C’est un chiffre probablement sous-estimé et pourtant, il donne déjà le vertige. 921 victimes de violences sexuelles par l’Église catholique suisse depuis les années 1950 ont été identifiées par la première étude scientifique sur le sujet, menée pendant un an par des historiens de l’Université de Zurich.
Selon les premiers résultats, révélés mardi 12 septembre et qui seront complétés par une campagne de recherches d’une durée de trois ans, 74 % des victimes identifiées jusque-là sont des mineurs. 56 % des personnes sont de sexe masculin, tandis que 39 % sont de sexe féminin. On ignore le sexe de la victime pour les cas restants. De l’autre côté, l’étude recense un autre chiffre : 510 personnes, presque uniquement des hommes, ont commis ces violences.
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La grande majorité de ces violences ont été commises par des prêtres pendant la confession, sur des servants de messe ou encore pendant l’enseignement religieux et lors d’activités avec des groupes d’enfants ou d’adolescents. Mais dans environ un tiers des cas, elles ont été perpétrées dans des foyers, des écoles et des internats catholiques.
Les auteurs de l’étude ont tout de même averti qu’il ne s’agit «sans doute» que de «la pointe de l’iceberg», la plupart des cas n’ayant pas été signalés. Certains documents répertoriant ces violences ont même été détruits, particulièrement dans deux diocèses. En Suisse, comme ailleurs, il «est apparu clairement que les responsables de l’Église ignoraient, dissimulaient ou minimisaient la plupart des cas d’abus sexuels analysés jusqu’aux années 2000, notent les chercheurs. Lorsqu’ils étaient contraints d’agir, ils ne le faisaient souvent pas en se concentrant sur les personnes concernées, mais pour protéger les auteurs, l’institution ou leur propre position».
«Nous sommes passés à côté du sujet»
Du côté de l’Église catholique, l’heure est aux excuses : «Cela nous afflige et nous fait honte» a déclaré la présidente de la Conférence centrale catholique romaine de Suisse, Renata Asal Steger, lors de la conférence de presse de présentation du rapport. «Nous sommes passés à côté du sujet, on a présenté d’innombrables excuses et des actions qui ne sont pas à la hauteur de ce à quoi les victimes ont droit», a-t-elle reconnu.
Ces résultats sidérants mettent en lumière les violences auxquelles ont été confrontées les victimes, mais aussi l’omerta qui règne dans l’Église catholique. Ils ont été publiés quelques jours après l’ouverture d’une enquête préliminaire sur des accusations de dissimulation d’agressions sexuelles au sein de l’Église par la plus haute autorité de l’Église catholique romaine en Suisse.
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