Sacha Bouzouina : « On est tous acteurs au Secours catholique

Sacha Bouzouina : « On est tous acteurs au Secours catholique

Ils donnent de leur temps et s’investissent pour soutenir leurs pairs en situation de précarité ou en difficulté. En cette fin d’année, Midi Libre vous fait découvrir des bénévoles emblématiques des associations caritatives millavoises. Des hommes, des femmes, pour qui s’engager s’est fait naturellement, par conviction mais aussi grâce à des rencontres, des histoires de vie.

Originaire d’Orléans, Sacha Bouzouina accompagne son frère et sa belle-sœur qui déménagent et reprennent un gîte sur le plateau du Larzac en avril 2002. « Le coin m’a bien plus, je suis resté. Ici, les conditions de vie sont agréables » raconte le chaudronnier de formation. Il ajoute avec une pointe d’humour : « Depuis toutes ces années, on peut dire que je suis presque aveyronnais ».

Son chemin croise le Secours catholique par hasard car il est utilisateur d’un jardin sur un terrain qui appartient à la paroisse, derrière l’école Martel. « Après le Covid, au départ de l’ancienne présidente de l’association, il y a eu une restructuration. On m’a proposé de devenir référent des jardins », explique Sacha Bouzouina qui, depuis, coordonne les jardiniers utilisateurs et le prêt de matériel, « à l’image d’une petite société puisque nous avons 5 parcelles de 50m² et 12 de 25m² ainsi qu’une parcelle collective ».

« Au café sourire »

Lors de cette restructuration, une gouvernance collégiale composée de 4 référents sur 4 pôles se dessine : les jardins, l’alphabétisation, la comptabilité et la communication, auxquels s’ajoutent 5 à 6 bénévoles réguliers et une dizaine, plus ponctuels, lors de la collecte de la banque alimentaire.

La « boutique », qui compte quelques portants de vêtements est en fait surtout la porte d’entrée de l’association. Les personnes accueillies se voient proposer une boisson, un morceau de fouace, prompts à faciliter la conversation. « Au café sourire », comme ils l’appellent, « on reçoit un public assez défavorisé avec souvent des problèmes de santé. Il y a des personnes qui viennent régulièrement, d’autres non. Si leur situation le nécessite, on peut les soutenir avec de petites aides financières pour de l’alimentation, une facture d’énergie, etc. Sinon, il y a un atelier jeu, de la couture et l’alphabétisation », décrit Sacha Bouzouina.

Appel à bénévoles

Lui, il consacre 4 à 5 h par semaine à sa mission sur les jardins : « Ce qui m’intéresse c’est qu’on fasse de la permaculture. De plus en plus de gens s’y mettent. Il faut beaucoup de matière pour pouvoir nourrir la terre. On a proposé aux voisins du quartier de déposer leurs déchets verts sur les jardins et ça les a intéressés. Avec une grosse tondeuse qu’on avait, on a tenté de les broyer et ça a fonctionné ».

À la fois passionné et ingénieux, il a commencé la permaculture sur le Larzac et a suivi son premier stage en 2011. « Ce qui m’intéresse c’est la terre et toute la vie qu’il y a dedans. Si tu ne donnes pas à manger à la terre, ça ne poussera pas en dessus. Il faut en prendre soin », explique-t-il. Récemment, le projet d’installation de toilettes sèches aux jardins a vu le jour.

Sacha Bouzouina lance un appel à bénévoles pour la partie fleurs. En effet, rosiers, asters, lilas, etc. ont besoin de petites mains pour continuer à sublimer le lieu. Un projet de pergola est en réflexion car actuellement, seul un figuier apporte un peu d’ombre aux jardiniers. Ce serait l’occasion de développer des animations avec les personnes accueillies par le Secours catholique dans un cadre agréable, propice à la rencontre.

« On est tous acteurs au Secours catholique »

Reprenant le projet associatif du Secours catholique au niveau national, Sacha Bouzouina lance : « On est tous acteurs au Secours catholique », pour appuyer l’absence de frontière entre les accueillants et les accueillis. Il explique comment les uns s’appuient sur les compétences et les savoir-faire des autres pour impulser des projets, des ateliers, des repas, des animations et valoriser, chaque fois que cela se présente, le passage d’aidé à aidant au sein de l’association. À l’image de la gouvernance collégiale, c’est bien la rencontre et le partage d’expériences qui animent celui qui n’avait jamais fait de bénévolat auparavant et qui confie apprécier autant ses missions sur les jardins que l’accueil café le vendredi matin à la boutique.

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