Interview « En Bretagne, l’enseignement catholique ne disparaîtra pas »

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Samuel Gicquel, chercheur en histoire contemporaine à l’Université de Rennes 2.
Samuel Gicquel, chercheur en histoire contemporaine à l’Université de Rennes 2. (©Théo Quintard)

Enquête étudiante – En Bretagne, l’enseignement catholique est-il encore vécu comme une tradition religieuse ?

Ce travail d’enquête a été mené dans un cadre universitaire par sept étudiants en journalisme de l’IUT de Lannion. De la thématique générale de la religion, un large balayage de l’actualité et des problématiques liées a conduit à un paradoxe : la pratique de la religion catholique baisse alors que, dans le même temps, la proportion d’élèves scolarisés dans le réseau de l’enseignement catholique en Bretagne augmente.
A travers sept épisodes, Steven Couzigou, Chloé Crochu, Naomie Jourand, Valentin Longuet, Paul Louault, Théo Quintard et Matthieu Renard apporteront des éléments de réponse à la question suivante : En Bretagne, l’enseignement catholique est-il encore vécu comme une institution religieuse ?
Enquêtes d’actu publie ce travail dans le cadre d’un partenariat signé avec cette école de journalisme.

Près de 40 % des lycéens bretons sont scolarisés dans les établissements privés catholiques, sous contrat avec l’État. Samuel Gicquel, chercheur en histoire contemporaine à l’Université de Rennes 2, éclaire cette spécificité régionale, fruit d’une histoire ancienne entre l’Église et les Bretons.

Actu : Comment expliquez-vous l’importance de l’enseignement catholique en Bretagne ?

Samuel Gicquel : Cela a évolué au fil du temps. À l’origine, c’est bel et bien la motivation religieuse qui poussait la population à se tourner vers l’enseignement catholique. Pour que l’enseignement catholique soit fort, il faut des gens qui le portent et il faut des clients qui soient intéressés par la perspective d’y aller. On retrouve ces deux facteurs dans des régions de fortes pratiques catholiques. La Bretagne en fait partie. C’est dans cette région que l’enseignement catholique fait ses meilleurs résultats avec l’académie de Nantes.

Pourquoi le catholicisme est-il si bien implanté ?

S.G. : C’est extrêmement complexe à expliquer. Il y a sans doute quelque chose qui s’est joué pendant la Révolution française en Bretagne. À l’époque, énormément de prêtres refusaient de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Dès lors, il y a eu une réaction très forte de la population face à la politique antireligieuse menée par les révolutionnaires. À partir de ce moment-là, une culture locale s’est tissée autour de l’élément religieux, comme si la dimension catholique était un élément constitutif de la culture bretonne.

« Seulement 10 % pour des raisons religieuses »

Ces dernières décennies, la religion catholique, comme les autres, est sur le déclin. Comment cela a-t-il affecté l’enseignement privé breton ?

S.G. : Si on prend les cinquante dernières années, tout ce qui possède une étiquette religieuse est globalement entré en crise en Bretagne, comme dans toute la France. Sauf l’enseignement catholique. Ses parts de marché actuelles sont à peu près les mêmes qu’il y a cinquante ans.

Les raisons de cette bonne santé sont plurielles : une question de proximité, de personnalisation, de cursus, de discipline. En quelque sorte, l’enseignement catholique a réussi à trouver sa place dans un marché libéral. C’est grâce à cette mutation qu’il survit. Les familles ne mettent plus tant leurs enfants dans l’enseignement privé parce qu’il est catholique, mais plutôt parce qu’ils ont le sentiment qu’il permettra à leurs enfants d’avoir un bon niveau scolaire, de faire de belles études et d’avoir une bonne situation plus tard. Aujourd’hui, on estime à seulement 10 % les familles qui scolarisent leurs enfants pour des raisons religieuses.

Quel enjeu représente l’école pour l’Eglise en Bretagne ?

S.G. : L’Église a une opportunité d’attirer du monde à travers l’enseignement catholique. C’est l’un des derniers lieux où elle peut s’adresser à des milliers de jeunes simultanément. Elle peut donner une culture biblique, en parlant de Jésus… Le but : faire en sorte que ces éléments fassent partie des références culturelles des élèves.

Comment est dirigé l’enseignement catholique breton ?

S.G. : Aujourd’hui, les directions diocésaines de l’enseignement catholique ont pris beaucoup d’importance et essaient de chapeauter le tout. Mais il existe des établissements de cultures très diverses : certains sont historiquement des établissements diocésains, donc sous l’autorité de l’évêque, alors que d’autres sont sous l’autorité des congrégations. Il existe aussi des profils variés entre ceux de centre-ville qui possèdent des classes préparatoires depuis le début du XIXe siècle et les lycées ruraux qui se sont développés à partir des années 1960.

En revanche, du point de vue administratif, l’enseignement catholique essaie d’être uniforme. Ce sont les directions diocésaines de l’enseignement catholique qui sont à l’œuvre : elles se sont affirmées à la fin du XXe siècle et possèdent même une structure commune, le Conseil académique de l’enseignement catholique (CAEC). L’enseignement catholique se rapproche ainsi de l’enseignement public : sa gestion se fait par le haut.

Comment définiriez-vous le projet de l’enseignement catholique ? Quelles valeurs prône-t-il ?

S.G. : L’enseignement catholique essaie de proposer un projet qui transpose les valeurs de l’Évangile dans le domaine éducatif. La question qui se pose est de savoir comment cela se traduit dans un projet scolaire. Qu’est-ce que cela signifie en termes de pastorale, de projet scolaire ? Passe-t-on par une réflexion sur les textes bibliques ? Est-ce de l’humanitaire, au niveau du quartier, au niveau international ? Ces questions évoluent au fil du temps, en fonction des modes et des influences culturelles.

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« L’enseignement catholique est une institution très souple et c’est sa force »

Comment le religieux s’affirme-t-il dans les établissements catholiques aujourd’hui ?

S.G. : Dans les années 1970-1980, c’est-à-dire aux années du début de crise du catholicisme, des établissements ont reconverti leur chapelle. Certains l’ont convertie en CDI, en salle de sports. Dans les établissements récents, il y a une volonté d’avoir une chapelle bien visible. Le cas du lycée Jean-Paul II à Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) est tout à fait emblématique. L’établissement a été construit au début du XXIe siècle avec une chapelle relativement modeste, mais les architectes ont pris soin de la rendre particulièrement visible. C’est une manière de montrer que l’enseignement catholique n’est pas mort.

La publication de l’indice de position sociale (IPS) des établissements scolaires montre que l’enseignement privé concentre les élèves les plus favorisés. Le ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye, a récemment réagi en parlant d’un manque de mixité sociale et d’un taux de boursiers trop faible. Qu’en est-il en Bretagne ?

S.G. : Au niveau de la France, il est indéniable et prouvé statistiquement que l’enseignement catholique draine davantage d’enfants issus de familles aisées que dans le public. Cela s’explique par le fait que l’enseignement catholique n’est pas soumis à la carte scolaire et qu’il est donc possible d’inscrire son enfant dans l’établissement de son choix. À l’échelle de la Bretagne, ce phénomène existe, mais il est moins visible. L’enseignement catholique est fort en Bretagne, car beaucoup de personnes d’Église se sont appliquées à développer l’instruction dans les milieux populaires, notamment dans les campagnes, comme les Frères de l’Instruction chrétienne, les Lassaliens et les filles du Saint-Esprit.

Au XIXe siècle, l’enseignement catholique s’adressait à tout le monde. Aujourd’hui, l’enseignement catholique en Bretagne a plutôt tendance à mieux recruter dans les quartiers relativement aisés. Ce n’est pas un hasard si les derniers établissements qui se sont créés dans l’agglomération rennaise se sont implantés à Saint-Grégoire, à Cesson-Sévigné… Des communes aisées de la métropole.

Face à la baisse démographique, l’enseignement catholique pourrait-il disparaître ?

S.G. : L’enseignement catholique n’est pas en crise et rien ne laisse penser qu’il puisse disparaître. Quand on voit qu’il est capable d’intéresser 35-40 % de la population scolaire en Bretagne, ce n’est pas rien. C’est une institution très souple, capable de s’adapter et c’est sa force.

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Le diocèse d’Orléans en route pour les Journées mondiales de la jeunesse à Lisbonne

« Tu m’as bénie, maman ? », demande Alice, 18 ans, marinière rouge floquée du logo des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), emblème des participants français. Dans la cour de la Maison Saint-Vincent, ils sont 184 lycéens et étudiants du diocèse d’Orléans à s’activer pour régler les dernières formalités administratives de leur grand départ pour Lisbonne. 

À l’appel du pape François, lancé aux jeunes de 16 à 30 ans du monde entier, ceux du diocèse d’Orléans ont répondu présent en nombre.

Première étape dans un diocèse portugais

Après une pause déjeuner au parc Pasteur et une messe à 14 h 30, en l’église Saint-Vincent, les jeunes du diocèse ont pris place à bord des bus aux alentours de 17 heures.

Le pape François a quitté l’hôpital après son opération de l’abdomen

Mercredi 26 juillet, ils rejoindront la paroisse portugaise de Maceira, à 150 kilomètres au nord de Lisbonne. Jusqu’au 31 juillet, ils seront accueillis dans le diocèse de Leiria-Fatima, lieu d’apparitions mariales, pour une première étape de leur pèlerinage. Puis, ils rejoindront Lisbonne jusqu’au 6 août, où deux millions de personnes de 184 nationalités différentes se retrouveront autour du pape François, pour une semaine de célébrations.

En tant que chrétien, pouvoir rencontrer d’autres fidèles de par le monde, de nouvelles cultures et manières de prier, c’est assez incroyable !

Timothé, lycéen de 17 ans, trépigne à l’idée de vivre ses premières JMJ. Le diocèse d’Orléans est un des seuls de France à accepter les mineurs parmi sa délégation.

Izia Rouviller 

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Ecole Primaire Catholique Sainte Anne (97480, Saint-Joseph)

Voir aussi :

Informations générales

Type d’établissement : École maternelle et primaire
Statut de l’établissement : Établissement Privé
Académie : Académie de La Réunion
Zone scolaire : Zone
 

Adresse, contact, coordonnées

Ecole Primaire Catholique Sainte Anne
11 Rue Mère Teresa
97480 Saint-Joseph

Téléphone : 02 62 31 48 12
Site Web : n.c.

Conditions d’accueil dans l’établissement

Nombre d’élèves : 140
Nombre de classes : n.c.

Réseau d’éducation prioritaire (REP) : non
Réseau d’éducation prioritaire renforcé (REP+) : non
Présence d’une cantine : oui
Unité localisée pour l’inclusion scolaire (Ulis) : non
Indice de position sociale (IPS) : 104 indice de mixité

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BAC 2023 : L’Enseignement Catholique à Dakar réalise un impressionnant exploit (Photo)

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Entre mystère et émerveillement, qu’y at-il sous nos églises cauchoises

Les églises et chapelles de la Pointe de Caux disposent de rares cryptes ou salles souterraines qui satisfont pourtant un bel éclairage. Construite sous le coeur d’une église, elle abrite tombeaux ou …

Le site sainte-marie-orleans.org est fait afin de créer plusieurs publications sur la thématique Paroisse Sainte-Marie d’Orléans communiquées sur le net. Pour vous tenir au fait, ce post autour du thème « Paroisse Sainte-Marie d’Orléans », vous est fourni par sainte-marie-orleans.org. La chronique est produite de la manière la plus authentique qui soit. Au cas où vous décidez de fournir des informations supplémentaires à cet article sur le sujet « Paroisse Sainte-Marie d’Orléans » vous avez la possibilité d’utiliser les contacts affichés sur notre site web. En consultant régulièrement notre blog vous serez informé des prochaines publications.

Une exposition à découvrir dans l’église

Chasseur. Une exposition à découvrir dans l’église de Chassant.

Les Amis de l’église de Chassant, bien résolus à faire vivre l’édifice durant la haute saison touristique, y ont ajouté une exposition qui relate les différentes étapes de travaux réalisées depuis 1992, année de la création de l’association. « Huit panneaux, installés sur des grilles prêtes par la mairie de Combres, retracent la période au travers de photos, de plans et d’articles de presse, d’autrefois ou plus récents sur les concerts qui ont regroupé un public nombreux », détaille Marie-Claude Dordoigne, nouvelle présidente de l’association et auteure de cette exposition.

Tableau

Arrivée à Chassant avec sa famille en 1957, elle a également été présidente de cette même association de 2007 à 2009, au côté de Mathilde Bacchi. « J’ai passé du temps, cette année, à restaurer les aubes, leurs broderies, dont certaines au fil d’or. Elles seront exposées durant toute la période des visites guidées. Elles ont lieu, comme chaque année, chaque dimanche après-midi de juillet et d’août », précisait-elle dimanche, en compagnie de Bertrand Domin, peintre local qui est venu d’offrir un tableau représentant une perspective de l’église Saint-Lubin.

Outre ces nouveautés, de la documentation retraçant les 900 ans d’histoire du lieu et de Saint-Lubin, fils de paysan, sont à la disposition des visiteurs. Ils mettent en avant le Christ situé sur la poutre de gloire, la statue de Jeanne-d’Arc et le bénitier, tous trois œuvres du sculpteur Félix Charpentier, ainsi que la rosace située au-dessus de l’entrée de l’église, réalisée par le maître verrier Hervé Loire.

« Nous attendons le retour des bancs clos, actuellement en restauration, pour programmer de nouveaux concerts », poursuit la présidente.

Pratique. L’église Saint-Lubin de Chassant est ouverte de 15 à 18 heures tous les dimanches de juillet et d’août, jusqu’au 30 août inclus, ainsi que durant les Journées du patrimoine.

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Les jeunes générations catholiques sont-elles féministes

La Croix : Que signifie pour vous être femme ?

Claire de Saint Lager : C’est une question que je me pose depuis l’adolescence. Y a-t-il une vocation spécifique ? Dans notre société, être une femme est épuisant, car on reçoit sans cesse des injonctions paradoxales : il faut être libre, épanouie sexuellement, réussir sa carrière, à la fois lâcher prise et maîtriser… Ma conviction est que pour trouver ma place, je ne dois pas attendre que l’État, l’Église, mon père ou mon patron changent. Et si, moi, je me mettais en mouvement pour que ça bouge ?

Valentine Rinner : J’ai assez tôt ressenti une pression sur mon corps de femme, qui m’a mise mal à l’aise pendant dix ans. « Fais attention ! Sois belle, mais pas trop, ne te cache pas, mais un peu quand même… » Un cri est alors sorti de moi : « Ce n’est pas juste ! » La lecture de Beauté fatale de Mona Chollet (La Découverte, 2012) m’a permis de faire la différence entre le soulagement qu’apporte le fait de correspondre à la norme et une réelle estime de soi.

Vous reconnaissez-vous dans le terme « féministe » ?

C. S. L. : C’est un terme difficile qui cristallise beaucoup d’imaginaires. Je suis féministe à partir du moment où je désire que les femmes s’épanouissent, qu’elles aient leur place dans la société et qu’elles trouvent en elles cette joie d’être femme. Mais je ne suis pas vraiment militante : ce qui m’intéresse, c’est la vie intérieure. Je suis plus à ma place en travaillant avec les personnes que sur les institutions. Je suis habitée par cette phrase de Jean Vanier qui invite à changer le monde « un cœur à la fois », en commençant par le sien.

V. R. : Le féminisme est avant tout l’affirmation et la promotion de l’égalité en humanité de toute personne, quelle que soit sa réalité sexuée. Il s’inscrit dans un combat assez récent, qui a permis aux femmes d’être des sujets de droit et de pensée. Me dire féministe, c’est avant tout recevoir cet héritage-là. Quand ma grand-mère est née, les femmes n’avaient pas le droit de vote : le féminisme, j’y tiens !

Un féminisme conçu comme un rapport de force ?

C. S. L. : J’ai du mal avec un féminisme caricatural qui serait un conflit entre les sexes, une culpabilisation du masculin. Le besoin de se réaffirmer en tant que femme glisse parfois vers un « devenir un homme comme les autres », comme un refus de l’altérité. Or la confusion crée de la violence.

V. R. : Pour moi, le féminisme a forcément en lui une part de violence dans la mesure où il révèle les violences sexuelles et sexistes existantes. Le féminisme vient exposer une violence qui était, jusqu’alors, cachée ou contenue. Cette violence doit être révélée, mais le but est bien d’en sortir.

Les études de genre apportent-elles des réponses à ces questions ?

C. S. L. : Le genre ne m’intéresse pas : l’identité se construit, certes, mais elle se reçoit aussi ! Notre incarnation fait que nous avons une expérience du monde différente. Je ne ferai jamais l’expérience de l’érection, ni un homme celle du cycle féminin. Cela dit, il y a bien plus de ressemblances que de différences entre l’homme et la femme.

V. R. : Ce ne sont pas les différences qu’il faut abolir, mais les discriminations fondées sur ces différences. Les études de genre ouvrent le champ des possibles sur ce qu’on peut faire de sa vie, notamment en nommant ces discriminations. À l’intérieur de moi, rien ne me dit que les femmes doivent mettre des talons hauts ! Tout l’enjeu est de passer d’un « il faut » à un « tu peux » : tu peux choisir ce métier, tu peux te construire sans un impératif normatif serré et souvent injuste.

Comment concilier le fait d’être féministe et catholique ?

V. R. : Cela peut paraître étonnant, mais mon militantisme féministe s’est éveillé en faisant de la théologie. Le fait que la théologie a été conçue par et pour les hommes a construit un langage très masculin, notamment dans le cadre liturgique, qui façonne encore notre imaginaire et fausse notre image de Dieu. Il ne faut pas que la masculinité de Jésus devienne inséparable de sa divinité. Le fait que Jésus a été un homme ne nous dit rien de l’être de Dieu !

C. S. L. : Comme toi, je pense qu’il est temps qu’il y ait une plus grande visibilité des femmes dans l’Église. Il arrive que l’on sous-estime un peu trop les femmes. Mais la théologie, qui repose sur une structure de pensée très masculine, m’attire moins que la mystique. La mystique est plus charnelle, de l’ordre de l’expérience.

V. R. : Mais il existe aussi des théologies féministes ! C’est grâce à elles qu’on a mieux compris le sens de la Lettre de Paul aux Galates : « Il n’y a plus ni femme ni homme… » Ce ne sont pas les groupes qui sont ici abolis, mais les structures de domination et d’exclusion. Il n’y a qu’un seul type d’humanité, celle qui est réconciliée en Jésus.

Êtes-vous à l’aise avec la figure de Marie ?

C. S L. : Je suis très mariale, même si je regrette qu’on nous présente trop souvent une Marie aussi inatteignable et éthérée. Pour Maurice Zundel, Marie exerce une action virginisante sur l’être, c’est-à-dire qu’elle nous prépare à cette totale disponibilité à Dieu. Il ne s’agit pas d’une virginité de corps mais d’âme.

V. R. : Pour moi, l’exemple de Marie illustre bien le problème de la divinisation de la masculinité du Christ. Car si la masculinité de Jésus et sa divinité sont inséparables, alors la disponibilité totale de Marie à Dieu débouche sur une disponibilité totale des femmes aux hommes ! C’est notamment comme cela qu’on a justifié que les femmes dans l’Église soient au service des hommes, car au service de Dieu ; que « la femme » soit à l’image de « l’homme », qui est à l’image de Dieu…

Avez-vous le sentiment que les catholiques de votre génération partagent ces certitudes ?

C. S. L. : J’accompagne beaucoup de femmes catholiques dans mes sessions, et j’observe que certaines se sentent empêchées dans leur vie et sont pétries de scrupules. Je sens en elles une forte envie de vivre, mais qu’elles ne s’autorisent pas vraiment. Or le Christ est venu pour que nous ayons la vie en abondance ! Je regrette qu’on ait grandi dans une spiritualité où il fallait mettre une chape sur tout ce qui était de l’ordre de la vie. Comme le dit le psychothérapeute Olivier Lantelme, on n’est pas là pour être de bons cathos mais de vrais chrétiens, c’est-à-dire des vivants.

V. R. : C’est au gré des rencontres que s’est construit mon féminisme ecclésial. Je viens de lancer un podcast sur ces sujets avec trois autres femmes de mon âge, et rien que cette année, je connais deux autres podcasts qui se sont lancés autour des femmes et de l’Église ! Je fais aussi partie d’un groupe de chrétiennes qui se disent féministes. Bref, je ne me sens pas seule dans ce combat. D’autant plus que les choses bougent en ce moment, entre les prises de conscience liées à la crise des abus sexuels et le récent Synode sur l’Amazonie. Pour moi, cette question est urgente, et devrait être la priorité ! Car aujourd’hui, l’Église n’est pas crédible sur le plan de l’existence sexuée. Qui veut rejoindre une institution où les femmes n’ont pas encore le droit de vote ? Les plus misogynes ! L’Église est déjà un dernier bastion de l’héritage patriarcal, il ne faut pas qu’elle devienne un lieu refuge.

Comment comptez-vous contribuer à faire changer les choses, dans l’Église ?

V. R. : L’an dernier, lors d’un cours de théologie morale au Centre Sèvres, nous nous sommes exercés à mener le dialogue dans le sacrement de réconciliation. Ce jour-là, je me suis dit que j’aimerais confesser ! Mais aujourd’hui, mon engagement, c’est de donner la parole à des personnes qui ne l’ont pas, pour habituer les oreilles à des voix autres que celle des ministres ordonnés sur les textes bibliques, en vue de créer du dialogue.

C. S. L. : J’aimerais beaucoup proposer mes ateliers sur le féminin à des séminaristes, des prêtres ou des communautés religieuses… Mais il faudrait que l’Église soit de plus en plus prête à investir professionnellement sur ces sujets. De toute façon, ces choses se feront dans le temps : il faut à la fois se mettre en marche, et accepter de laisser faire, sans tenir le résultat.

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Education: Pourquoi les écoles catholiques sont une référence au Cameroun?

Ces établissements sont hissés au sommet. Une place acquise grâce à la formation régulière des enseignants.

Chaque année, nous organisons plusieurs sessions de formations, nous organisons chaque trimestre au moins trois sessions de formations à Okola et par niveau: d’abord le maternel, ensuite le primaire et à ce niveau l’accent est mis sur la pédagogie ordinaire et les nouvelles approches pédagogiques.
Pierre Ekobena, secrétaire national à l’éducation Catholique (Seneca)

Au terme de l’année scolaire 2008-2009, les établissements catholiques se sont démarqués par les premières positions qu’ils ont occupées dans les classements. Les collèges privés catholiques François Xavier Vogt de Yaoundé et Liberman de Douala sont arrivés respectivement premier et deuxième du classement une fois de plus. Ce dernier classement des meilleurs établissements de l’année 2008 publié par l’office du baccalauréat du Cameroun est venu sacraliser une hégémonie qui dure depuis de nombreuses années. L’enseignement privé Catholique est donc devenu une référence au Cameroun.
C’est dans le but de maintenir le cap qu’une session de formation des enseignants se tient du 19 au 24 janvier 2009 à Okola dans la province du Centre au Cameroun. Il a pour but de promouvoir le bilinguisme dans les écoles catholiques. Maurice Ndjana, enseignant dans le diocèse d’Obala, souligne que ces moments de formation ont beaucoup d’effet sur le terrain étant donné que le niveau des élèves va croissant dans les établissements au fil des années.

Collège Libermann de Douala
Journalducameroun.com)/n
Cette formation nous apporte beaucoup de connaissances que nous entendons transmettre à ceux qui n’ont pas pu se déplacer pour Okola. Nous sommes davantage satisfaits dans la mesure où nous constatons que grâce à ces séminaires de formation, le bilinguisme prend de l’ampleur dans nos écoles.
Joséphine Ngo Ngole, enseignante dans le diocèse de Nkongsamba

Ces séances de formation sont devenues un moyen à en croire les dirigeants pour améliorer la qualité des enseignements dispensés dans les établissements privés catholiques. D’après l’Abbé Jean Pierre Ekobena, secrétaire national à l’éducation Catholique (Seneca), « Chaque année, nous organisons plusieurs sessions de formations, nous organisons chaque trimestre au moins trois sessions de formations à Okola et par niveau : d’abord le maternel, ensuite le primaire et à ce niveau l’accent est mis sur la pédagogie ordinaire et les nouvelles approches pédagogiques». Il précise par ailleurs qu’ « au niveau du secondaire, la formation des conseillers dont le rôle est d’assurer le suivi et le contrôle des enseignements par matière est prioritaire. Des séances qui contribuent à maintenir la qualité des enseignements dans nos établissements ».

Pour le cas du séminaire qui a lieu en ce moment même à Okola, dans le Diocèse d’Obala, ce n’est que la tradition qui vient une fois de plus d’être respectée. Pendant six jours, 26 participants venus de 12 Diocèses vont être outillés dans la transmission des notions essentielles de la langue anglaise. Pour Joséphine Ngo Ngole, enseignante dans le diocèse de Nkongsamba, «Cette formation nous apporte beaucoup de connaissances que nous entendons transmettre à ceux qui n’ont pas pu se déplacer pour Okola. Nous sommes davantage satisfaits dans la mesure où nous constatons que grâce à ces séminaires de formation, le bilinguisme prend de l’ampleur dans nos écoles ». Des sessions de formation en vue de l’amélioration de la qualité des enseignements que devraient copier d’autres établissements pour le perfectionnement de l’éducation au Cameroun.

Enseignants en formation
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Une exposition pour comprendre les guerres de religion, entre massacres et propagande


Paris - Musée de l’armée, dist. RMN-Grand Palais_Anne-Sylvaine Marre-Noël Paris - Musée de l’armée, dist. RMN-Grand Palais_Anne-Sylvaine Marre-Noël

Le conflit éclate en 1562. A cette date, 10 % des Français sont protestants, dont plusieurs seigneurs de haut lignage. Ce sont d’ailleurs les grands féodaux qui déclenchent les hostilités. A Wassy (Haute-Marne), le très catholique duc de Guise massacre alors des protestants qui célèbrent le culte. En réponse, le prince de Condé, protestant, s’empare de la ville d’Orléans. Dès lors, de 1562 à 1598, se succèdent huit guerres de religion, entrecoupées de trêves temporaires et d’édits de tolérance rapidement oubliés.

L’exposition « La Haine des clans », qui se tient au Musée de l’armée jusqu’à la fin du mois de juillet, vient éclairer cette période sombre de l’histoire de France, en donnant une large place à la « guerre des esprits ». Nous sommes en effet dans les décennies qui suivent l’invention de l’imprimerie, et les deux camps multiplient la production de pamphlets, libelles et autres feuilles volantes à des fins de propagande, que l’on peut découvrir dans l’exposition.

« Première guerre médiatique »

Côté catholique, on fustige ainsi l’hérésie réformée, tandis que, côté protestant, on vitupère la superstition papiste. Chacun compte aussi ses morts et dénonce la violence barbare de l’ennemi. Les protestants Jean Crespin et Simon Goulart s’emploient ainsi à recenser toutes les victimes de la répression antiprotestante dans un volumineux Livre des martyrs.

Mais si les textes circulent, les images sont encore bien plus efficaces pour faire passer des messages dans une société largement analphabète. Des gravures sont donc reproduites à des milliers d’exemplaires pour être massivement diffusées par les colporteurs. Sur l’une d’elles, surprenante, le pape apparaît représenté sous les traits d’un âne très sexualisé, ce qui témoigne du vice de l’Eglise de Rome. Finalement, c’est bien une « première guerre médiatique » qui a lieu en ce XVIe siècle.

De ces guerres de religion, le grand public se souvient souvent d’un seul épisode : le massacre de la Saint-Barthélemy. Une salle entière de l’exposition lui est consacrée, à travers une série de tableaux, de documents, mais aussi d’un panel d’armes d’époque.

Pour rappel, le 24 août 1572, à Paris puis dans d’autres villes, environ dix mille protestants furent mis à mort par les catholiques. Le coup d’envoi de la tuerie fut donné par le roi Charles IX, mais les Parisiens furent ensuite nombreux à participer à ce gigantesque pogrom entre voisins. Parmi eux se distingue Thomas Croizier, paroissien fidèle de Saint-Jacques-de-la-Boucherie – ça ne s’invente pas… –, qui se vanta d’avoir, de sa seule main, envoyé ad patres quatre cents hérétiques.

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Dans la Manche, l’enseignement catholique souhaite apporter une offre alternative

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Lors de la réunion de restitution, le 11 juillet 2023 à Coutances (Manche), Laurent Lechapelays a appelé la communauté de l’enseignement catholique à mettre en musique les orientations diocésaines.
Lors de la réunion de restitution, le 11 juillet 2023 à Coutances (Manche), Laurent Lechapelays a appelé la communauté de l’enseignement catholique à mettre en musique les orientations diocésaines. (©Document transmis à La Presse de la Manche)

La société évolue, l’enseignement catholique aussi en s’adaptant aux changements. Il y a trois ans, la communauté éducative du diocèse a engagé une réflexion sur son projet pédagogique de 2012. Le 11 juillet 2023, lors d’une journée de restitution à Coutances (Manche), de nouvelles orientations ont été entérinées et présentées à près de deux cents acteurs en présence de Philippe Delorme, le secrétaire général de l’enseignement catholique.

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« Travail collaboratif »

Cette feuille de route Cap 2030 est l’aboutissement d’un « travail collaboratif » mené à tous les niveaux du réseau éducatif de l’enseignement catholique de la Manche. 

On a souhaité établir un projet diocésain de l’éducation catholique qui touche à la pédagogie, à l’organisation des établissements, à la vie des réseaux mais aussi au financier dans une époque où tout est plus cher aujourd’hui. Ce document, pour les dix années à venir, donne le cadre de ce que l’on peut apporter aux jeunes et aux familles et comment on peut pérenniser notre maillage territorial et nos structures dans un contexte de baisse démographique.

Laurent LechapelaysDirecteur diocésain de l’enseignement catholique de la Manche

17 000 élèves dans la Manche, de la maternelle à l’enseignement supérieur

L’enseignement catholique dans la Manche regroupe un peu plus de 17 000 élèves, de la maternelle à l’enseignement supérieur.

C’est 20 % des enfants scolarisés en primaire dans le département, 25 % des collégiens et 17 % des lycéens.

 La moitié de cet effectif départemental se situe dans le premier degré et l’autre moitié dans le second degré. Les établissements qui accueillent ces élèves sont « majoritairement de petite ou moyenne taille ». Le diocèse compte quarante-neuf écoles, dix-huit collèges, six lycées généraux et technologiques et six lycées professionnels.

L’apprentissage, longtemps absent de nos structures, commence progressivement à se développer, notamment grâce au CFA hors les murs Don Bosco en Normandie.

Laurent LechapelaysDirecteur diocésain du réseau éducatif de l’enseignement catholique de la Manche

Un dépliant de quatre pages a été édité pour les familles et l’ensemble des partenaires de l’enseignement catholique. Il résume les orientations autour de quatre axes stratégiques : oser, révéler, cheminer, faire confiance.

L’objectif n’est pas de concurrencer l’enseignement public, mais d’apporter une offre alternative.

Laurent LechapelaysDirecteur diocésain du réseau éducatif de l’enseignement catholique de la Manche

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« École inclusive »

Pour atteindre cet objectif, les orientations donnent à chaque établissement « toute sa liberté dans l’innovation », qu’elle soit pédagogique, organisationnelle, économique ou en termes de communication. « C’est aussi redire que chaque établissement catholique est intégré à un réseau, qu’il est important de mutualiser les forces, et que l’enseignement catholique doit être bien implanté dans la société contemporaine, tout en conservant nos convictions fortes. »

À travers ce document, l’éducation catholique de la Manche réaffirme ses valeurs en s’ouvrant au plus grand nombre : « La vocation de l’école catholique, c’est d’accueillir tous les enfants, d’être une école inclusive, le plus possible, le mieux possible, et une école qui doit tout faire pour ouvrir les jeunes au monde, à ses réalités, à l’international. »

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