Un musée pour évoquer la « mémoire victorienne »
« Après la messe à Notre-Dame de Consolation, les petits, quand ils avaient été sages, cavalaient jusqu’aux ruines de cette église anglicane. J’y jouais, aussi, enfant, il ya soixante ans », se souvient François Carrassan, adjoint à la Culture.
La restauration de cet édifice témoigne, ainsi, de l’époque où les Anglais étaient attirés par la douceur hivernale dans cet environnement exceptionnel.
« La reine Victoria a fait son premier et seul séjour à Hyères en 1892. Elle connaît Nice. Mais le tourisme avait changé de configuration depuis l’arrivée du train. Il y avait trop à Nice et moins à Hyères. La reine est lieu à Hyères pour être plus tranquille Lors de son séjour, elle est avec une cour de 150 personnes. »
Un passage qui incitera les Anglais à demeurer fidèles à Hyères. « D’où les églises anglicanes qui sont postérieures au passage de Victoria et qui en sont la conséquence »précise François Carrassan.
« Celle de Costebelle a été construite en pierres calcaires à l’emplacement d’une chapelle faite en bois et en métal. La colline de Costebelle était un haut lieu de villégiature de la ville. On avait toute une série de grandes villas construites sur la colline, plus près de la mer qu’en centre-ville. Dans les années 1880, trois grands hôtels sont construits, à l’initiative du même propriétaire, Alexandre Peyron. Cette chapelle est liée dans le périmètre de ces trois grands hôtels de Costebelle. où la reine Victoria a séjourné, à côté de terrains de tennis, de croquets, il ne reste qu’un bâtiment qui est l’internat du lycée régional, dans lequel elle avait sa chambre, sa suite », précise Pierre Avrial, animateur de l’architecture et du patrimoine, aux côtés de Claire Fontaine, directrice de la Culture et de Karine Ramana, directrice du service des travaux et du patrimoine bâti.
Une vie culturelle au cœur de la pinède
Quelle sera la vocation de l’édifice communal qui est à la fois accessible par le parking, propriété de la Région, appelé sans doute à être réaménagé, et par le chemin piétonnier Jacques Anquetil en pleine pinède ?
« L’objectif est d’avoir la capacité de faire un petit musée victorien. Cela permettra d’élargir la gamme culturelle de la communea souligné le maire, Jean-Pierre Giran. Et de donner vie à une salle d’expositions, avec aussi des réunions pour le comité d’intérêt local. Elle offre une capacité d’une centaine de places assises et 200 places debout. C’est un très bel outil culturel. »
Sa clarté contraste avec « l’espace plus sombre de l’église anglicane à Godillot, un édifice, je rappelle, classé au caractère exceptionnel avec son bâti et ses vitrauxprécise l’élu à la Culture. En configuration salle de concerts, l’église anglicane de Costebelle devrait donner un vrai éclat au site. »
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