Stanislas n’est pas l’enseignement catholique à lui tout seul, et Paris n’est pas la France. Tel est en substance le message adressé par Philippe Delorme, secrétaire général de l’enseignement catholique, dans un entretien à Ouest-France.
Dans un entretien publié mardi 27 février, il visait sans doute surtout à rassurer les 40 % de parents qui, en Bretagne, inscrivent leurs enfants à l’école privée et ont été ébranlés par les polémiques nées des propos de l’ancienne ministre de l’éducation nationale Amélie Oudéa-Castéra sur les « paquets d’heures pas sérieusement remplacées » dans le public, pour justifier l’inscription de ses enfants dans un lycée privé élitiste, le collège Stanislas, à Paris. Aussi, Philippe Delorme a-t-il tenté de circonscrire cette affaire et souligné la diversité de l’enseignement catholique.
Une défense de la diversité
Sur « Stan » tout d’abord, le secrétaire général a volé au secours de l’établissement, soupçonné de sexisme, d’homophobie ou d’autoritarisme. Des accusations non avérées selon « la conclusion du rapport académique. Il y a eu des propos d’une personne bénévole, scandaleux et inadaptés », mais celle-ci a depuis « été remerciée », a-t-il poursuivi, rappelant que l’inspection générale n’avait pas engagé de poursuites. Par ailleurs, le secrétaire général a condamné toute « triche » sur Parcoursup, alors que Stanislas est accusé d’avoir contourné les règles de la plateforme, en garantissant une place en prépa à ses meilleurs lycéens. Le secrétaire général a rappelé que les établissements de son réseau doivent respecter une charte de bonnes pratiques signée avec Parcoursup.
Néanmoins, Philippe Delorme s’est aussi gardé de faire de Stanislas un modèle et a, à l’inverse, vanté la diversité de l’enseignement catholique, taxé dans son ensemble d’élitisme malgré un financement à 73 % public. « On nous fait passer pour des très riches. Or nos moyens sont faibles. On estime qu’un élève du privé coûte deux fois moins cher au contribuable qu’un enfant du public », a-t-il relativisé.
Le débat n’est pas clos
Cette prise de parole permettra-t-elle de clore les débats ? Peu probable. Tout d’abord, parce qu’une plainte a été déposée contre Stanislas pour « discriminations homophobes ». Ensuite, le 26 mars, les députés Christopher Weissberg (Renaissance) et Paul Vannier (LFI) présenteront un rapport sur « le financement public de l’enseignement privé ».
Dans cette perspective, plusieurs organisations laïques ou syndicats de l’enseignement présenteront, le 12 mars, leurs demandes pour le renforcement de l’école publique. Parmi elles, le Comité national d’action laïque (Cnal), qui milite historiquement contre la loi Debré de 1959 instaurant le contrat d’association. Il réclame aujourd’hui un renforcement du contrôle de l’enseignement sous contrat ainsi que le conditionnement du versement de l’argent public au respect des critères de mixité sociale. Le 12 mars, sera annoncée l’organisation de réunions publiques locales pour la défense de l’école.
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