Adapter l’immobilier à la baisse démographique. 27 000 élèves dans le premier degré, 35 000 dans le secondaire (dont 1 000 en secteur agricole et 500 apprentis) feront leur rentrée dans le réseau des 271 établissements scolaires catholiques du Finistère, en septembre. La diminution des effectifs se poursuit : « Nous perdons environ 500 élèves par rentrée, depuis quelques années », relève Christophe Geffard, directeur diocésain. Si la diminution apparaît moins forte, proportionnellement, que dans le public, et que le nombre de fermetures de classes (douze, dans le primaire) ne s’apparente pas à une saignée, cette baisse démographique oblige à « reconfigurer notre immobilier. À diminuer les surfaces de nos établissements, à en regrouper. En termes de coûts, l’enjeu n’est pas négligeable. Ce sera un gros travail », prévient le directeur.
Activer les solidarités dans le réseau. Pour passer au mieux cette épreuve de réduction des espaces devenus trop vastes par rapport aux effectifs, le directeur diocésain sait pouvoir compter « sur le grand engagement, la grande dynamique des chefs d’établissements et des équipes enseignantes », que le Vendéen a découverts en juin 2022, en prenant ses fonctions à la DDEC de Quimper. « Nous devrons aussi relever le défi de la solidarité dans le réseau. Que les plus « forts » aident les plus « faibles », humainement, comme financièrement ».
Lycée à Saint-Renan : première pierre en 2025. La rationalisation des espaces ne gèle pas pour autant les projets. La demande croissante de familles du pays d’Iroise (autour de 50 000 habitants) de disposer d’un lycée sur leur territoire aura un début de réponse dans un an : « La décision a été prise à la fin de la précédente année scolaire. Plusieurs classes de seconde générale ouvriront, en septembre 2025, sur un site à côté du collège Saint-Stanislas, à Saint-Renan. Le lycée Javouhey sera également partenaire », précise le directeur diocésain, en connaissance du risque de dégarnir le lycée catholique de la Rive Droite de Brest, que fréquentent, précisément, les jeunes du pays d’Iroise. « Avec cette première ouverture post-troisième, nous répondons à une demande de proximité. On verra comment cela fonctionne et si, ensuite, on va plus loin. Pour l’instant, il ne s’agit pas de construire un lycée ex nihilo à Saint-Renan ».
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