L’instruction catholique privée tire son épingle du jeu, en matière d’évolution des effectifs dans les collèges et les lycées, dans trois des six plus grandes villes de Bretagne. En effet, entre 2013 et 2023, à Vannes, le nombre d’élèves a augmenté de 8,6 %, à Brest de 6,5 %. Mais c’est à Quimper que cette évolution est la plus importante : + 14,66 %. Dans la capitale cornouaillaise, il y a maintenant 5 833 collégiens et lycéens scolarisés dans le privé contre 5 411 dans le public. Sans atteindre la disparité vannetaise (4 338 jeunes dans le public et 7 687 dans le privé en 2023), Quimper fait figure de cas d’école. Pourquoi ce mouvement dans notre ville ? Est-ce en raison de la carte scolaire ? Peut-on parler de rivalité public privé, voire de concurrence ?
« La culture de l’enseignement catholique a toujours été présente à Quimper », indique, à brûle-pourpoint, Christophe Geffard, directeur de l’enseignement catholique du Finistère. « Les contributions des familles restent tout de même très abordables. Ce n’est pas l’enseignement catholique de Paris », assure-t-il. À Quimper, les frais fixes coûtent environ 60 € au lycée, 50 € au collège. Au collège Stanislas, à Paris, c’est 9 332 € par an.
« Les projets d’établissement et la place accordée aux parents dans ces projets attirent les familles. Il y a une relation de confiance qui est différente de celle du public. Mais, attention, je ne juge pas. L’enseignement public fait aussi très bien ce qui lui est demandé, mais peut-être avec une proximité moindre des équipes éducatives ». Pas de rivalité donc. Plus facile de faire fi de la concurrence quand on est le leader.
Pas de carte scolaire
« Le constat est fait, au niveau du Finistère, qu’au moment du passage de CM2 en 6e, il y a davantage d’élèves du public qui viennent dans le privé que l’inverse. Et on retrouve le même phénomène à l’entrée au lycée général », affirme Christophe Geffard, qui réfute toutefois les termes de « boîtes à bac » ou « boîtes à brevet ». « On a l’impression que les parents se disent qu’au collège ça devient sérieux, alors ils choisissent le meilleur établissement, en fonction des différents classements, quitte à payer une contribution ».
Et puis, aussi, en choisissant l’établissement, ils choisissent le quartier, l’environnement social de leurs enfants car il n’y a pas de carte scolaire dans le privé. « Il peut y avoir une fuite de certaines familles qui ne veulent pas aller dans certains collèges publics mais je pense que c’est à la marge », dit-il.
De génération en génération, les familles quimpéroises ont confiance en l’enseignement catholique
Quoi qu’il en soit, l’argument principal pour lui dans l’analyse de ces chiffres c’est l’histoire bretonne. « De génération en génération, les familles quimpéroises ont confiance en l’enseignement catholique pour de multiples raisons et elles continuent à le faire ».
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