Le dialogue entre catholiques et athées

Le dialogue entre catholiques et athées

 » Il est bien fâcheux que l’Eglise, qui a compris et assimilé tant de choses, n’ait pas su absorber les incrédules, grands promoteurs et confesseurs de l’esprit.  » Ces lignes de Paul Valéry datent d’une époque où l’Eglise romaine, enfermée dans un superbe isolement, et avant tout soucieuse d’anticommunisme, loin de préconiser les contacts avec les athées, avait plutôt tendance à condamner les pionniers.

A la faveur du pontificat de Jean XXIII et de la prise en considération des religions non catholiques, puis non chrétiennes, le climat a singulièrement changé. Débordant le cadre de l’œcuménisme traditionnel, Paul VI franchissait audacieusement un pas de plus en créant, à Rome, en avril 1965, un secrétariat spécial pour les non-croyants, qu’il intégrait à la curie.

Pendant deux ans environ, ce nouvel organisme assez mal vu des milieux catholiques traditionnels, est resté en veilleuse. Il cherchait sa voie, difficile entre toutes, au sein d’une confession assurée de détenir seule la vérité et qui faisait naguère encore du prosélytisme une quasi-obligation. Or voici qu’aujourd’hui, dans le prolongement de l’encyclique de Paul VI  » Ecclesiam suam  » (août 1964), paraît une véritable  » charte  » du dialogue avec les athées, où il est clairement spécifié que le but fondamental de ces contacts n’est pas la conversion. Le document conciliaire sur la liberté religieuse a confirmé les catholiques dans l’idée qu’il convient, en toute occasion, de respecter les opinions d’autrui et de n’exercer aucune pression indiscrète sur les consciences.

Dans le dialogue entre croyants et incroyants, chacun n’a-t-il pas à apporter quelque chose de positif à l’autre ? C’est ainsi que  » la foi de l’incroyant  » comporte tout autant que celle du croyant une part de mystère inexplorable, certes, mais que les interlocuteurs ont le plus grand intérêt à cerner et à approfondir. On trouve des idées de cet ordre dans la charte commentée mardi, à Rome, par le cardinal Kœnig, président du secrétariat pour les non-croyants, bien qu’il continue à assumer sur place ses fonctions d’archevêque de Vienne.

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