Après un break de quatre mois bienvenu et inédit, la pasteure Agnès Lefranc est de retour. À un nouveau poste expérimental à dominante « missionnaire ». Il y aura donc deux ministres du culte dans la paroisse, à terme.
Agnès Lefranc est revenue le 21 novembre. La pasteure de l’Église protestante unie d’Orléans (temple rond de la rue de Bourgogne) avait pris quatre mois de congé sabbatique : « C’est possible depuis 2019 dans notre Église. On peut prendre ce congé tous les 10 ans et il est rémunéré. C’est parti d’une réflexion globale sur le ministère car on voit des pasteurs qui s’usent ou partent. L’idée est de donner une respiration et de permettre un ressourcement ».
« J’étais un peu épuisée »
Après 14 ans de ministère, au Mans puis à Orléans, elle en avait bien besoin.
« C’est très intense. J’étais un peu épuisée. En vivant sur place (le presbytère est collé au temple), on mélange facilement le travail et la vie privée, même si les gens sont respectueux. Il y a une charge mentale attachée au lieu. »
Agnès Lefranc a donc profité de ce congé pour déménager à Saint-Cyr-en-Val. Mais aussi pour prendre des vacances : à la montagne avec leurs enfants puis avec son mari. « J’ai aussi fait le sentier de Stevenson à pied, seule. Soit 272 km du Puy-en-Velay à Alès. Ça m’a reconnectée à mon corps et vidé la tête. C’était magnifique ! ça m’a fait un bien fou et je n’ai qu’une envie : repartir. »
La semaine avant de reprendre, elle est partie faire une retraite chez des sœurs protestantes (les diaconesses du Hohrodberg). « C’était un temps de grâce. »
Un second poste de pasteur financé pour trois ans
Une douce transition vers le nouveau « poste pastoral à dominante missionnaire » qu’elle occupe désormais.
« Un second poste de pasteur a été créé. Il est financé pour trois ans par la fondation FLAM, qui soutient les projets innovants de notre Église. »
Concrètement, le projet consiste à ouvrir davantage la paroisse, située au cœur du centre piéton, sur l’extérieur, le voisinage, les passants. Se connecter aux événements du quartier. « Ce que j’aime dans ce ministère, c’est qu’il y a un champ à défricher. On va chercher ensemble quoi faire. » Rien n’est encore définitivement tracé, même si des idées ont germé comme une Fête des voisins.
« Le culturel va jouer un rôle important mais on cherche une manière de témoigner de notre foi, de répondre aux questions des gens en recherche et de proposer une écoute. »
Des « cultes autrement » seront aussi développés : pour les tout-petits, méditatifs, en lien avec des associations comme dernièrement avec l’Armée du salut…
Agnès Lefranc continuera à prêcher de temps en temps, notamment d’ici l’arrivée espérée d’un pasteur au 1er juillet 2024, après un an de vacance du poste.
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Marie Guibal
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