Du 1er au 6 août, des milliers de jeunes catholiques sont attendus à Lisbonne pour la 16ème édition des Journées mondiales de la jeunesse. Entre rencontres et partage, de jeunes Français témoignent.
« Unique », « incroyable », « super »… Les superlatifs se bousculent dans la bouche des jeunes catholiques français. Ils sont plus de 40.000 attendus aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) organisées, cette année, à Lisbonne au Portugal du 1er au 6 août, faisant de la France, la 3e délégation la plus importante derrière l’Espagne et l’Italie. Depuis 1986, à l’initiative de Jean-Paul II, cet événement rassemble des jeunes catholiques du monde entier.
« C’est hyper beau de réunir toute la jeunesse du monde en un seul lieu, de former une unité », s’exclame Lauriane Martin, présidente de l’association Catholique des étudiants rennais.
C’est une première pour cette Bretonne de 23 ans, tout juste diplômée en pharmaceutique, qui n’avait jamais eu l’occasion de se rendre aux JMJ auparavant. « Quand c’est en Europe, c’est plus facile d’y aller », précise-t-elle. Les éditions se déroulent une fois sur deux sur le Vieux-Continent: la manifestation a eu lieu à Manille aux Philippines en 1995, à Sydney en Australie en 2008 ou encore au Panama en 2019, le dernier rassemblement en date.
« Il y a une réelle ébullition »
Entourée de plus de 600 jeunes du diocèse de Rennes et de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), tant majeurs que mineurs, Lauriane Martin a débuté son pèlerinage le 23 juillet. Le groupe a effectué une halte à Dax, à Salamanque en Espagne, puis à profiter de la ville de Porto, avant de rejoindre la capitale portugaise, lieu des festivités.
« Les gens sont hyper motivés, hyper heureux, il y a une réelle ébullition », remarque-t-elle.
Lors de cette expérience, l’étudiante souhaite « faire des rencontres, partager des moments de prière, renforcer des amitiés ».
Le partage, c’est aussi le maître-mot de Zelie Gouverneur, 23 ans. À la fin de ses études d’infirmière, elle a préparé pendant un an la participation du diocèse de Cambrai (Nord) aux JMJ et la semaine « de route » en amont, ponctuée d’activités sportives, culturelles et religieuses.
« En 2016, lors de l’édition à Cracovie, en Pologne, j’avais vécu une expérience incroyable, alors quand j’ai su que le Portugal accueillerait l’événement en 2023, j’ai voulu en être. Et surtout rendre la pareille, partager avec d’autres jeunes ce que j’avais vécu », relate-t-elle, haussant la voix pour se faire entendre au téléphone malgré l’effervescence.
À Lisbonne, les matinées seront consacrées à des temps de prières et d’enseignement, sous l’égide des paroisses d’accueil. Un champ d’activités s’offrira aux pèlerins l’après-midi, entre concerts, expositions, théâtre, projection de films. Le missionnaire catholique breton Marcel Callo, choisi par le Pape pour être l’un des treize saints patrons des JMJ 2023, sera notamment mis à l’honneur grâce à divers spectacles ou tables-rondes.
« Le cadre est sympa, et l’ambiance vraiment unique, on ne la retrouve nulle part ailleurs », insiste Louis de Kergorlay, pour qu’il s’agit des deuxièmes JMJ, après l’édition de Cracovie qui avait rassemblé près de 3 million de personnes.
« Tout le monde est content d’être là. Les différents groupes se chambrent et lancent des chants, comme des supporters de foot, mais avec grande bienveillance », raconte-t-il.
« Un acte de foi »
Outre l’expérience collective, cet événement est un important « acte de foi », vécu à titre personnel par ces jeunes.
« Dans une vie où tout va très vite, où il faut réussir à caler le travail, le sport, les copains, c’est bien de prendre du temps pour sa foi, de dépasser l’heure hebdomadaire de la messe du dimanche », explique le Parisien de 25 ans depuis l’aéroport de Porto où il attend de rejoindre son groupe parti depuis une semaine.
En 2016, accompagné des jeunes du diocèse des Yvelines, Louis de Kergorlay n’était pas « aussi avancé dans sa spiritualité »: « J’y allais parce qu’il y avait les copains, j’ai fait de belles rencontres et j’ai de beaux souvenirs, mais là, j’attends de cette édition d’être davantage touché spirituellement », confie-t-il.
Zelie Gouverneur, qui a été plongée dans la religion par ses amis plutôt que par sa famille, apprécie de pouvoir discuter des différences de foi de chacun, « comment chacun vit sa foi intérieure ».
Les plus âgés, de 32 ans dans [son] groupe, aident les plus jeunes, des mineurs de 16 ans, à parler et à avancer », se réjouit-elle.
Lauriane Martin comme Louis de Kergorlay ont été élevés dans des familles catholiques pratiquantes. Les JMJ sont, pour eux, un moyen de s’émanciper. « Quand on grandi dans une famille catholique, ça devient presque comme une habitude, comme des politesses que l’on apprend, il faut arriver à y trouver un sens. Les JMJ permettent de définir soi-même sa foi, de définir comment on le vit au quotidien », détaille le pèlerin.
Un sentiment partagé par la Bretonne. « C’est un moment rien qu’à nous qui nous est offert, propice à approfondir notre foi et à s’exprimer en toute liberté », alors que « parfois, en paroisse, ça peut être compliqué en tant que jeunes de trouver sa place ».
Le pape s’adresse à la jeunesse
Le déplacement en personne du pape François à cet événement contribue à ancrer leur légitimité, selon elle. Comme le veut la tradition, le chef de l’Église catholique animera notamment une messe, en clôture de l’événement. « C’est incroyable qu’il se déplace pour la jeunesse. Tous les pèlerins et le Pape réunis, ça va être un fort moment », s’enthousiasme la jeune bretonne.
Pour ne pas louper une miette de ce moment, certaines jeunes se munissent même d’une petite radio qu’ils collent à leur oreille, raconte Louis de Kergorlay. « Le Pape tient à nous rassembler, à nous donner des enseignements, à nous conseiller sur la manière de vivre notre foi dans le monde actuel, souligne-t-il. C’est une grande messe d’envoi, il va bénir tous les jeunes présents et les inciter à partager le message à travers le monde. »
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