Une secte catholique sans prêtres : la  » PETITE ÉGLISE  » de Vendée

Une secte catholique sans prêtres : la " PETITE ÉGLISE " de Vendée

RELIGIEUX, entêtés et particularistes, prompts à bloquer leurs convictions mystiques et leur patriotisme chauvin, les habitants du nord du département des Deux-Sèvres comptent encore parmi eux une secte catholique dont on ne retrouve des traces qu’à Lyon et en Belgique : la  » Petite Église  » ou l' » Église des dissidents « .

On croit souvent qu’après la guerre de Vendée la signature du Concordat de 1801 entre Bonaparte et le Saint-Siège amena la paix religieuse dans les provinces vendéennes. Ce n’est pas absolument exact car dans certaines régions, en particulier dans les communes des Deux-Sèvres de Courlay, de Cirière et de La Forêt-sur-Sèvre, les descendants de ceux qui donnèrent leur vie en 1793 pour leur Dieu et leur roi font encore de l’opposition religieuse, si désuète que celle-ci puisse paraître de nos jours.

Sous l’impulsion de plusieurs évêques qui refusèrent d’accepter l’organisation hiérarchique du clergé une fraction de catholiques se révoltèrent. Le conflit entre prêtres  » assermentés  » (la Constitution civile du clergé fut condamnée en 1791 par Pie VI) et prêtres  » insermentés  » devait être âpre.

Malgré la soumission des évêques réfractaires certains prêtres continuèrent à considérer comme non valable le clergé nommé par Rome avec l’assentiment du gouvernement.

Plus de 3 000  » fidèles « 

Les membres de la  » Petite Église  » sont encore plus de 3 000 dans la région de Bressuire. Jean Texier, curé de Courlay, fut leur premier chef spirituel.

Depuis sa mort, et encore aujourd’hui, ce furent les membres de la famille de cet  » écuyer du roi  » qui devinrent les chefs de prière de cette secte.

Deux lieux de culte principaux existent, dont le plus important est celui du hameau de Plainelieu. Les offices sont en tout point semblables à ceux des catholiques sauf que, n’ayant pas de prêtres ordonnés parmi eux, la consécration eucharistique et les sacrements en général ne sont pas dispensés.

Les dissidents ont évidemment conservé les nombreuses fêtes de l’ancien calendrier, si bien que les enfants de la secte, – ils vont, bien sûr ! à l’école laïque – chôment souvent la classe, au grand dam de l’institutrice, qui, au moins au début, se prêtait assez mal à cette situation sans équivalent…

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