Rassemblement
Censées accueillir des personnes du monde entier, les journées mondiales de la jeunesse sont souvent trop chères pour les Africains, qui n’obtiennent pas toujours de visa pour pouvoir venir.
Les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) sont-elles vraiment mondiales ? Sont-elles réellement la rencontre entre des jeunes du Nord et du Sud, comme l’Eglise catholique l’a rêvée après la chute du mur de Berlin ? Même si l’Afrique constitue le continent où le catholicisme connaît sa plus forte progression, les jeunes catholiques en provenance des pays africains ne seront guère présents au grand raout religieux qui débute ce mardi 1er août à Lisbonne. Et même quasiment absents ! Selon les chiffres donnés par l’agence de presse du Vatican, Vatican News, il n’y aura guère que 3 000 jeunes Africains parmi le million de pèlerins attendus dans la capitale portugaise.
Pour les diocèses africains, la participation à ce pèlerinage juvénile relève d’une course d’obstacles infranchissables. Les embûches sont principalement de deux ordres : financier et politique. Selon la journaliste Françoise Niamien de Vatican News, il est très difficile de chiffrer à combien s’élève le coût de la participation pour un jeune catholique africain. En tous les cas, cela requiert au minimum 1 500 euros. Pour faire face, il existe, au sein de l’organisation des JMJ, une caisse de solidarité internationale, mais qui ne peut manifestement pas subvenir à toutes les demandes. L’association Aide à l’Eglise en détresse apporte également quelques subsides à des diocèses qui en font la demande.
L’obstacle des visas
Pour les jeunes croyants africains, le principal obstacle réside dans l’obtention des visas, attribués au compte-gouttes par l’Europe. Lors des JMJ de Paris en 1997, le cardinal Jean-Marie Lustiger avait obtenu la garantie d’une certaine souplesse de la part du gouvernement français. Mais depuis un quart de siècle, la situation s’est tendue à l’extrême. Lors des JMJ de Cologne en 2005 ou celles de Cracovie en 2016, selon des sources concordantes, de jeunes Africains auraient profité de leur séjour en Europe pour immigrer illégalement.
L’Afrique est le seul continent à ne pas avoir accueilli ces rencontres spirituelles depuis leur lancement il y a quasiment quarante ans. Qu’elles se tiennent dans un pays africain permettrait notamment de lever l’obstacle des visas. Pour contourner la question du financement, plusieurs responsables catholiques du continent plaident pour une «coorganisation» par deux pays voisins.
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