Après le décès d’un collégien de Loire-Atlantique survenu quelques jours après l’injection du vaccin contre le papillomavirus, l’enseignement catholique a appelé à la suspension de la campagne dans ses collèges volontaires. Une demande suivie d’effets dans la région. « Disproportionné », selon Anne Goffard, virologue et épidémiologiste lilloise.
Le drame avait suscité l’émotion avant les vacances de Toussaint. Le 30 octobre, un élève de cinquième d’un collège de Saint-Herblain en Loire-Atlantique est mort des suites d’un traumatisme crânien. Un décès survenu quelques jours après la lourde chute de l’adolescent suite à un malaise vagal, dans les minutes qui avaient suivi l’injection du vaccin contre le papillomavirus, responsable de plusieurs cancers, objet d’une campagne nationale depuis un mois, sur la base du volontariat des élèves et de leurs familles.
L’affaire fait depuis l’objet d’une enquête du parquet et de l’ARS des Pays de la Loire, qui a d’ores et déjà exclu tout lien entre le produit injecté et le décès, de même que le ministre de la Santé Aurélien Rousseau.
« On a du recul sur son innocuité et son efficacité »
Sans attendre, dès le 26 octobre, les représentants nationaux de l’enseignement catholique recommandaient néanmoins de suspendre la vaccination contre le papillomavirus dans leurs collèges, « dans l’attente des résultats des investigations en cours et au vu des premières informations transmises par le chef d’établissement ». Une demande suivie d’effets dans la région où les trois directions diocésaines de l’enseignement catholique confirment avoir relayé cette recommandation. Des parents d’élèves ont ainsi reçu un mail leur indiquant la suspension de la campagne. Contrairement aux établissements publics, les établissements privés sous contrats ne sont pas dans l’obligation de proposer cette vaccination.
La virologue et épidémiologiste lilloise Anne Goffard se dit « désolée » de cette décision et juge « disproportionnée » ce principe de précaution. « Ce décès est bien entendu un drame. Mais le vaccin contre le papillomavirus reste un outil très sûr. Il date du début des années 2000, des millions de personnes dans le monde l’ont reçu. On a du recul sur son innocuité et son efficacité », explique la chercheuse. Qui insiste : « Dans chaque médicament, chaque vaccin, il y a un risque d’effets secondaires. Celui-là n’en présente pas davantage que les autres et ils sont connus. La balance bénéfice-risque reste très favorable au vaccin. »
« Attendre les conclusions de l’enquête »
Pour le diocèse d’Arras, le directeur de l’enseignement catholique François Holland indique que « l’objet n’est pas de s’opposer, mais d’attendre les conclusions de l’enquête. Quand le doute sera levé, chaque chef d’établissement aura la libre initiative de poursuivre la vaccination. J’ai d’ailleurs le sentiment que nos établissements avaient bien accueilli cette campagne. Nous considérons que la santé publique est un bien précieux ».
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