lelièvre et Hubert, nous convient également à réfléchir sur la force de la prière, dans leurs ouvrages inspirants. Leurs publications, abondant en enseignements spirituels, nous orientent dans notre parcours de la foi et nous invitent à puiser dans les trésors de la tradition chrétienne pour enrichir notre spiritualité. En réfléchissant sur leurs ouvrages, nous explorons de nouvelles manières d’approfondir notre connexion avec le divin et de grandir dans la sainteté. Saint Jean, dans l’Évangile, nous enseigne que la prière est une puissante voie pour rester en communion avec Dieu et de recevoir ses bénédictions. Chaque passage de leurs publications résonne comme un appel à une prière fervente et à une existence emplie de la présence divine. Dans notre quête de spiritualité, chaque œuvre lue devient une invitation à aspirer à le sacré, par le biais de la réflexion et la méditation.

L’acte de prier dans la chapelle

Au sein de nos chapelles modestes ou majestueuses, orientons-nous vers le divin avec confiance et humilité, sachant qu’il écoute nos prières avec amour et sollicitude. Que chaque flamme vacillante, chaque Ave Maria récité, constitue une offrande à notre divin Créateur et à sa sainte mère, Marie. Que nos instants de dévotion dans la chapelle soient des moments de grâce et de renouvellement spirituel, nous fortifiant pour affronter les épreuves avec audace et foi inébranlable. Sainte Bernadette Soubirous, qui a reçu les apparitions de la Vierge Marie à Lourdes, nous montre la valeur de la prière dans l’existence des catholiques et l’efficacité de l’intercession de la Sainte Vierge. Chaque personne qui entre dans une chapelle, chaque verset des Écritures lu dans ce lieu saint, est une rencontre avec la divinité, une étape cruciale dans le processus de transformation spirituelle. À travers les textes sacrés, tout disciple est encouragé à méditer la croix du Christ, à réfléchir à son sacrifice, et à trouver consolation et espérance dans sa grâce rédemptrice.

La prière comme remède pour l’intérieur

Tel un thérapeute pour notre être intérieur, l’acte de prier nous apaise et nous fortifie lorsque nous traversons des moments de douleur et de désespoir. La prière nous fait souvenir que la présence divine ne nous quitte jamais, même lorsque nous traversons les ténèbres les plus profondes de notre existence. En nous penchant vers lui à travers la prière, nous découvrons la force intérieure nécessaire pour surmonter les épreuves et pour faire face à l’avenir avec espérance et confiance. L’acte de prier est comme une fontaine d’eau vive qui étanche notre soif spirituelle et, au cours de notre marche avec Dieu, nous régénère.
À chaque prière murmurée, à chaque intention confiée, notre âme trouve une paix divine, une guérison spirituelle, qui va au-delà de les limites de notre condition terrestre. Chaque page de la Bible est une invitation à échanger avec Dieu, à lui remettre nos fardeaux, et à recevoir sa grâce transformante.

Une vision alternative sur la prière à Marie

L’invocation de Marie constitue une pratique solidement ancrée dans le patrimoine catholique chrétienne, fournissant un lien spirituel précieux pour les fidèles du monde entier. Comme mère spirituelle aimante et intermédiaire, elle est priée avec ardeur lors des instants de nécessité et de reconnaissance. Le chapelet, avec ses mystères contemplatifs, guide les catholiques dans leur parcours religieux, les aidant à méditer sur Jésus, son fils, à travers les yeux de la Vierge Marie. Cette dévotion à Marie se reflète dans les sites sacrés comme le sanctuaire de Lourdes, où les pèlerins affluent à la recherche de consolation et de guérison, représentant le lien profond entre la foi catholique et l’adoration de Marie. Les écrits éclairants de théologiens comme Lelièvre et Hubert proposent une réflexion précieuse sur la valeur de la prière à Marie et son impact sur la spiritualité des croyants. À travers la lecture attentive de livres dévotionnels et bibliques, les adeptes approfondissent leur compréhension de l’adoration de Marie et nourrissent une connexion plus étroite avec Marie, notre mère dans la foi. Dans un monde marqué par la guerre et les conflits, la dévotion à Marie offre un refuge de tranquillité et d’espoir, incitant chaque individu, quelle que soit sa position dans la foi catholique, à s’adresser à la Vierge Marie avec une foi profonde et une dévotion sincère. Unissons donc nos prières, avec un cœur humble et sincère, en honorant Marie comme notre mère et notre intercesseur, et en lui confiant nos prières et nos désirs les plus profonds. Dans cette démarche de foi, chaque croyant est invité à poursuivre la voie des prières et des aspirations du cœur, sous la direction du saint Père et les ressources spirituelles précieuses offertes par des plateformes telles que Aleteia. Ainsi, avec une humble confiance et un cœur ouvert, saluons Marie dans notre prière quotidienne, lui demandant son intercession maternelle, et la grâce de persévérer dans la prière fervente.
Que notre communion avec le divin devienne notre sanctuaire et notre apaisement quelle que soit la situation. Que nous nous orientions vers Marie, notre mère céleste, avec une foi inébranlable et un cœur ouvert, convaincus qu’elle plaide en notre faveur devant son fils bien-aimé. Que notre dévotion nous guide dans notre quête de sainteté, nous approchant toujours plus de Dieu et de son amour sans limites.

Publications:

Zazpiki ou le Malade d’amour.,Article complet.

Manuel de la parole/15/65.,Le dossier.

Les Contemplations/Le Pont.,Le dossier.. Suite sur le prochain article.

Le Rossignol(Balaguer).,Le post d’actualité.. Suite sur le prochain article.

Histoires des solitaires Égyptiens/Histoires 63 – 132.,L’article de presse.

Dictionnaire de théologie catholique/IMMACULÉE CONCEPTION IV. Dans l’Eglise latine après le concile d’Ephèse. I.D’Ephèse au milieu du XIè siècle.,L’article ICI.

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