Pamiers : Secours Catholique, les premières victimes de la pauvreté sont les femmes

Pamiers : Secours Catholique, les premières victimes de la pauvreté sont les femmes

l’essentiel Jeudi 16 novembre, le Secours Catholique a souhaité faire un point sur son rapport. Les femmes seules et avec enfants sont les premières victimes de la pauvreté. À Pamiers et en Ariège elles sont nombreuses à les rejoindre.

Le 14 novembre dernier, le Secours Catholique Caritas France a dévoilé son Rapport Pauvreté 2023. Cette année, l’association indique que la forte inflation, a provoqué une nette aggravation de la pauvreté pour tous et plus particulièrement pour les femmes. Ces dernières sont les premières touchées par la situation. Des constats qui corroborent notamment les nouvelles statistiques de la pauvreté rendues publique par l’INSEE.

Le Secours Catholique observe une intensification de la pauvreté en Ariège mais également sur l’ensemble du territoire. Elle note une baisse de 7,6 % du niveau de vie médian en un an, en raison de l’inflation. Les jeunes sont également de plus en plus nombreux à se trouver en situation de grande fragilité.

Une recrudescence de femme

Premières victimes, les femmes le sont tout au long de leur vie, qu’elles soient jeunes, travailleuses précaires, cheffes de famille ou encore femmes âgées. Elles sont d’autant plus pénalisées en raison des types de carrières, que ce soit du non-accès à l’emploi, à l’effet du temps partiel ou en raison de carrières moins souvent complètes que chez les hommes. Comme l’indique Joel Ragagnin, président de la délégation Secours Catholique Ariège Garonne, « la question de la pauvreté chez les femmes est souvent difficile à quantifier. Une femme sans domicile fixe par exemple, se cache pour sa propre sécurité et il y a également un sentiment de honte. »

À Pamiers, le nombre de personne qui se présente au Secours Catholique est également hausse, indique Véronique Nardizzi, animatrice de réseaux de solidarité Ariège. « Il y a de plus en plus de personnes, nous les accompagnons du mieux que nous pouvons. La principale raison des demandes concerne les paiements de loyer. Tout augmente et les gens ont du mal à joindre les deux bouts. Nous les aidons quand nous le pouvons, ou nous les dirigeons vers les structures qui, elles le pourront quand ce n’est plus possible pour nous. »

Au Secours Catholique, les bénéficiaires deviennent parfois également des bénévoles. À Pamiers, Annie a trouvé un soutien humain. « La précarité lorsqu’on est une femme, c’est difficile. Je cherchais avant tout du lien, à échanger avec des gens. Avec le Secours Catholique, j’ai trouvé un accueil, de la présence. En tant que femme, la précarité on le vit différemment. Il y a énormément de choses que l’on ne peut plus se permettre, le coiffeur, le bien-être. Les vêtements c’est très compliqué. On se débrouille, on fait travailler notre cerveau et on devient adepte du système D. » Aujourd’hui, Annie s’implique également dans l’association au travers de la culture.

Ce besoin de lien, est visible chez de nombreux bénéficiaires. Comme Annie, Estelle est aujourd’hui active au sein de l’association. Après un parcours de vie cabossé, c’est le fait d’avoir été soutenu par le passé par le monde associatif qu’elle a choisi de s’engager aussi pour les autres et à venir rejoindre le Secours Catholique. « J’ai été bénéficiaire à Mirepoix et lorsque ma situation s’est améliorée, j’avais besoin rendre la pareille. C’était un juste retour des choses. Ça fait du bien, l’argent ne fait pas tout, j’aime me sentir utile et de donner un peu de bonheur aux gens. Un simple sourire suffit. » 

Estelle nourrit un projet, ouvrir un salon de coiffure et d’esthétique gratuit à destination des personnes en situation de précarité. « La reconstruction passe aussi par le bien-être. C’est une chose qui manque énormément dans ces moments-là ».

L’art-thérapie avec le Secours Catholique

Depuis 2021, l’art-thérapie est proposée dans l’agenda du Secours Catholique, à raison d’un mois par trimestre, au local de Pamiers, sur le créneau du vendredi matin. Cette activité nouvelle a su trouver sa place et son public. En effet, les participants sont réguliers et semblent avoir « plaisir à venir et à faire », comme ils aiment le dire. L’objectif de cette activité est de valoriser les capacités et les différentes compétences de chacun pour améliorer l’estime de soi. Les objectifs thérapeutiques sont ajustés à chaque bilan et à la progression du groupe.
Le 8 décembre prochain, il est également prévu un atelier cuisine. Des activités qui peuvent sembler anodines, mais qui permettent à chacun de trouver du réconfort, de la convivialité, des échanges constructifs, des sourires et des envies, qui redonnent de l’espoir pour aller de l’avant.

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