Ainsi naquit la double distillation selon cette légende qui s’est propagée, alimentée au fil des siècles…
Ainsi naquit la double distillation selon cette légende qui s’est propagée, alimentée au fil des siècles, dont, comme d’autres, aime se nourrir le négoce ou encore « La fabuleuse histoire du cognac », le son et lumière de Bourg-Charente , pour alimenter leur communication narrative et faire vivre la culture cognac.
Moins connue, pour l’instant, est celle de la chapelle de la Norville, à Saint-Fort-sur-le-Né. « Là où est né le cognac », avance avec le sourire Valentin Raynaud, jeune agriculteur et propriétaire d’origine de la parcelle où se situe ce petit édifice religieux daté du XIIe siècle. Ce qu’il en reste du moins, quelques pierres recouvertes d’un amas de végétation au cœur duquel un arbre a poussé, aujourd’hui coupé.
Un lieu sacré, qui dépasse l’ordinaire, dont on va tâcher d’aller chercher l’esprit avant tout.
L’histoire dit que les moines qui l’occupaient alors avaient reçu de son fondateur, le templier Aimeri Taillefer, deux tonneaux d’eau-de-vie. Des barriques stockées, oubliées, avant que, des siècles plus tard, quatre peut-être, un autre moine, lors d’un inventaire, ouvre l’une d’elles et découvre que la couleur de l’eau-de-vie avait viré au brun. L’origine du vieillissement de la liqueur des dieux ?
Le savoir-faire du cognac à la manœuvre
L’histoire peut être belle. Valentin Raynaud et son grand-père Michel avant lui s’y sont intéressés, l’ont revisité « en allant fouiller dans les archives, auprès de l’Évêché de Poitiers, dans les actes de propriété, j’ai remué un peu partout pour me renseigner », raconte Michel qui a ensuite passé le fil de ses recherches à son petit-fils, tout aussi passionné par cette autre légende « qui intrigue et fait toujours causer aujourd’hui dans la viticulture ».
Elles se sont néanmoins heurtées « à notre manque de contacts, on n’avait pas les entrées dans ces milieux pour approfondir », relève Valentin qui, déterminé à ne pas en rester là, s’est alors retourné vers « Les savoir-faire du cognac », dont il est ambassadeur, l’association qui œuvre à faire reconnaître « l’identité cognac » au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
« Elle s’est montrée intéressée, ça entre dans le cadre et elle a ces fameuses entrées », se félicite-t-il. Pour faciliter cette collaboration et permettre de pousser les investigations, il a cédé, à l’euro symbolique, la parcelle à Grand Cognac qui soutient l’association, assortie d’un autre terrain concomitant où se trouve une autre chapelle, en bien meilleur état. mais daté, elle, du XIXe.
« Et on a déjà commencé à élargir ces recherches avec, pour objectif premier, de comprendre les sources de l’histoire de ce site et qui s’y est intéressé à travers les temps », mentionne Vanessa Ferey, historienne des sciences et des techniques , chargée de mission pour l’association et coordonnatrice de la démarche Unesco.
« On sait qu’il a été longtemps occupé par des chevaliers, qu’il était un lieu de passage privilégié de par sa proximité avec le Né, où on se réunissait pour des fêtes, des banquets. Un lieu sacré, qui dépasse l’ordinaire, dont on va tâcher d’aller chercher l’esprit avant tout. »
Laisser vivre la légende ?
Berceau du cognac ou non ? Elle sourit. « On ne se questionne pas sur ce point. C’est la culture du cognac au sens socioculturel, géographique et politique, qui nous intéresse dans cette démarche Unesco. À ce titre, le recueil des traditions orales, des légendes en fait partie, alors on prend, on cherche. Ce qui est sûr, c’est qu’il est important de préserver cet ensemble. »
Un site qui va être nettoyé, qui fera peut-être l’objet d’une campagne de fouilles « pour voir ce qu’on y trouve ou pas, nous verrons alors si c’est pertinent d’aller au-delà, sinon nous le valoriserons modestement dans le cadre d’un circuit d’interprétation », entrevoit Jérôme Sourisseau, coprésident de l’association et président de Grand Cognac.
« On le laissera peut-être aussi tranquille avec sa chapelle, tout simplement », ajoute Vanessa Ferey. Et sa légende avec, laquelle pourra ainsi perdurer et continuer à alimenter les fantasmes. Comme disait le cinéaste John Ford, « quand la légende devient la réalité, on imprime la légende », ce qui ne serait pas pour déplaire au cognac.
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