Un immense show sur la Seine, avec des surprises, des stars, un émerveillement mondial et… certaines réactions d’indignation. Après la grande cérémonie d’ouverture des JO 2024 vendredi soir à Paris, des membres de l’extrême droite française, les évêques de France, d’autres figures de l’Eglise à l’étranger ou encore le milliardaire Elon Musk et même Jean-Luc Mélenchon ont dénoncé une atteinte à la chrétienté lors du spectacle. Les tableaux avec les drag-queens et Philippe Katerine concentrent ces critiques. Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture, a démenti s’être inspiré de la Cène. Il s’agissait plutôt d’une fête païenne avec Dionysos.
La directrice de la communication de Paris 2024, Anne Descamps, a indiqué ce dimanche qu’ »il n’y avait jamais eu d’intention de manquer de respect à quelque groupe religieux que ce soit ». « Si des gens se sont sentis offensés, nous sommes vraiment désolés », a-t-elle assuré. Une différence nette avec des excuses pures et simples qui est soulignée ce lundi dans la Matinale olympique sur RMC par Thierry Reboul, directeur exécutif des cérémonies Paris 2024.
« On a dit qu’on était désolés si certains avaient été offensés, explique-t-il. Ce n’est pas la même chose que de faire des excuses qui consistent à dire ‘on s’est trompé’. Mais il n’y avait pas à se tromper. Je crois que 87% des Français ont aimé, donc je ne suis pas sûr qu’il n’y ait que 13% des catholiques. » Et si c’était à refaire, il referait cette scène avec Philippe Katerine en bleu, presque nu. « On était là aussi pour dire ce qu’est la France, la liberté, l’égalité, la fraternité… Dans la liberté, il y a la liberté artistique. Il n’y avait pas aucune volonté de choquer », assure Thierry Reboul, en louant la « liberté absolue » dont a bénéficié l’organisation.
« Liberté absolue » pour la cérémonie d’ouverture des JO 2024
« Il n’y a pas d’Emmanuel Macron ou pas », répond ainsi le directeur exécutif des cérémonies Paris 2024 à la question d’une validation par l’Elysée avant le spectacle. « C’est quelque chose qu’on a fait dans la liberté la plus absolue. Il était au courant de plein de choses, bien évidemment, comme la maire de Paris et tout était partagé et validé par Tony Estanguet. En dehors de ces trois personnes là, liberté absolue », répète Thierry Reboul.
Avec une prise de risque assumée. Par exemple avec la tête décapitée de Marie-Antoinette aux fenêtres de la Conciergerie, alors que le président du CIO Thomas Bach avait demandé d’éviter les guillotines. « On a vu le résultat, pas l’objet, sourit Thierry Reboul. De temps en temps, on a voulu pousser un peu plus pour amener quelque chose. Il n’y a pas 36 manières. Soit vous essayez de faire une forme d’unanimité, avec des partis pris qui en s’additionnant montrent que vous avez essayé de traiter les différences, les sensibilités… Et globalement ça donne quelque chose d’assez unanime, ce qui est le cas aujourd’hui je crois, mais avec des choses anglées à chaque fois. Soit vous moyennez tout. Et si vous moyennez tout, tout le monde s’emmerde. Quand on fait une cérémonie sur la Seine, en plein milieu d’une ville, etc., on assume le risque, oui c’est sûr. »
Article original publié sur RMC Sport
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