Des associations et structures régionales unies sous l’égide du Pacte du pouvoir de vivre présenteront leurs initiatives pour une société écologique et solidaire.
« Il y a la nécessité de prendre en compte les conséquences sociales de la transition écologique. Sur les zones à faibles émissions par exemple, plein de gens se disent qu’ils n’ont pas les moyens d’acheter une voiture électrique. Avec ce genre de mesures, on peut priver des gens d’accès à l’emploi », constate Gilles Lory, secrétaire régional de la CFDT, co-organisateur de l’événement Le pacte du pouvoir de vivre, à Orléans, mardi 23 janvier.
Le Pacte du pouvoir de vivre a été créé en 2019. C’est une alliance nationale d’une soixantaine d’associations et organisations.
Cela répondait au sentiment des organisations qu’il y avait des difficultés à faire entendre auprès de M. Macron, la voix de la société civile. Il y avait la nécessité de créer un autre rapport de force.
Gilles Lory (Secrétaire régional CFDT)
« Sur les enjeux sociaux et de transition écologique, il y avait besoin de travailler ensemble, et d’apporter une réponse plus complète. On a eu des propositions en ce sens. »
En maraude avec les bénévoles du Samu social de Montargis, par une soirée glaciale
Des initiatives locales mises en avant
Des groupes locaux se sont constitués. Une vingtaine d’associations de la région se sont regroupées depuis 2019 sous l’égide du Pacte du pouvoir de vivre.
Pour la première fois, ils organisent un événement « pour donner une visibilité au Pacte ». Il aura lieu à l’hôtel Dupanloup, à Orléans, à partir de 14 heures. La salle n’étant pas très grande, toutes les places sont déjà réservées.
Sur trois thèmes : la mobilité, le logement et l’alimentation, des associations de la région témoigneront de leurs initiatives. Le Relais Orléanais et le Secours catholique évoqueront le « pouvoir de se nourrir sainement ». Sur la mobilité, la CFDT évoquera son projet pour lutter contre l’autosolisme (utiliser sa voiture seul) en lien avec la Métropole d’Orléans.
« On évoquera aussi les limites des actions menées par les associations ou les citoyens, s’il n’y a pas de reprise ou d’accompagnement par les pouvoirs publics. C’est pour cela que dans un deuxième temps, nous aurons une table ronde avec des représentants de l’État, des collectivités territoriales, complète Gilles Lory, des représentants d’organisations nationales comme le Réseau action climat, la commissaire à la lutte contre la pauvreté, la fédération nationale de la Mutualité française… »
Cindy Roudier-Valaud
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