« Jésus allait dans tous les lieux pour signifier sa proximité avec les hommes. De même, l’Église est là où les hommes se rassemblent, y compris au sein des plus grands événements sportifs mondiaux. » C’est ainsi que Mgr Emmanuel Gobilliard, évêque de Digne et délégué du Vatican pour les JO, justifie la présence de l’Église catholique au milieu de l’effervescence des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Une initiative baptisée « Holy Games », mise en place par un groupe de travail sous la houlette de la Conférence des évêques de France. « Il s’agit d’insuffler un supplément d’âme à ces JO. Par notre esprit de paix, de joie et de fraternité, nous voulons témoigner de la présence de la Croix au cœur de cette grande célébration sportive en nous appuyant sur cinq axes : culturel, spirituel, solidaire, missionnaire et sportif », indique Janvier Hongla, responsable de la communication des Holy Games.
Au programme : visites guidées d’une quarantaine d’églises parisiennes, messes, concerts, accompagnement spirituel des sportifs, attention portée aux personnes de la rue… Un dispositif qui s’appuie sur la mobilisation de 250 jeunes venus de toute la France et de 40 ecclésiastiques, du 25 juillet au 11 août.
Ces animations se déploieront principalement autour de deux lieux emblématiques. La chapelle des sportifs, dans l’église de la Madeleine, où Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris, a célébré la messe d’ouverture de la trêve olympique, ce 19 juillet, en présence du nonce apostolique en France, Mgr Celestino Migliore, de Thomas Bach, président du CIO, d’Anne Hidalgo, maire de Paris, et des ministres de la Culture, Rachida Dati, et des Sports, Amélie Oudéa-Castéra.
Le sport a la capacité d’unir les personnes
Pape François
Second lieu emblématique : l’aumônerie du village olympique, près de la basilique Saint-Denis, où une équipe d’aumôniers catholiques, parmi lesquels le père Jason Nioka, ancien judoka professionnel ordonné prêtre en juin dernier, accompagneront les athlètes durant les Jeux. Ce lien entre le sport et l’Église catholique ne date pas d’aujourd’hui. Au XIXe siècle, l’Église catholique a joué un rôle clef dans l’évolution du sport en France en soutenant les patronages, ancêtres des clubs sportifs modernes, parmi lesquels l’AJ Auxerre et le Montpellier Hérault SC.
En 1905, le pape Pie X, anticipant les Jeux paralympiques, organisait des compétitions pour les personnes handicapées au Vatican, soulignant ainsi la dimension pastorale du sport. Cette période marque également la renaissance des Jeux olympiques, encouragée par des personnalités chrétiennes telles que Pierre de Coubertin et le père Didon, à l’origine de la célèbre devise olympique : « Plus vite, plus haut, plus fort. »
En écho à cette tradition qui perdure, le pape François a adressé ces mots dans un discours aux Français : « Le sport a la capacité d’unir les personnes, de favoriser le dialogue et l’accueil réciproque ; il stimule le dépassement de soi, forme à l’esprit de sacrifice, favorise la loyauté dans les relations interpersonnelles ; il invite à reconnaître ses propres limites et la valeur des autres. Les Jeux olympiques, s’ils restent vraiment des “jeux”, peuvent donc être un lieu exceptionnel de rencontre entre les peuples, même les plus hostiles. »
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